La guerre et les régimes totalitaire au XXé siècle
Dissertation : La guerre et les régimes totalitaire au XXé siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tsukushi • 17 Janvier 2016 • Dissertation • 3 400 Mots (14 Pages) • 1 370 Vues
Thème 2 : La guerre et les régimes totalitaires au XXe siècle
Chapitre 1 : WW1, une expérience combattante dans une guerre totale
En août 1914 débute une guerre que l’on pense courte, mais qui dure finalement plus de 4 ans. D’abord circonscrite à l’Europe, elle prend rapidement une dimension mondiale, impliquant un nombre croissant d’Etats transformant totalement la vie des civils. Elle mobilise en effet, non seulement des armées de masse, mais aussi des sociétés tout entières, dans le cadre d’une guerre qui devient totale.
Quelles épreuves les combattants ont-ils endurés au cors d’un conflits effroyablement violent meurtrier ?
Comment la guerre totale transforme-t-elle l’expérience combattante ?
Cette « guerre industrielle » entraine beaucoup de changements: blessures physiques et morales différentes, modifications des paysages…
Il faut également gérer un deuil de masse : 10 millions de morts ( la plupart sont des jeunes soldats ), ce qui entraîne une modification de la démographie car ces hommes n’ont pas pu avoir d’enfants (modification de la société = mauvaise répartition en genre de la population ).
Cette guerre modifie bien la perception de la société, avec cette pensée que cela ne pourra plus jamais se produire, et par des personnes qui prône la paix ( traumatismes majeurs liés à la guerre ). C‘est ce qui arrivera dans les années 30, ce laissé allé qui n’a pu contrôler la colère de l’Allemagne et la WW2.
I/ Une violence qui brutalise les hommes au front…
A/ Une brutalisation de la guerre
1- Des causes techniques :
Dimanche 2 août 1914, l’Etat français appelle à la mobilisation générale et le tocsin retentit dans tous les villages de France. La guerre est déclarée; la plupart des français pensaient qu’elle ne durerait que quelques mois, à tort.
Une grande partie de cette guerre est dédié à la guerre de tranchée ( de position ) qui s’oppose à la guerre de mouvement.
Alors que rien n’avance, on décide de creuser des tranchées pour y habiter les soldats, que l’on protège à l’aide de barbelés. Le deux tranchées ennemis sont séparées par un espace nommé « no man’s land ».
Des assauts sont organisés pour s’approprier la tranchée adverse ou simplement éliminer le plus d’opposants possible. Certains soldats restent en arrière pour couvrir les troupes assaillantes à l’aide d’arme à feu, le plus souvent ce sont les tirs d’obus qui sont privilégiés, mais parfois dans leur avancement les soldats se retrouve corps à corps avec leur adversaire. Cette proximité avec son adversaire fait qu’il est plus difficile de le tuer, cette pensée s’avère comporter une brutalité chez le soldat.
Pour eux, le moment de l’assaut est le pire moment imaginable, très mortel, les obligeant parfois à tuer de sang froid un homme, un humain juste en face d’eux.
L’assaut s’achève par un moment de répit destiné à ramener les corps des soldats morts et blessés.
Schéma:
Etant donnée que l’industrie chimique allemande était très avancées, ils disposaient de gaz, « le gaz moutarde » étant la plus redoutable des armes utilisées pour nos poilus. Les troupes allemandes lâchaient dans les tranchées ennemis ces gaz, et les poilus, étant très mal protégés, étaient souvent touchés et brulés, ce qui les rendaient invulnérable face aux assauts et aux batailles au corps à corps qui succédaient avec les nettoyeurs de tranchées. En effet, les allemands se déplaçaient librement dans les tranchées contaminées, étant équipés de masques à gaz.
Cette forme de combats se rapproche d’un style barbare et primitif, certains soldats s’habituaient même aux combats et prenaient plaisir à tuer, deviennent fous, le sentiment de tuer étant une drogue dans ce contexte de mort au quotidien.
Ces soldats vivent dans ces tranchées des mois et des année durant, et développent un instinct animal à cause des violences permanentes, dans ces tranchées boueuses, insalubres et en tout temps ( neige, froid, pluie ).
En 1914, 70 à 80% des soldats blessés le sont par des obus, une nouveauté technologique durant la WW1. Une autre arme, la mitrailleuse, est beaucoup plus répandue parmi les troupes; elle n’est pas très précise mais est très rapide, entre 4000 et 6000 balles par minute. Il existe alors une grande diversification des armes durant la guerre, notamment la grenade (juste avant l’assaut ), le lance-flammes et les tanks ( création de Renault ). Et malgré la terreur provoquée par cette arme, les gaz moutarde ne constituent qu’ 1% des soldats blessés.
La notion de guerre perd peu à peu son sens puisqu’il ne s’agit, au bout d’un moment, que de bombardements, comme le montre assez bien la bataille de la Somme. Ces bombardements ne faisaient pas avancer le front et cause près de 75% des pertes totales, étant dû à la faible capacité de protection des soldats sur le champ de bataille.
Au contraire, l’assaut, hyper-traumatisant, n’est cependant pas fréquent et suit les démarches évoquées plus haut.
2-Des raisons culturelles :
Ces violences engendrées le sont pour des raisons culturelles. En effet, la guerre dans les années antérieures consistait à tuer son adversaire à bout portant : on connait donc l’identité de la personne assassiner, la mort à un visage qui peut troubler les troupes. Cependant avec les avancés technologiques et l’évolution de l’artillerie, il est maintenant possible de tuer de parfait inconnus, sans avoir à se préoccuper de la vie des assaillants. Il n’y a donc aucun contact direct avec l’ennemi.
Cependant, des phénomènes de fraternisation sont observables comme l’épisode du « Joyeux Noel » de décembre 1914, censuré par les hauts dirigeants de l’armées française. Ainsi le 24 décembre de cette année, des hommes sont sortis des deux côtés des tranchées afin de se serrer la main et se souhaiter un joyeux Noel sur le no man’s land. Cet incident remonte vers les Etats majors par le biais des lettres des soldats adressées à leurs familles et racontant certains fait surprenant durant ces courtes trêves. Les officiers prennent
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