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Enjeux géopolitiques du développement durable

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Par   •  3 Janvier 2017  •  Fiche  •  1 559 Mots (7 Pages)  •  960 Vues

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Enjeux géopolitiques du développement durable

Pour parler de développement durable, nous devons parler du rapport Brundtland qui est traduit en version française, pour le Québec, depuis 1988. Ce rapport est très varié, il parle de plusieurs préoccupations comme de la rareté des ressources, de l'environnement, de technologie, de pauvreté, d'économie, etc.

Toutes les générations sont responsables du développement durable qui est même devenu un objet diplomatique.

Aux origines d’une expression

Avant l'arrivée du rapport Brundtland, il y a eu la création du programme des Nations Unies qui avait comme mission de réunir les pays riches et les pays pauvres pour coordonner leurs interventions de protection de l'environnement mondial. Le côté négatif, du programme des Nations Unies, était une absence de règles communes, ce qui donna comme résultat l'impossibilité d'une harmonisation sur plusieurs points (lois, politiques, sciences, etc.). Son côté positif était formé de deux mouvements différents : la dénonciation de la ponction incontrôlée sur les ressources environnementales et il dénonçait les effets contre-productifs du productivisme des « trente glorieuses » et d’une rationalité instrumentale déconnectée de finalité collective.

Mais, comme il existait un conflit entre les environnementalismes et développementismes au niveau du message croissance zéro du Club de Rome et la préservation des écosystèmes, sur le fait que les pays occidentaux devraient diminuer leur niveau de vie matérielle et que les pays du Tiers-Monde devaient se résigner à garder un stock de ressources fixe. C'est ce qui apporta une impasse, car il ne peut y avoir de protection de l'environnement planétaire sans participation de tous les pays. Avec l'interruption de ce mouvement par le président Reagan, vint par la suite le rapport Brundtland pour relancer l'importance de l'environnement et des biens publics globaux.

Historique des alertes et des négociations internationales (1970-2001)

Plusieurs différentes alertes furent répertoriées au fil de ces années : marées noires, la guerre du Kippour…L'alerte nucléaire qui est un premier choc pétrolier apporte de la tension sur les ressources de pétrole, car on ne dispose pas de substituts massifs à son utilisation comme carburant liquide. Comme les États-Unis sont un très gros importateur de pétrole, leur sécurité dépend de l'instabilité du Moyen-Orient qui eux peuvent jouer avec la hausse du prix du pétrole.

Par la suite est apparu l'électronucléaire (alternative au pétrole) qui cristallisa un mouvement de rejet sur simple présomption de risque avec des conséquences limitées, les accidents de Windscale et d’Idaho Hills, l'accident majeur de Kystym, l'incident de Three Miles Islande et la catastrophe de Tchernobyl, mais avec les difficultés de financement et de gestion industrielle. À cause de différents risques sur l'environnement, notamment effets de seuil des rayonnements ionisants et épidémiologie des cancers, il en résulte alors un échec.

L'alerte à la mort des forêts causée par les pluies acides émises par les centrales électriques fut un dossier qui évolua jusqu'au Protocole d'Helsinki où treize pays s'engagèrent à baisser leurs émissions. Des règles furent donc imposées, comme la pose de pot catalytique et d'essence sans plomb.

L'alerte à l'ozone avec les normes sur le bruit a suffi à retarder le permis d'atterrissage du Concorde sur le sol américain et provoquer son échec commercial. Différentes études montrèrent que les CFC libèrent du chlore qui attaque l'ozone. Certains pays interdirent les CFC dans les aérosols. Avec des photos satellitaires qui ont révélé le trou d'ozone sur l'Antarctique, la

Convention de Vienne (1985) fut prise plus au sérieux et on n'a vue part la suite un exemple de progrès technique induit par une attitude de précaution ce qui nous conduira à l'arrêt de toute production de CFC dans l'OCDE et aménagera la transition pour les pays en développement avec l'Accord de Copenhague.

L'alerte au changement climatique, c'est le CO2 qui est en cause et, en l’absence de substitut massif propre et bon marché aux énergies fossiles, on touche au cœur de notre système industriel et de nos modes de vie. Lors de la Conférence mondiale de l'énergie en 1989, les ÉtatsUnis n'avaient de choix qu’entre le maintien d’un contrôle diplomatique et militaire du MoyenOrient et des transformations de comportement énergétique. Avec une coordination internationale pour baisser le prix du carbone cela permettrait d'avoir des transformations sans nuire à l'économie américaine.

En 1988, Bush senior appuya le lancement de la négociation « Climat » et la création du GIEC (Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat). Par la suite, la Conférence de Rio apporta la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre, et un principe de responsabilité commune, mais différenciée. Après l'élection de Clinton, et le Protocole de Kyoto, en 1997, les pays développés prirent des engagements de réduction de ce gaz à effet de serre

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