Les médias, les sondages et la crise du 21 avril 2002
Étude de cas : Les médias, les sondages et la crise du 21 avril 2002. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ocecrane • 30 Avril 2019 • Étude de cas • 477 Mots (2 Pages) • 853 Vues
Les médias, les sondages et la crise du 21 avril 2002
(p.140-141)
En 2002 ont lieu les élections présidentielles en France, et le 21 avril 2002, les français assistent à une situation inédite : l’accession de Jean Marie Le Pen, candidat d’extrême droite au second tour et l’élimination du candidat de gauche Lionel Jospin. Ces éléments ont abouti à une crise politique importante qui a été causée plus ou moins par la présence des médias et des sondages. Pour évaluer leur responsabilité, nous verrons dans un premier temps leur rôle controversé dans les mois qui précèdent le 21 avril 2002, puis dans un second temps le part qu’ils prennent à la mobilisation de l’opinion publique qui suit cette élection.
Déjà avant l’élection, l’événement fut une crise politique très médiatisée. Lors des résultats de l’élection, les téléspectateurs ont pu ressentir un choc car ce fut la première fois qu’un candidat d’extrême droite passa au 2eme tour et donc que seuls deux candidats de droites restent. Suite à cette élection, les médias se mobilisent tous et les unes de la presse nationale de parlent que de ça. Selon le document 4, la presse rend compte de l’événement comme un « choc », un « séisme », une « bombe ». Cette crise politique peut être perçue comme ayant été causée par les médias et les sondages. En effet, le document 6 présente différentes critiques à l’encontre des médias, notamment d’avoir influencé les votes des électeurs au premier tour. Néanmoins, le document 1, un article de L’Express paru le 31 janvier 2002, permet de nuancer les critiques adressées aux médias. En effet, il constitue une sorte d’avertissement quant à la prochaine élection et à la possible ascension du candidat d’extrême droite Jean Marie Le Pen : « Jusqu’où Le Pen peut il aller ? ». De plus, dans le document 3, un article de Libération du 23 avril 2002, ce sont les sondages d’opinion qui sont critiqués. Les électeurs n’avouent pas forcément la vérité concernant leurs votes aux sondages d’opinion, car jugés trop « honteux ». Or ceci empêche la vérification des réelles opinions des français.
Ces sondages sont représentatifs de la mobilisation de l’opinion publique qui suit cette élection. Entre les deux tours, l’opinion publique est également mobilisé, et cet aspect est présenté dans le document 5, un article de Libération paru le 23 avril 2002. En effet, les médias se mobilisent afin de « faire barrage à l’extrême droite » et incite ainsi l’opinion publique à se rassembler pour lutter contre l’ascension de Jean Marie Le Pen au pouvoir. Cette mobilisation à donné lieu par la suite à de nombreuses manifestations.
Pour conclure, nous pouvons dire que les médias et les sondages ont leur part de responsabilité dans la crise du 21 avril 2002, à la fois dans les mois qui précédés ces élections mais aussi dans la mobilisation de l’opinion publique.
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