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Les frontières ont-elles encore un avenir ?

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Par   •  16 Mai 2021  •  Dissertation  •  857 Mots (4 Pages)  •  567 Vues

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        Les frontières sont une séparation, une délimitation entre des territoires voisins, mais aujourd’hui certaines ont tendance à se transformer, voire à disparaitre. On peut dire que dessiner une frontière c’est aussi s’emparer d’un territoire. Mais, c’est également un découpage de l’autorité, c’est à dire qu’un état exerce sa souveraineté sur un territoire. On va se poser une question existentielle, les frontières ont-elles encore un avenir ? Pour répondre à cette question, nous procéderons en 2 temps. Dans un premier temps, nous montrerons qu’elles conservent leurs fonctions principales en continuant de séparer les hommes . Et dans un deuxième temps, nous évoquerons le fait que certaines d’entre elles disparaissent au fur et mesure du temps.

        Les frontières gardent leurs caractéristiques principales, c’est a dire qu’on peut distinguer les différentes formes de frontières en fonction du flux par lesquels elles sont traversés mais également leur degré d’ouverture. Il existe des frontières fermés avec des points de passages particuliers ou alors des frontières semi-fermés avec des contrôles plutôt importants. Mais bien sur il y a également des frontières plus ou moins ouvertes, comme par exemple celles de l’Union Européenne, qui sont très ouvertes. Les différents flux qui les traversent, cités précédemment sont les flux commerciaux, les flux touristiques et humains, les flux immatériels comme par exemple communications, culturels, financiers… et les relations matrimoniales. Certaines peuvent également être des zones frontalières, c’est a dire qu’elles peuvent être plus ou moins épaisses, être traversés par des flux intenses, mais aussi comporter des enclaves, qui sont des territoire entouré par un autre. Mais a l’inverse, certaines frontières voient les enclaves se multiplier d’un cote comme d’un autre de la frontière. Ces fameuses frontières sont de plus en plus nombreuses dans le monde, on peut nommer ce phénomène de frontiérisation, qui est donc par définition une multiplication de frontières. A l’époque quand l’ONU a été créé en 1945, il y avait 51 états contre 193 au jour d’aujourd’hui. Elles évoluent donc avec le temps. Elles sont plus ou moins marqués, jusqu’au mur, mais elles ne servent pas qu’a délimiter les territoires des différents pays mais aussi à contrôler plus ou moins fortement les différents types de flux, les états contrôlent toujours les hommes qui entrent dans leurs territoires, mais aussi les marchandises pour des raisons de sécurité et de compétition économique.

        Malgré qu’à l’heure actuelle, il y ai beaucoup de frontières, certaines se transforment ou vont même jusqu’à disparaitre. Au départ, les frontières ont été créés par des affrontements entre les différents états. Mais elles sont aujourd’hui, le fruit de débats puisque tout le monde n’est pas d’accord sur la façon selon laquelle elles doivent fonctionner. Aujourd’hui, les frontières se sont transformés, elles n’ont plus les même fonctions principales qu’autrefois, avant, c’était de séparer les hommes, mais maintenant, ce sont des lieux d’échanges . La mondialisation est à l’origine de l’effacement de certaines frontières, ce processus débute après la seconde guerre mondiale, le but est d’oublier les rivalités historiques des pays en abolissant les frontières pour en créer une commune, l’espace Schengen. Ce phénomène s’accentue avec la fin de la guerre froide, comme par exemple le mur de Berlin tombent en 1989. Même si la mondialisation est à l’origine de la destruction de certaines frontières elle est aussi la cause de leur retour. Par exemple, les états maritimes se multiplient depuis la conférence de Montego Bay en 1982, qui définit les ZEE ( zones économiques exclusives ) les ZEE correspondent 35% de l’ensemble du globe terrestre. La France possède la 2e ZEE avec plus de 10 millions de km2, grâce à ses territoires d’outre mer. Mais le tracé de celles-ci peut faire l’objet de débats et tensions puisque certains états n’ont pas signé les accords de la conférence , donc un tribunal du droit de la mer existe pour essayer d’apaiser les conflits, mais c’est parfois difficile. Comme par exemple, la pression chinoise; avec 2 archipels qui font l’objet de convoitises : les Paracels et les Spratleys. Tout les pays riverains ont des exigences par rapport à ces archipels, mais la chine n’hésite pas à les « terraformer » pour imposer sa souveraineté façon illégale, grâce à sa puissance économique dont dépendent les Philippines en particulier. Mais aussi un autre exemple, l’Arctique enfermée dans les ZEE de plusieurs états; elles contiendrait des ressources qui pourrait devoir exploitables dans l’avenir. D’autres frontières font l’objet de tensions, surtout avec le Pole Nord. La Russie revendique la sa souveraineté sur une partie de celui-ci, puisqu’elle affirme qu’une de ses dorsales est le prolongement de son plateau continental, un affrontement juridique commence alors, avec un conseil de l’Arctique créé pour trouver une solution. Les eaux internationales, quand a elles, représentent 60% de l’ensemble des mers du globe donc font l’objet de grandes convoitises.

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