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Les deux grandes guerres du XXème siècle

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Par   •  15 Janvier 2017  •  Cours  •  4 125 Mots (17 Pages)  •  941 Vues

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LA GUERRE AU 20ème SIECLE

Les guerres mondiales et espoir de paix

Introduction : le 20ème siècle inaugure une nouvelle ère de la guerre : celle de la guerre mondiale, totale et idéologique dont la violence de puissance et de destruction sont sans précédents. Cette guerre touche désormais les civils, soit directement, soit à travers une propagande intense visant à diaboliser l’adversaire. L’espoir d’une sécurité collective semblait sérieux, mais en cette fin du 20ème siècle, le terrorisme transgresse les règles et devient le symbole d’une nouvelle forme de conflictualité qui amène les états à repenser leur manière de faire la guerre.

  1. Combattre pendant la première guerre mondiale

  1. Les nouvelles formes de la guerre

1882 : alliance entre l’Allemagne et l’Autriche

1883 : création de la triple-alliance (alliance entre l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie)

1893 : alliance entre la Franc et la Russie

1907 : création de la triple-entente (alliance entre la France, la Russie et le Royaume-Uni)

28 juin 1914 : assassinat de l’héritier du trône austro-hongrois à Sarajevo par un étudiant bulgare d’origine serbe. On l’accuse donc d’avoir fait cet assassinat au nom de la Serbie.

        Suite aux alliances, un engrenage fatal s’en suit, impliquant toute l’Europe et ses colonies. La course aux armements commence mais l’Allemagne domine les autres pays sur ce plan-là. Les combats débutent le 29 juillet par des bombardements à Belgrade en Serbie par l’empire austro-hongrois.

        En Franc, les soldats sont mobilisés et partent la fleur au fusil. L’Allemagne déclare la guerre le 3 aout 1914. On espère une guerre rapide qui permettra de regagner l’Alsace et la Lorraine. Pourtant les appels au pacifisme existent mais ne seront pas entendus (Jean Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914). L’unité nationale, nommée « union sacrée » sera déclarée à l’entrée en guerre de la France et durera 3 ans. Pendant cette période, toute la France agit pour la guerre, tout effort est tourné vers la victoire de la France (les entreprises fabriquent des obus). Les perfectionnements de l’artillerie moderne bouleversent la conduite de la guerre et l’espoir d’une guerre courte s’évanouit : les moyens défensifs l’emportent sur une capacité offensive, donc aucune des armées n’arrive à percer la ligne du front adverse. Les armées s’entèrent dans des tranchées apparues fin 1914 : elles sont d’abord improvisées puis organisées en un vaste réseau défensif. Le conflit s’éternise et prend l’apparence d’une gigantesque ligne de siège.

        La guerre s’étend dans le monde avec les colonies (on y trouve des matières premières et des hommes) et l’entrée en guerre des Etats-Unis le 2 avril 1917 à côté de l’Entente (car l’Allemagne en 1915 coule un bateau américain : le Lusitania). On compte 70 millions d’européens mobilisés, et en France on compte 500 000 colonisés mobilisés. Des classes d’âges complètes sont mobilisées (surtout les 20-30 ans), ce qui cause un ralentissement des naissances et un manque de main d’œuvre dans les usines : on fait appel aux femmes et on envoie les enfants et les retraités dans les champs. Très vite l’économie se transforme en économie de guerre : production pour la guerre, réorientation de la production des entreprises. Mais les conditions de vie à l’arrière se dégradent.

  1. La violence des combats

Guerre de mouvement = offensive/guerre de position = défensive.

        La guerre est plus difficile car elle est plus violente et la puissance de feu est plus destructrice. La combinaison entre des armes classiques et des armes chimiques provoque l’arrivée de nouvelles armes (gaz moutarde qui arrive à Ypres du côté allemand en 1915). Les tanks et l’aviation apparaissent à partir de 1917 avec les obus de masses (provoque des trous de 20m). La démultiplication de la puissance de feu transforme le champ de bataille en un véritable enfer. Après les bombardements, les soldats attaquent à l’arme blanche, à la grenade. Ils doivent aussi entretenir la tranchée. Entre  tranchées, il y a le no man’s land. La mort est omniprésente dans les 2 camps (environ 900 mort par jour du côté français, 1300 morts par jour du côté allemand et 1450 morts par jour du côté russe). Les morts ne se déroulent pas tous dans les tranchées, mais aussi dans les colonies ou dans les mers. En Europe, les mobilisés ne sont pas tous en première ligne. Les soldats étant dans les administrations sont moins touchés (appelés « les planqués), ce sont surtout des urbains, alors que ceux se trouvât sur le front sont surtout des paysans, des villageois. 15% des Français sont mort pendant cette guerre.

1915 : bataille de la Champagne-Artois avec le maréchal Joffre : 350 000 morts en France pour 4 km de gain.

1916 : bataille de Verdun de février à décembre avec Pétain : 300 000 morts français pour 0km de gain.

Bataille de la Somme : 1,2 millions de blessés, morts ou disparus dans les 2 camps pour 10km de gains.

        Les offensives sont très meurtrières mais souvent inutiles. Environ 1 combattant sur 2 est blessé, et ceux arrêtant la guerre sont défigurés (appelés gueule cassée), ou bien avec un membre amputé car sur le champ de bataille, les corps sont atomisés par les obus.

        La violence des bombardements est responsable de 70% des morts. La convention de Genève faite en 1864 (règle de la guerre) est bafouée et ignorée car les prisonniers sont tués et ne sont pas rendus à leur camp.

  1. Une guerre traumatisante

Les conditions de vie banalisent la violence (très vite, tout perd de son sens). De chaque côté, l’Etat va diaboliser l’ennemi, le rendre monstrueux, inhumain, ce qui participe à la brutalisation des comportements. Les soldats sont soumis à un stress permanent et à des conditions de vie horrible. Ils meurent à cause des intempéries, des maladies, du climat, du manque d’eau et de nourriture.

Ils ont peur de mourir, de souffrir (ne pas être secouru sur le champ de bataille quand on est blessés). La vision des autres, les cris, les morceaux de corps, le manque de sommeil et les cauchemars causent leur épuisement physique et mental. Les armées attaquent sans arrêt, pour ne pas laisser aux soldats adverses le temps de se reposer. Ils attendent les combats dans la peur. Les nouvelles de l’arrière sont rares tout comme les permissions ce qui provoque les mutineries de 1917 suite à l’échec de l’offensive du chemin des Dames, les soldats ne veulent pas être sacrifiés, être des chairs à canon par un commandement jugé incompétent. Nivelle est chargé de la répression sur les 40 000 mutins. Pétain calme cette répression. Sur les 600 condamnations à mort du à cette révolte, on ne compte que75 exécutions. Pétain permet les permissions.

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