La France en ville

La France en ville

La France est en ville car 4/5 français habitent dans une ville. La ville a tendance à grignoter la campagne. La métropolisation se caractérise par une concentration croissante de la population, de la richesse et des fonctions de commandement dans les agglomérations. Le processus concerne les villes à toutes les échelles mais à des degrés différents selon leur taille. (En premier Paris, les grandes métropoles …)

Le processus de métropolisation engendre des inégalités territoriales.

2. L’étalement urbain

Il contribue à la spécialisation de l’espace par ex : le cœur administratif se trouve au centre-ville, les zones industrielles dans la périphérie mais il y a aussi des contrastes spatiaux. On a une périurbanisation de plus en plus éloignée. On a eu une succession de politiques de la ville. On se penchera sur les espaces ruraux. On a 3 types d’espaces ruraux :

• Les zones rurales touchées par la périurbanisation qui permet une revitalisation démographique des villages
• Les zones rurales dévolues à l’agriculture intégrée au marché mondial.
• Les espaces ruraux défavorisés. Ils peuvent être revitalisés grâce à leur côté écologique et naturel. Ces régions reçoivent des aides européenne, régionale, départementale…

1. Une population de plus en plus urbaine

1. Une urbanisation qui a accentué les contrastes de la population

Comment expliquer cette urbanisation ?

Les révolutions industrielles ont favorisé cette urbanisation (villes minières). Il a fallu attendre 1930 pour que la France soit majoritairement urbaine. Aujourd’hui le taux d’urbanisation est de 82%.

Quelles sont les zones les plus urbanisées ?

Essentiellement l’île de France, anciens bassins industriels du nord de la France, triangle Lyon, Saint-Etienne, Grenoble , l’Alsace, littoral méditerranéen, le long des fleuves.

1. Une croissance urbaine qui n’a cessé de s’étaler

De 1945 à 1975, la croissance des villes s’est réalisée par expansion spatiale de la ville-centre avec construction de banlieues résidentielles, de zones industrielles et de zones commerciales et déclin du centre-ville.

Depuis 1975, on a un mouvement continu de périurbanisation avec l’allongement du trajet (migrations pendulaires). Le pavillon et l’automobile s’imposent comme le mode de vie de la classe moyenne.

Depuis 80 ans, la croissance démographique touche des espaces ruraux de plus en plus éloignés des grands centres urbains : périurbanisation

1. Les dynamiques régionales différenciées

L’agglomération parisienne concentre 19%  de la population française. La France est atteinte de macrocéphalie parisienne. Le rapport entre la 1ère et la 2ème agglomération est de 1 à 7.

1. Une inégale métropolisation des territoires

1. Une métropolisation parisienne

La métropolisation se traduit avant tout par le renforcement des pouvoirs des grandes villes (Paris accapare les fonctions de commandement politique, économique et culturel)

Paris est la capitale politique de la France avec toutes les grandes institutions et lieux de pouvoirs essentiellement dans le centre-ouest.

Paris est une capitale politique mais aussi internationale. C’est aussi la 1ère ville du congrès et il y a un grand nombre d’ambassades.

L’organisation des principaux réseaux de transport est en étoile, tout converge vers Paris. C’est une plateforme même à ‘échelle internationale.

Quelle métropolisation à l’échelle des régions

Les métropoles régionales en France ont un poids modeste à l’échelle européenne mais depuis 30 ans elles exercent une forte polarisation à l’échelle du territoire français. Ces métropoles sont les lieux de pouvoirs des collectivités territoriales. Elles sont aussi des acteurs dynamiques qui impulsent de politiques de développement économique. Parmi ces métropoles, 19 ont des statuts de pouvoirs exceptionnels.

Les métropoles dominent les structures de territoire à l’échelle régionale. Dans ces grandes métropoles on va trouver des services rares comme le CHU, les spécialistes, les universités…

Ces grandes métropoles possèdent des commerces spécialisés, des activités économiques innovantes. Ce sont des gisements d’emploi et enfin ces métropoles sont reliées par des infrastructures de transport rapide. Elles cherchent à renforcer leur fonction internationale et cherchent à se développer.

1. Un territoire inégalement marqué par la métropolisation

Les espaces à dominante rurale éloignés des grandes villes sont en marge de la métropolisation. On a en France ce qu’on appelle la diagonale de faible densité qui part des Ardenne jusqu’aux Pyrénées en passant par le massif central. Cette diagonale possède un réseau de villes petites et aux commerces non spécialisés mais pas au servies supérieurs. C’est une situation fréquente dans cette diagonale mais aussi à l’est et à l’ouest de la France. On a des espaces intermédiaires qui peuvent être victimes de l’effet tunnel s’ils ne bénéficient ni de gare ni d’échangeurs routiers. Nous voyons bien que les dynamiques métropolitaines de l’organisation du territoire français apparaissent comme les principaux déterminants. 

1. Aménager les villes : réduire les fractures sociales et spatiales

La grande pauvreté est inscrite dans les grandes métropoles. En 1994, célèbre appel de l’abbé Pierre. On s’est lancé dans la construction d’une cité HLM. A l’époque c’est un progrès car les appartements sont vastes.

Les cités sont mal desservies par les transports en commun. Les services de proximité sont en nombre insuffisant. A l’époque le désœuvrement de la jeunesse de ces quartiers. Avec l’enrichissement des français, ils quittent ces cités pour des pavillons et ils sont remplacés par des catégories plus modestes et un mélange de culture éthique. Avec les crises économiques, ces cités HLM deviennent des cités à problème. Les premières émeutes urbaines commencent en 1979 à Lyon. On a créé les ministres de la ville, on a fait du ripolinage (repeint les façades) mais le problème est le chômage et la qualification. La Courneuve est une zone urbaine sensible (ZUS) banale par le délabrement d’un habitat qui a eu son efficacité lorsqu’il y avait une pénurie de logements banale aussi par la violence quotidienne liée aux gangs, à la drogue mais rendu aussi célèbre par la promesse faite en 2005 par Nicholas Sarkozy. La cité des 4000 a été construite sur le territoire de la commune de Courneuve par l’avis de Paris via son office HLM afin de loger des populations que Paris ne voulait pas accueillir.

...