Jules Renard, « Le Cygne », Histoires naturelles, 1896
Commentaire de texte : Jules Renard, « Le Cygne », Histoires naturelles, 1896. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dkzeiodj • 14 Février 2016 • Commentaire de texte • 547 Mots (3 Pages) • 3 677 Vues
Texte n2 : Jules Renard, « Le Cygne », Histoires naturelles, 1896
L’auteur met en scène un narrateur qui décrit les gestes d’un cygne proche d’un bassin d’eau.
Pourquoi l’auteur identifie t il le cygne à l’humain ?
Quel est l’intérêt et l’originalité de ce texte ?
Question n1
Le cadre décrit par Renard est considéré comme apaisant, on y découvre un endroit marécageux où un cygne est calmement en train de chercher à manger dans un lac : « bassin ». On remarque une certaine tendance de blanc qui fait référence à la pureté notamment « nuage en nuage » ; « coussin de plumes » ; « eau ». Le lecteur a l’impression d’un environnement pur et sans risque. La façon dont est écrit le texte est en aucun cas une poésie. Cependant, plusieurs éléments nous font rappeler ce genre littéraire. Par exemple les sensations et les expressions. Le narrateur nous dévoile un univers mystérieux où le cygne est confronté à lui-même pour se nourrir. De plus, le rythme nous rappelle celui de la versification. A lieu des phrases courtes, où les sonorités se rapprochent : « bec »-« neige ». On remarque aussi la présence de comparaison/métaphore où l’auteur mélange le sens propre du sens figuré « tel un bras de femme sort une manche » et « comme une oie ». Les assonances et ces éléments rappellent le cadre poétique.
Question n2
Le cygne est confronté à des situations où l’Homme peut y être aussi. Notamment la faim et le désir de se procurer à manger. La description du narrateur montre en effet des verbes qui peuvent être attribués aux humains notamment « bouger », « naître », « regarder ». De plus le mot « col » rappelle une partie du corps humain se qui procure un effet de personnification de la part de l’auteur. Le groupe nominal « coussin de plumes » rappelle l’utilisation d’oreiller par les humains pour dormir. Le verbe glisser employé au début du texte est plus souvent utilisé pour un Homme que pour un animal. La portion de phrase « un bras de femme sort d’une manche » nous décrit une action, par exemple lorsqu’une femme enfile un manteau, ici est décrit la partie du vêtement recouvrant le bras. Tous ces éléments nous montrent une comparaison ou la superposition du cygne qui est un animal a l’être humain.
Question n3
Le narrateur décrit a première vue une action du cygne. Celle-ci est mal interprétée. En effet le narrateur pensait que le cygne était à la recherche de nuage pour se nourrir, ce qui provoque une réaction d’incompréhension chez le lecteur. La phrase « mais qu’est ce que je dis ? » remet en quelque sorte le narrateur dans le droit chemin. A ce moment le lecteur comprend alors le défaut du narrateur et son erreur commise. La description précise des onze premières lignes a en quelque sorte été discréditée par sa réaction a la ligne suivante. On a l’impression que l’auteur a voulu résumer les onze premières lignes. Son résumé serait alors les deux dernières lignes du texte. La mauvaise interprétation du narrateur qui croyait que le cygne se nourrissait de nuage est ridicule, c’est cet élément qui provoque un effet comique. Les deux dernières lignes nous montrent le résumé simple de l’action qu’effectue le cygne.
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