La mondialisation en fonctionnement

La mondialisation en fonctionnement

Trois mondialisations ont fait évoluer le monde depuis le XVe siècle. Une financiarisation a débuté depuis les années 1970.

1. Les acteurs de la mondialisation

1. Les Firmes TransNationales (FTN)

Les FTN sont plus de 80 000 dans le monde et elles constituent ¼ du PIB mondial ainsi que les 2/3 du commerce mondial. Elles sont surtout concentrées dans les pays du Nord, particulièrement la Triade : Etats-Unis, Japon et CEE : Communauté Economique Européenne constituée de 10 membres. Néanmoins, elles commencent à s’installer en Inde, au Brésil et en Chine. Les FTN mettent en concurrence les territoires dans le cadre de la DIPP (Décomposition Internationale du Processus Productif) et de la DIT (Division Internationale du Travail). Les critères d’installation pour ces firmes sont les facilités d’accès aux matières premières ainsi que l’accès aux marchés. Elles ont une action de lobbying puissant dans la mondialisation surtout auprès de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et du FMI (Fond Monétaire International). (schéma rédigé Nutella sur Une production mondialisée)

1. Les Etats

Dans la mondialisation, les Etats ont pour rôle d’aménager leur territoire en créant des infrastructures de transport, des zones franches, en pratiquant des politiques économiques libérales et en favorisant l’intégration dans l’économie mondiale. Ils ont aussi comme pouvoir de régulation de la mondialisation en limitant les excès : freiner les délocalisations, empêcher l’uniformisation culturelle, assurer les besoins des populations et des entreprises grâce à la formation, l’éducation et la recherche. Les Etats s’organisent en associations régionales : l’UE (Union Européenne), MERCOSUR (en Amérique du Sud), l’ALENA (en Amérique du Nord) et l’ASEAN (en Asie du Sud-Est).

1. Les acteurs transnationaux

Les organisations internationales encadrent la mondialisation. L’OMC encourage les échanges et limite le protectionnisme. Le FMI assure la stabilité financière des Etats. La Banque Mondiale prête de l’argent aux pays en difficultés. Le G20 et le G8 sont des sommets informels constitués par les pays les plus riches.

Les organisations illicites constituent une mondialisation parallèle. Les trafics d’armes, de drogues, de contrefaçon et de contrebande ainsi que le monde des paradis fiscaux gèrent des flux matériels et financiers importants. Pour exemple, les flux liés aux drogues sont aussi importants que ceux liés au pétrole.

Les organisations non gouvernementales constituent des groupes de pression comme Boycott ou d’autres ONG comme Greenpeace.

Les médias participent eux aussi à la mondialisation en aidant à forger une opinion publique internationale.

1. Les flux de la mondialisation

1. Les flux humains

Les flux touristiques se sont multipliés par 40 depuis 1950, il y a eu plus de 1,1 milliard de touristes en 2015. Le tourisme est le secteur d’activité qui constitue 10% de la richesse mondiale, il est sensible aux crises et aux situations politiques. Les pays de la Triade dominent ces flux, 70% des déplacements de tourisme se font sur un même continent.

Les flux migratoires peuvent avoir trois causes différentes : les migrations économiques, le regroupement familial (surtout en Europe) ainsi que les migrations politiques qui sont la première cause de déplacement à cause des conflits. En 2015 il y a eu 250 millions de migrants dans le monde. Les zones de départ sont principalement situées en Amérique centrale, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Les pays d’accueil sont souvent ceux de la Triade, mais les migrations s’effectuent parfois même de pays du Sud à pays du Sud, comme en Asie ou dans les pays du golfe persique. Pourtant, la tendance est au repli et beaucoup de pays refusent d’accepter des migrants.

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