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L’accord de Genève

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Par   •  10 Avril 2018  •  Cours  •  530 Mots (3 Pages)  •  536 Vues

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Le 21 juillet 1954 se termine la conférence de Genève et avec elle la guerre d'Indochine.

La conférence s'est ouverte le 26 avril avec les délégués de 19 nation dont, Georges Bidault, Anthony Eden, John Foster Dulles, Molotov, Zhou Enlai en vue de régler les deux grands conflits de l'après-guerre, celui de Corée, inauguré par l'attaque communiste du 25 juin 1950, et celui d'Indochine qui remonte à l'automne 1946.

Elle n'aboutit pas en ce qui concerne la Corée. Il en va différemment pour le conflit de l'Indochine, où s'affrontent l'armée française et les communistes de Hô Chi Minh.

Une guerre sans raison

La délégation française est d'abord dirigée par Georges Bidault, puis par Pierre Mendès France, nouveau président du Conseil et ministre français des affaires étrangères. Bien qu'affectés par la chute du camp retranché de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954, pendant les négociations, les Français concluent une série de conventions avec le parti de Hô Chi Minh, le Vietminh :

– La France s'engage à évacuer très vite ses troupes.

– Le Viêt-nam, principal État d'Indochine, doit être partagé temporairement en deux États séparés par le 17e parallèle, avec une zone démilitarisée de cinq kilomètres de part et d'autre.

– L'autorité de Hô Chi Minh est reconnue sur le nord, qui devient officiellement une république « démocratique » sous gouvernement communiste. Le sud a pour chef d'État l'ex-empereur de l'Annam, Bao Dai, et un régime pro-occidental.

– Il est enfin prévu des élections générales et un référendum avant le 20 juillet 1956 en vue de permettre aux Vietnamiens de choisir leur régime politique dans le cadre d'un Viêt-nam réunifié !

Une déclaration finale en treize points, non signée par les participants, prend acte des accords et une commission internationale de contrôle présidée par l'Inde, avec le Canada et la Pologne, est chargée de s'assurer de leur exécution.

Un répit de courte durée

Les accords de Genève mettent un terme à la guerre d'Indochine. En près de dix ans, celle-ci aura coûté à l'armée française 92 000 hommes, dont 19 000 Français de la métropole, 30 000 Africains et légionnaires, sans compter 114 000 blessés et 30 000 prisonniers. Malgré cela, au moment de la signature des accords de Genève, le corps expéditionnaire français conserve sur place 561 000 hommes. Les victimes vietnamiennes ont été quant à elles évaluées au nombre d'environ 500 000.

Les États-Unis se désolidarisent de la déclaration finale mais acceptent de ne pas entraver les accords tout en se réservant le droit d'intervenir en cas d'agression communiste. C'est que l'avenir reste incertain :

– Autorisé à démobiliser sur place, le Vietminh conserve une influence très grande au sud. Il demeure une menace pour le gouvernement de Saigon. Celui-ci, tenu à l'écart des accords de Genève, dénonce ceux-ci et qualifie le 20 juillet de « jour de la honte ».

– Le

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