La Chine depuis 1949

En 1949, Mao Zedong remporte la guerre civile contre les nationalistes. La chine devient alors communiste. Mao s’impose comme L’homme fort du pays jusqu’à sa mort en 1976. Il le dirige en véritable dictature.

Sa politique est qualifiée de Révolution chinoise et s’inscrit dans un mode d’organisation social: il abolit la propriété privée de moyens d’échanges et de production au profit de la propriété collective.

Mao souhaite rompre les relations de la Chine avec les puissances qui ont tenté de la morceler. Il se ferme au commerce international et a l’influence occidentale. Pour redresser son pays qui fait face à une crise économique, Mao adopte de nouvelles mesures socialistes : nationalisation des entreprises, réorganisation de l’administration... fiscale Mao n’hésite pas à user de la répression lorsqu’il en juge nécessaire

Face à l’influence de Taïwan, soutenue par les États Unis et le monde, la chine doit choisir un camp dans un contexte de guerre froide. Elle s’allie à l’URSS qui lui fournit de l’aide matérielle, financière et militaire. La Chine adopte ainsi le modèle stalinien.

Mao met en place une dictature du prolétariat au parti unique et s’aide de la propagande et du culte de la personnalité pour mieux mobiliser la population.

Mao met en place une politique de développement, avec la construction d’infrastructures (barrages, routes) et l’industrialisation forcée. Cette politique est notamment appliquée lors du « Grand bond en avant » (1959, 1960) initié par Mao, qui plonge le pays dans la famine et entraîne des révoltes réprimées dans la sang.

Malgré l’échec de la politique, la Chine se développe et fait même l’acquisition de la

bombée atomique en 1964.

Grâce à ces avancées, la Chine réussit à mettre un pied dans les relations internationales, tout d’abord sur le continent asiatique, où elle souhaite devenir un pivot stratégique. Elle n’hésite pas à affronter les puissances occidentales. Elle soutient l’URSS et envoie des soldats en Corée pour combattre les américains. De même elle est contre la colonisation française en Indochine et envoie des aides matérielles au Viêt-minh pour les aider dans la lutte pour l’indépendance. La Chine est un acteur décisif dans la résolution du conflit en 1954.

A la mort de Staline, la Chine commence à se détacher de l’URSS. Mao critique le nouveau dirigeant, Gorbatchev, et sa politique réformiste, qui abolit les camps de concentration et le culbute de la personnalité. Il l’accuse de déstalinisation, et considère les accords de co existence pacifique entre l’URSS et les États Unis comme un acte de haute trahison de la part des soviétiques. Ma

Chine et l’URSS rompent leur alliance en 1960 et sont désormais rivaux.

Dans les années 60, la chine sais qu’elle ne peux concurrencer les puissances que sont les États Unis et l’URSS. Elle crée donc une « troisième voie » qui inclue tous les pays du tiers monde, qui ne souhaitent pas prendre parti à la guerre froide. La conférence de

Bandung, tenue en Indonésie en 1955, réunit tout ces pays. La chine tente alors de s’imposer comme le libérateur du tiers monde, puisqu’elle affirme être anti-colonialiste, et aide de nombreux pays africains, comme l’Angola

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