La guerre et les régimes totalitaires

 Thème 2 (chapitre 2)

La guerre et les régimes totalitaires

Partie I : La Première Guerre Mondiale : l'expérience combattante dans une guerre totale

Introduction : quelques éléments d'historiographie

▪Approche militaire et diplomatique dans les années trente

▪Après 2nd GM, analyses marxistes : liens entre révolution et guerre/ une approche du conflit « vu d'en bas » (les combattants)

▪Approche culturelle dans les années 80 : histoire de l'intime, de la mémoire du conflit, concept de la « culture de guerre » (comment les gens l'ont vu et l'ont vécu, la banalité de la violence, les historiens épluchent les cartes postales etc.)

▪Le concept de « brutalisation » (banalisation de la violence) : la 1ère GM devient matrice des totalitarismes et des génocides (le fachisme en Italie, le nazisme en Allemagne, qui prognent la violence)

▪Question actuelle : les combattants ont-ils consentis à la guerre (patriotisme, haine) ou sont-ils victimes d'une guerre imposée ? (rigueur de la justice militaire, culture de l'obéissance et pression de l'arrière)

Problématique retenue : Quelle a été l'expérience des soldats et comment cette expérience a-t-elle bouleversé durablement les sociétés européennes ?

I)La guerre des tranchées : une nouvelle façon de combattre.

    1)Un conflit européen qui se mondialise.

(le mot « nationalisme » change de définition selon le contexte)

Voir photocopie.

  2)La construction du consensus national.

(consensus : quand on est tous d'accord sur une chose : ici la guerre)

▪Départ des soldats en gare de Pau septembre 1914.

                        Sont-ils partis « la fleur au fusil » ?

▪ Peu de récalcitrants (1,5 % d'insoumis)

(qui se cachent pour ne pas aller à la guerre)

▪Certaines photos les montrent joyeux, mais il faut relativiser (certains semblent inquiets…)

▪Peu de pacifistes : les socialistes (J. Jaurès)

(pacifiste : contre la guerre)

(assassiné le 31 juillet 1915 par un nationaliste)

▪Un enthousiasme à nuancer : partent confiant mais l'inquiétude est visible. (photos bibliothèque nationale française, archives bruts)

Pourquoi cet élan patriotique ?

(photographies des « Unes » de journaux avant la guerre)

La propagande culpabilise, fait appel au sens du devoir et attise l'esprit de revanche. Vision d'une « guerre à l'ancienne » et courte (6 semaines!) alors qu'ils partent pour 4 années de combat qui feront 9 millions de morts et 6 millions d'invalides sur 73 millions de combattants.

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