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Le rite de veuvage dans le bas Bénin

Étude de cas : Le rite de veuvage dans le bas Bénin. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2017  •  Étude de cas  •  692 Mots (3 Pages)  •  1 607 Vues

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Thématique : Le veuvage

Sujet : le rite de veuvage dans le bas Bénin

C’est suite à un exposé sur le rite du veuvage, qu’est né en nous ce désir de faire notre travail sur ce thème. Car cet exposé ayant suscité beaucoup de question au niveau du professeur qu’au niveau des camarades étudiants. Ces questions sont entre autre : quelles sont les significations des différentes parties de ce rite ? Est-ce que ce rite continue d’être pratiqué à nos jours ? Quels sont les changements qu’ont subit ce rite et enfin quelles sont les conséquences?

Clarification conceptuelle

1. Veuvage

Selon le Wiktionnaire, le veuvage est l’état juridique et social de la personne dont l’époux ou l’épouse est décédé(e). Elle devient juridiquement veuf ou veuve. Elle perd ce statut et les droits associés lors d’un remariage ou d’une remise en couple.

2. Rite

Le rite est un ensemble de comportements codifiés et imposé par le groupe social, se répétant selon un schéma fixé, chaque fois que se produisent les circonstances auxquelles ils sont rattachés. Les gestes, paroles, objets, postures qui les composent n’ont pas de justification utilitaire mais une portée symbolique orientée vers la communication avec des puissances surnaturelles. (Jean CAZENEUVE)

Il est à souligner que le mot rite peut avoir des sens différents par rapport à des contextes différents.

3. Rite de veuvage

C’est l’ensemble des conduites stéréotypées imposées au veuf ou veuve par son groupe socioculturel.

La mort d’un conjoint est un traumatisme important qui est pour le/la conjoint(e) survivant(e) d’un risque accru de dépression et de la dégradation de la santé. Ceci étant, il est pratiqué dans différents groupes socio-ethniques du Bénin, des rites de veuvage dont la finalité est de libérer le/la conjoint(e) survivant(e) des représailles que pourrait avoir la mort de l’époux ou de l’épouse défunt(e) sur sa vie et aussi lui donner libre accès au remariage si il/elle compte le faire.

Dans “ Vivre le deuil au jour le jour“ de Christophe FAURE, édition Albin Michel S.A 1995, il en ressort que faire le deuil d’une personne disparue était une tradition mais qu’aujourd’hui cela tend vers l’extinction. L’auteur soutient dans son livre que faire le deuil est un processus légitime de cicatrisation et d’acceptation qui seul peut mener à l’apaisement. A l’aide de nombreux exemples, le Dr. Christophe FAURE psychiatre spécialisé en palliatif explique que ce travail varie selon les relations que nous entretenions avec l’être disparu et selon les circonstances de décès.

Dans “ Statut juridique de la veuve dans le bas Bénin “ (mémoire) réalisé par Mélanie H. HOUNDEGLA en 1983 (Faculté des sciences juridiques et sociales de l’université d’Abomey Calavi), on note une idée principale qu’est la vie de la femme veuve après la mort de son époux) (ses états d’âme, la manière dont son entourage la traite, etc.) Mélanie H. HOUNDEGLA ressort aussi que selon le coutumier Dahoméen, la veuve peut se remarier après un an (comptant

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