Les civils dans la seconde guerre

La première guerre mondiale n’est pas la “DER DES DER” comme nombreux l’ont cru ni la guerre la plus meurtrière de l’histoire. La seconde guerre mondiale la dépasse largement dans cette catégorie, et en terme de brutalisation et de déshumanisation. Elle débute en décembre 1937, et on estime à sa fin, en 1945, plus de 60 millions de morts. Parmi cet important bilan, on compte deux fois plus de civils que de militaires. Le XXème siècle voit donc une nouvelle forme de conflit dans lequel les civils sont de plus en plus impliqués. En 1937, les populations craignent alors de se trouver à nouveau entraînées dans une guerre totale. Quelle place occupent alors les civils durant la seconde guerre mondiale? On répond premièrement en justifiant en quoi ils sont les principales victimes de l'anéantissement, et ensuite en expliquant l’importance de leur participation dans la guerre.

Les civils sont les principales victimes de la guerre avec un nombre de décès deux fois plus élevé que chez les militaires. Durant la guerre, l’objectif des Etats totalitaires n’est pas de vaincre l’ennemi mais de le détruire. Ces régimes s’en prennent donc aux populations. La mort des civils n’est pas une conséquence de la guerre mais un effet. Dès Septembre 1940, Hitler choisit de bombarder les villes anglaises au lieu des usines pour déstabiliser et démoraliser la résistance. Londres est la cible principale des aviateurs allemands qui pratiquent la blitzkrieg, et bombardent quotidiennement la ville. Nombreuses familles se séparent, les parents envoient leurs enfants dans les campagnes pour les protéger. C’est une guerre psychologique, et les civils en sont les principales victimes. Les alliés qui ont aussi une maîtrise du ciel, bombardent l’Allemagne et le Japon pour punir les populations soutenant les totalitarismes. Ce sont des bombardements de vengeance. Les alliés déversent sur la ville de Dresden en Allemagne des millions de tonnes de bombes incendiaires qui font plus de 150 000 morts en 1944-1945. Le but devient d'anéantir et il y a une volonté de détruire. Les slaves qui sont considérés des sous-hommes subissent ceci. On a 5 millions de décès militaires face à 14 millions de civils. En Pologne, on compte dix fois plus de civils morts que de militaires tués. Il y a une forte victimisation des populations, notamment dans les pays occupés ou vaincus ou même juste de passage. Les femmes et enfants sont séparés, violes, et réduits à la prostitution. Les militaires américains commettent ces crimes en France quand ils débarquent pour combattre les pays de l’Axe. La cruauté se banalise et le seuil de la violence est franchi. Cet effet s'accroît au cours des années. Face aux attaques des kamikazes japonais, les américains répondent par l’utilisation des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Ces bombardements nucléaires font la mort d’environ 110 000 civils japonais le 2 Septembre 1945.

Certaines populations sont ciblées, comme les juifs et les tziganes. Le génocide de ces minorités se met en place progressivement par Hitler qui souhaite “épurer” l’Europe. Sa haine pour ces peuples est motivée par une idéologie raciste antisémite. Ces simples civils sont terrorisés par les Einsatzgruppen, les sections d'assaut allemande. Les juifs sont forcés à porter l'étoile jaune dans les territoires annexes. 300 000 juifs sont envoyés en Pologne en 1940 et ils sont 550 000 à peupler le ghetto de Varsovie en 1941. Ils y sont enfermés et condamnés à mourir de faim et de soif. Le nombre de camps de concentration augmente pour recevoir ces populations, comme Dachau, Ravensbrück, Buchenwald. Ils sont condamnés au travail forcé ou même éliminés. Himmler installe même des unités de gazage mobiles sur le front de l’est. 5000 tziganes sont exterminés dans des camions à gaz. Au final on compte 6 millions de morts chez les juifs et 350 000 chez les tziganes. Les civils sont donc les principales victimes de la

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