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Les victimes civiles de la Seconde Guerre Mondiale (correction)

Dissertation : Les victimes civiles de la Seconde Guerre Mondiale (correction). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2017  •  Dissertation  •  958 Mots (4 Pages)  •  1 290 Vues

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Comme pour la Première Guerre Mondiale, la Seconde est une guerre totale qui implique le fait que l’ensemble des sociétés en conflit, participent à l’effort de guerre. Cependant, la Seconde Guerre Mondiale est d’une ampleur encore plus grande, tant pas sa violence que par sa dimension géographique. En effet, cette guerre s’est traduite par un nombre de victimes atteignant environ les 60 millions de morts, dont la moitié d’entre eux sont des civils, victimes des combats, des bombardements, mais aussi des massacres et des génocides. Nous montrerons dans une première partie, que les civils sont parfois des bouc-émissaires de cette guerre, qu’ils sont utilisés comme des cibles lors d’opérations ou d’occupations militaires, puis dans une seconde partie, nous analyserons la manière dont s’est mis en place l’objectif d’éliminer des peuples entiers : le génocide des Juifs et des Tziganes.

 

Les chiffres du bilan de la Seconde Guerre Mondiale parlent d’eux-mêmes : plus de 37 millions de pertes civiles, dont presque la moitié rien que pour l’URSS sur les 60 millions du total, constituant alors une part d’environ 65 % sur l’intégralité des victimes.

Tout d’abord, cet anéantissement des civils commence avec des bombardements sur Londres en septembre 1940 par la Luftwaffe (l’aviation allemande), faisant alors 50 000 morts. En effet, l’empire allemand veut démoraliser les peuples qui se montrent résistant, mais cela ne fonctionnera pas pour l’Angleterre. Dès lors, les Alliés riposteront à la fin de la guerre : ils font de même sur la ville de Dresde en Allemagne, où 25 000 personnes perdront la vie.

Quant aux américains, ils bombardent Tokyo en mai 1945, provoquant la mort de 100 000 personnes, suite à l’attaque des japonais sur la base navale américaine de Pearl Harbour en décembre 1941, causant une importante perte matérielle et humaine. Ensuite, les étasuniens obtiendront la capitulation sans condition des japonais, grâce aux bombardements atomique d’Hiroshima et Nagasaki, coûtant la vie à 250 000 individus.

En 1944, l’Allemagne sait qu’elle va perdre la guerre (le débarquement a eu lieu) et suite aux actes de sabotages et d’assassinats des Force Françaises de l’Intérieur (FFI) sur l’occupant allemand, des représailles sont faites par les SS, se traduisant par des massacres de civils, comme à Oradour-sur-Glane (642 morts) et Tulle (117 morts).  

Après l’invasion de l’armée japonaise sur le territoire chinois, un conflit débute entre ces deux nations et dure de 1937 à 1945. C’est pourquoi des combats ont lieu, comme à Nankin, où après cette bataille, un massacre est effectué par les soldats sur les civils, où l’on dénombre une perte de 260 000 civils. On appelle aussi ce massacre, viol de Nankin, car entre 20 et 80 000  femmes et enfants seront violés par l’armée japonaise.

La Seconde Guerre Mondiale a aussi laissé place à l’extermination d’une grande partie de populations : le génocide des Juifs et des Tziganes.

 

Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler est nommé chancelier à la tête du Reich par Paul von Hindenburg et met alors en place une politique antisémite, car selon lui il faut éliminer les éléments qui pourrait compromettre l’intégrité, la pureté du sang allemand, en l’occurrence ici, les Juifs et les Tziganes, mais aussi les opposants politiques.

Tout d’abord, ce projet démarre par la persécution des opposants et des Juifs, avec la promulgation des lois de Nuremberg en 1935, qui décrète la « mort économique et civile » des Juifs. Ainsi, ils sont mis à l’écart du reste de la population et des murs sont construits pour renforcer leur isolement, on parle alors de « ghetto », comme celui de Varsovie, où se concentre 440 000 Juifs sur un espace de 4 km², provoquant alors une très forte mortalité due aux famines, épidémies et travaux forcés. De plus, on les oblige à porter un signe distinctif pour les différencier de la population (étoile jaune pour les Juifs, brun pour les Tziganes et rouge pour les opposants politiques).

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