L’Europe et les premiers géographes Arabes
Commentaire de texte : L’Europe et les premiers géographes Arabes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Xlisx_26 • 8 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 2 303 Mots (10 Pages) • 587 Vues
Commentaire :
« L’Europe occidentale chez les premiers géographes arabes »
L’Europe occidentale est très vaste. Composée de plusieurs royaumes, tous plus différents les uns des autres, elle se structure autour d’une diversité conséquente bien que certains points les relient tout de même. La vision des premiers géographes arabes en arrive à nous questionner sur ces fameuses ressemblances et disparités dans le monde occidents. Notamment en explorant trois lieux différent: le royaume des Francs, la ville de Rome puis le pays d’Irlande. Qui sont ici recueillis dans trois textes différents, extraits d’anales, ou bien de livre tirés eux mêmes de documents historiques traduits. Chacun de ces écrits sont issu d’un même auteur à l’exception de celui sur la ville de Rome, écrit par Ibn Khurradadbih dont le livre dont il provient s’intitule « Description du Maghreb et de l’Europe au IIIè/ IXè siècle ». Auteur né d’une riche famille Perse en l’an 820 au Grand Khorassan, Géographe, Historien et musicien, ses enseignements son diverses et variés. Il ne se limite pas à ces simples acquis puisque plus tard il devient même chef des postes et espion au service du calife. Rôle qui l’emporte les années suivantes dans l’écriture d’un livre descriptif « Livre des Routes et des Royaumes », ce après quoi il décède en 912. Cependant des textes étudiés, nos deux autres extraits sur le royaume Franc et le pays d’Irlande sont d’un autre auteur nommé Ibrahim ibn Ya’qub. Explorateur et écrivain né en l’an 912 à Tortosa, ses origines sont vagues, entre juif et musulman les historiens en débattent. Il est surtout connu pour la rédaction d’un compte rendu sur son voyage en Europe occidentale. C’est au même moment que le début du règne du calife Ahmad Ibn Touloun, en 870, que sont publiés les écrits sur ces voyages d’Europe. Dans un contexte de floraison culturelle, de découvertes de nouvelles civilisations, dans un but de recherche de sur l’autre qui entoure ce monde. Alors que les pays occidentaux affronte des crises politiques et économique. Le texte porté à mon étude m’a permis de me demander quel point de vue les premiers géographes arabes adoptent-ils sur l’Europe occidentale ? Les travaux de ces premiers géographes ont-ils été élément déclencheur en matière d’élargissement des savoirs ?
Dans un premier temps je vais parler des géographes arabes partis à la découverte des pays occidentaux, ensuite je parlerai de la description faite par les premiers géographes arabes de ces mêmes pays marquant la confrontation entre religions et cultures puis pour finir, je parlerai de ce qui a motivé les premiers géographes arabes à mettre en oeuvre ce voyage.
- Les géographes arabes, à la découverte des pays occidentaux
- La découverte de terres inconnues
Si dans l’antiquité la géographie était grecque, au moyen âge elle est arabe. Cette époque occupe une importante place dans l’histoire de la géographie, c’est a cette période que de grandes découvertes ont été faites et que de nombreux territoires ont été explorés. Ibn Khurradadbih était chef de la poste, par conséquent il avait une grande connaissance de son territoire et des provinces de l’empire. Il avait l’habitude de centraliser des informations puis de les diffuser, il était curieux et à la recherche de savoirs divers et variés. Les premiers géographes arabes dont il faisait partie, ont entrepris des voyages dans des terres qui, en plus d’être très éloignées de leur pays, leur étaient complètement inconnues. Pour entreprendre ces voyages, ils ont pu compter sur les nouvelles méthodes de navigation apparus à cette époque et sur certains apports de l’étranger. En effet, la navigation se faisait autrefois à vue, on se référait au vent, qui était le moteur, mais également le guide du navigateur pour parvenir à suivre un itinéraire donné en observant les traces imprimées sur la mer. Le travail de l’astronomie par les arabes a permis de faire évoluer ces techniques de navigation. Autrefois l’étude du ciel ne se limitait qu’a une étude du lever et coucher des astres pour découper l’année. Mais après l’assimilation de connaissances étrangère comme celles de doctrines astronomiques hellénistiques indienne et perses entre 700 et 825, des recherches intenses ont notamment permis la réception et l’amélioration du système de Ptolémée un peu plus tard entre 825 et 1025, ces recherches ont eu un impact sur la navigation. Un outil de mesure appelé « Kamal » a été crée par les navigateurs arabes dès la fin du 9 siècle et a été adopté par la suite par d’autres navigateurs. Cet outil de navigation céleste permettait de mesurer la hauteur des astres au dessus de l’horizon afin de déterminer la latitude de l’observateur. Il a été le premier pas vers l’utilisation des méthodes quantitatives dans la navigation. Tous ces éléments ont permis aux premiers géographes arabes de se rendre sur des territoire très éloignés du leur à la recherche de savoirs.
b) Des terres pleines de richesses
Lors de leur grands déplacements vers ces territoires inconnus, les premiers géographes arabes ont découverts de nombreuses ressources et richesses propres à ceux-ci et complètement différentes de leurs. En effet ces voyages se sont montrés très enrichissant puisqu’ils leur ont permis de découvrir l’existence de fruits, de céréales, d’animaux, de plantes, de fleurs, de produits et de minéraux qui n’existent pas sur leur territoire, et pour cause les climats y sont bien différents. Lors de la découvert des pays Francs Ibrahim Ya’qub al-Turtusi souligne les températures très froides, vives et le caractère rude du climat sur ces territoires dont il n’avait pas l’habitude. Les arabes avaient d’ailleurs pour coutume de penser que les lieux habités par les populations avaient une influence sur ses habitants. Aboul-Hansan-Ali Massoudi est un célèbre écrivain arabe, il a lui aussi voyagé dans le but de consigner une multitude de renseignements et d’observation. Durant ces voyages à travers tout le monde islamique depuis la Malaisie et la chine jusqu’à Madagascar et l’Espagne, il a lui aussi constaté l’existence de richesses et ressources propres à ces différents territoire restant inconnues aux yeux des communautés arabes. Durant ses nombreux voyages très enrichissants, il a examiné et comparer les opinions sur l’origine du monde. Ces voyages ont permis aux arabo-musulmans d’apprendre à connaître d’avantages les autres civilisations et leurs cultures afin d’enrichir leur savoir.
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