L’Outre-Mer français, une France en miniature ?
Étude de cas : L’Outre-Mer français, une France en miniature ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oliviarobert1999 • 13 Janvier 2016 • Étude de cas • 2 013 Mots (9 Pages) • 1 406 Vues
[pic 1] | Références du devoir Matière : histoire-geo Code de la matière : HG13 N° du devoir : 5 (tel qu’il figure dans le fascicule devoirs) Pour les devoirs de langues étrangères, précisez LV1, LV2 ou LV3 : doubleclic |
Vos coordonnées Indicatif : 2144003271 Nom : ROBERT Prénom : OLIVIA Ville de résidence : LIMELETTE Pays (si vous ne résidez pas en France) : BELGIQUE |
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Sujet : « L’Outre-Mer français, une France en miniature ? »
La France d’Outre-mer est mal connue des Français métropolitains. Les médias ne s’y intéressent bien souvent qu’en cas de crise majeure ou de catastrophe naturelle. Pourtant plus de deux et demi millions d’habitants vivent sur ces espaces éparpillés aux quatre coins du globe : les départements d’outre mer (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion, Mayotte) et les pays et territoires d’outre mer (Wallis et Futuna, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon).
L’Outre-mer serait-il une France en miniature ? Quels sont les différences et les points communs entre les territoires ultra-marins et la métropole ?
Nous tâcherons de répondre à ces interrogations à l’aide des documents proposés et de nos connaissances. Le premier document est un texte intitulé « La France d’Outre-mer, approche générale », provenant de la Conférence de 2005 et du site internet très fiable, café-geo.net, rassemblant une communauté de géographes. Le second document qui traite plus spécifiquement de l’île de La Réunion (« La Réunion, département français du Sud-Ouest de l’océan Indien), est tiré d’un article de la revue Population et Avenir de 2001.
Tout d’abord, les Outre-mers se différencient de la métropole par leurs caractères physiques : éloignement, isolement, types de climat et de risques naturels... Tous ces éléments conjugués en font des espaces atypiques aux yeux de l’Hexagone. Commençons par l’éloignement : par exemple, les Antilles françaises se situent à 6800 kilomètres de Paris tandis que la Polynésie s’en éloigne de plus de 16.000 kilomètres. Outre la métropole, ces territoires peuvent sont aussi très éloignés des partenaires économiques régionaux les « plus proches » : ainsi 5000 km et 6000 km séparent la capitale polynésienne Papeete de l’Australie et des Etats-Unis. L’insularité constitue un autre facteur d’isolement, à l’exception de la Guyane. Pire, pour certains territoires, l’insularité se conjugue avec un grand émiettement : la Polynésie française compte ainsi plus d’une centaine d’îles dans cinq archipels dispersés sur de plus 2,5 millions de km² ! Un territoire grand comme l’Europe occidentale dans lequel toutes les formes du développement (ex : accès aux communications, à l’éducation, à la santé) requièrent des prouesses logistiques et des investissements parfois massifs. Ensuite, le climat de l’Outre-mer diffère de celui de la métropole : en dehors de Saint-Pierre-et-Miquelon situé dans la zone tempérée-froide, tous se localisent dans la zone intertropicale. Bien que rythmé par des saisons plus ou moins humides, il y fait globalement chaud toute l’année. Cette situation géographique les place dans une zone où l’aléa cyclonique n’est pas rare. La Réunion, les Antilles et le Sud de la Polynésie sont fréquemment balayées par des cyclones, mais les préjudices sont plus matériels qu’humains grâce à l’efficacité des systèmes de prévention. Comme l’indique le document 1, « le cyclone Dina, avec ses vents à 270 km/h, a fait des millions de dollars de dégâts, mais aucun mort ». L’Outre-mer s’expose à d’autres aléas, peu connus de la métropole comme les séismes ou le volcanisme. L’éruption de la Montagne Pelée en Martinique au début du siècle dernier a traumatisé la population, causant des dégâts matériels et humains épouvantables. De plus, leurs caractéristiques physiques font qu’ils rencontrent des difficultés au quotidien telles que « l’approvisionnement en eau ou en électricité ». Les petites îles basses (par exemple, les « Tuamotu » ou « Saint-Barthélemy ») ne possèdent pas toujours de nappes phréatiques et n’ont pas les moyens d’obtenir et de stocker facilement de l’eau. Il faut alors la récupérer sur les toits ou financer des usines de désalinisation. En somme, les contraintes physiques posent de réels problèmes à l’aménagement du territoire pour la construction d’infrastructures, de quelque nature qu’elles soient.
Ensuite, les différences résultent de la composition et de l’évolution démographique. La spécificité des DOM tient au fait que ces "vieilles colonies" ont connu l'Ancien Régime et l'esclavage, et que leur peuplement actuel est presque complètement le résultat de la colonisation par l'appropriation de terres inhabitées (Réunion), la disparition des premiers occupants (Antilles) ou la marginalisation des populations autochtones (Guyane), contrairement au reste de la France. La population des Outre-mer est donc fortement métissée, les populations ayant des origines variées. Par exemple, à La Réunion « les Cafres (…) représentent plus de 33% de la population (…), les Blancs descendants des colons 25%, les métropolitains récemment installés 5% et les populations indiennes 25%. Les descendants chinois sont 5%, les indo-mauriciens 5% » (document 2). L’importance des flux migratoires dans ces espaces relativement développés par rapport à leur environnement régional vient encore diversifier la population. Les Comoriens sont de plus en plus nombreux à s’installer, légalement ou clandestinement, à Mayotte ou à La Réunion. Il en est de même dans les Antilles et la Guyane française, convoitées par les Haitiens ou les Latinos-américains (Guyana, Surinam). La croissance démographique des Outre-mer est plus soutenue qu’en métropole. Le document 2 nous rappelle que les femmes réunionnaises font en moyenne 2,5 enfants plaçant leur île « nettement au-dessus des chiffres de la métropole ». Plus généralement, les départements et territoire d’outre-mer sont ceux qui affichent les plus forts taux de croissance démographique. En l’espace d’un siècle, leur population a quadruplé, passant de 600.000 à 2,4 millions d’habitants. Ce phénomène s’explique par le fait qu’ils soient rentrés plus tardivement dans la transition démographique qu’en métropole. Cependant, on observe une légère baisse de la croissance démographique ces dernières années.
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