Estuaire de la Loire
Étude de cas : Estuaire de la Loire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pourquoips • 23 Février 2016 • Étude de cas • 810 Mots (4 Pages) • 1 928 Vues
L'estuaire de la Loire
L'estuaire de la Loire est le point de rencontre des eaux marines et des eaux douces, ont y trouve donc climat humide et un écosystème favorable au développement d'espèces végétales ou animales sauvages. Cependant, c'est aussi un endroit stratégique qui subit des pressions anthropique de plus en plus nombreuses. L'estuaire de la Loire est donc un milieu fragile, à la recherche d'un équilibre entre développement et protection de l’environnement.
L’estuaire de la Loire est un milieu naturel qui depuis 1965 notamment, avec le choix de faire de Nantes et de Saint Nazaire deux métropoles de l’Ouest, se transforme en un milieu artificialisé pour permettre le développement des activités portuaires et économiques : certaines sections ont donc été endiguées, d’autres approfondies pour que de grands navires puissent accéder au port. Si le lit du fleuve en lui-même a été modifié, ses alentours l’ont été également. Entre l’aménagement des marais pour l’agriculture, les différents terminaux du port et l’élargissement des agglomérations ainsi que celui de leur zone urbaine, le milieu naturel qu’était l’estuaire de la Loire subit de plus en plus de pressions anthropiques. Ce sont d'ailleurs la périurbanisation et l’extension des axes de communication qui sont aujourd’hui les principaux responsables de l’artificialisation de l’estuaire et de la mise en danger des écosystèmes, et non l’activité portuaire. De plus l’agriculture industrielle intensive très présente autour de l’estuaire, entraîne un rejet d’engrais et de pesticides important qui menace la qualité de l’eau et des sols. Et même si certaines pressions semblent en régression, plusieurs projets d’aménagement sont envisagés (aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, agrandissement ou création de centrales, ou encore des installations visant à accueillir de plus gros pétroliers) malgré l’importance de leur impact sur l’environnement de la Loire. L’estuaire de la Loire est donc, du fait des fortes et nombreuses pressions anthropiques, un milieu de plus en plus artificialisé.
Même si les pressions anthropiques sont de plus en plus nombreuses, l'estuaire de la Loire est habité par une réelle volonté d’être protégé, ainsi plusieurs dispositifs ont été mis en place afin de protéger ou de conserver certains espaces naturels qui abritent une faune et une flore particulièrement riche. En effet, la plupart des zones naturelles telles que le Marais de Guérande, la parc naturel régional de la Brière ou le lac de Grand-lieu sont des sites «Natura» où les espèces et les habitats menacés sur tout le territoire européen sont préservés et coexistent de façon équilibrée avec l’activité humaine. Des réserves naturelles et des réserves de chasse favorisent d'une part le développement de la faune et la flore et le développement durable de la chasse. On remarque aussi que 4 arrêtés de protection de biotope ont été appliqués sur le territoire afin de protéger les milieux peu exploités par l'homme et qui habitent des espèces animales ou végétales sauvages. Il y a aussi les espaces concernés par la convention Ramsar de 1971 comme le marais de la Brière et d'autres espaces naturels, ou les zones humides d'importance internationale sont protégées. Le littoral est aussi concerné par cette arsenal législatif visant la conservation de l'estuaire avec l'intervention du Conservatoire du littoral sur 9 sites. C'est aussi grâce à des démarches de développement durable et des initiatives auprès des usagés telles que la restauration des marais estuariens et à long terme, du fleuve en aval de Nantes, la gestion de la qualité des eaux et la répartition des richesses aquatiques que la «capitale verte» a reçu le label d'Ecocité. C'est donc d'une protection qui se veut globale dont dispose l'estuaire de la Loire.
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