Le brésil et l'Amazonie
Étude de cas : Le brésil et l'Amazonie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laurent forestier • 11 Mars 2021 • Étude de cas • 1 141 Mots (5 Pages) • 467 Vues
À l’image de l’ouest américain qui fut l’objet d’une conquête et d’une maitrise progressive lors de la conquête de l’ouest au 19ième siècle, l’Amazonie est de nos jours un territoire en proie à devenir pleinement maitrisé et développé.
Ainsi, sont mis à notre disposition deux documents. L’un est un texte de S. Tabarly intitulé « Transports, un obstacle au développement agricole », qui nous dépeint la situation des producteurs agricoles de soja en Amazonie qui éprouvent des difficultés à transporter et à exporter leurs productions. Le second document est une caricature de Latuff qui met en exergue un états-unien caractérisé par son chapeau de cow-boy est s’emparant sans vergogne de la terre d’une population qui n’est pas la sienne.
À l’aide de ces documents, on cherche alors à montrer que l’Amazonie brésilienne est un territoire en développement mais qui possède certaines limites.
Pour le montrer, nous verrons dans un premier temps que l’Amazonie brésilienne est un vaste territoire de production, vecteur d’un développement. Puis, dans un second temps, nous verrons cependant que ce développement n’est pas que bénéfique pour le Brésil.
Le Brésil est le cinquième pays dans le monde ayant la plus grande superficie avec près de 8,5 millions de kilomètres carré. Cette vaste superficie s’accompagne d’une forte présence de ressources que ce soit l’eau avec les nombreux fleuves comme l’Amazone ou le Madeira (doc 1), le bois avec la foret amazonienne, les minerais (cuivre, fer … ) ou encore les hydrocarbures comme du pétrole exploité sur des plates-formes (off-shore). Cette abondance de ressources, son exploitation et l’intégration progressive dans la mondialisation du Brésil a permis de développer des infrastructures notamment fluvial et en construisant des barrages pour faciliter la communication et le transport de matériaux et de produits agricole de l’intérieur de l’Amazonie vers la cote. Le port cité dans le document 1 est un exemple type de ce genre d’infrastructures « Santarem, sur l’Amazone dans l’état de Para, est aussi devenue un port d’embarquement du soja ».
Pour accompagner et aider au transport des marchandises, des infrastructures terrestres ont vue le jour comme l’aménagement de la route transamazonienne reliant la cote brésilienne à l’intérieur de l’Amazonie ou avec d’autre grande route permettant l’acheminement des production vers les ports comme celui de Santarem « il (le port) est situé au débouché de la BR-163 ». En outre du développement des infrastructures, l’Amazonie est un territoire convoité et de ce fait, de nombreux investisseurs étrangers viennent s’y installer ou simplement investir comme Cargill qui est à l’origine de la construction du port de Santarem « construit par Cargill » ou encore, comme le montre la caricature de Latuff, un homme d’affaire issue de l’agrobusiness vient s’emparer de ce territoire riche ou vivent encore certaines communautés.
Cette exploitation des ressources et la maitrise progressive le l’intérieur du Brésil en essayant d’intégrer ce territoire de manière plus harmonieuse par rapport au littoral pour effacer les inégalités d’intégration. Et l’ouverture de cette région ont favoriser les échanges. En effet, dans le domaine agricole par exemple, le Brésil est souvent parmi les plus gros producteur du monde. C’est le cas pour le café, le sucre, le jus d’orange et est le second producteur mondial de soja derrière les Etats-Unis. Ainsi, le brésil, à l’aide de ses richesses possède désormais un commerce excédant et à connu pendant 10 ans une croissance rapide à plus de 58 % qui à permis le développement d’infrastructures pour favoriser le développement de l’amazone qui est un territoire encore peu maitrisé de part son étendu et du manque de moyens.
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