La monarchie constitutionnelle

La monarchie constitutionnelle :

La monarchie constitutionnelle est une brève période des institutions de l'histoire de France et de la Révolution française. Étape entre la monarchie absolue et la république, elle dure du 13 septembre 1791 au 21 septembre 1792.Comment la monarchie constitutionnelle devient un nouveau régime qui connait des difficultés puis chute ? La monarchie Constitutionnelle est monarchie dans laquelle les pouvoirs du roi sont limité (elle s’oppose en cela à la monarchie absolue), la république désigne un mode de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par des personnes élues. Tout d’abord nous parlerons de la monarchie constitutionnelle, ensuite nous aborderons le nouveau régime qui connait des difficultés avec le roi, enfin nous parlerons de la chute de la Monarchie Constitutionnelle.

La monarchie constitutionnelle : une première expérience politique

La révolution Française marque la fin définitive de la monarchie en tout cas dans son absolue, en effet, la France n’en a pas réellement terminé avec la monarchie, s’inspirant en cela de la monarchie anglaise, elle adopte ce que l’on nomme plus communément : La Monarchie Constitutionnelle, régime politique qui constitue une avancée démocratique par la nature de ses institutions même. Cette monarchie accorde une place centrale à une institution aujourd’hui omniprésente au sein de notre société contemporaine : L’assemblée Nationale appelée à l’époque : « La constituante ». Il est le résultat d’un lien désormais fondamental entre un Roi Louis XVI, et un peuple devenu Nation.

L’acte de naissance de cette Monarchie Constitutionnelle est établi le 3 septembre 1791 par l’adoption d’une Constitution qui est votée par les représentants du peuple Français (députés). Elle reconnaît la souveraineté de la Nation, sauf les personnes de couleur. Cette particularité préfigure déjà les luttes futures pour établir une liberté universelle.

Le 28 aout 1789 l’assemblée Constituante doit voter sur le droit de veto du roi qui permettrait à celui-ci de suspendre des propositions venant de l’Assemblée législative. Il se crée un positionnement, à droite, pour le veto du roi (En faveur du roi très chrétien, représentant de Dieu sur terre qui ne peut pas voir ses pouvoir restreints), à gauche contre le veto du roi (La souveraineté réside dans la nation, incarnation de la constituante).

L’échec du compromis avec le roi

En 1790-1791, les Français découvrent la vie politique. L’établissement de la Monarchie Constitutionnelle et de sa Constitution permet une réorganisation de la France (création des départements). L’unanimité semble régner. Il y a la fête de la fédération le 14 juillet 1790. Mais tout bascule lorsque Louis XVI refuse la limitation de son pouvoir telle qu'elle figure dans le texte de la constitution, et pour montrer son mécontentement il met son droit de veto à la plupart des textes votés par l’assemblée. Il désapprouve également la constitution civile du clergé, qui est pourtant une réforme importante de la monarchie constitutionnelle. Enfin, les souverains européens s'inquiètent du risque de contagion révolutionnaire, ce qui crée des tensions.

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