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ETUDE DE LA PARENTE ENTRE LA CIVILISATION EGYPTIENNE ET LE RESTE DE L’AFRIQUE :EXEMPLE DU SENEGAL

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Par   •  7 Janvier 2017  •  Fiche de lecture  •  2 347 Mots (10 Pages)  •  23 559 Vues

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ETUDE DE LA PARENTE ENTRE LA CIVILISATION EGYPTIENNE ET LE RESTE DE L’AFRIQUE :EXEMPLE DU SENEGAL

PLAN

INTRODUCTION (P1)

I- La civilisation Egyptienne (P1)

1-L’organisation sociale (P1 à 2)

2-L’organisation politique (P2)

3-La religion (P2 à 3)

4-L’art égyptien (P3)

II- La civilisation dans le reste de l’Afrique

1-L’organisation sociale (P3 à 4)

2-La structure politique (P4)

3-La religion (P4 à 5)

4-L’art (P5)

III- Les similitudes entre la Civilisation Egyptienne et celle dans le reste de l’Afrique

1-La hiérarchisation sociale (P5 à 6)

2-La linguistique (P6 à 7)

3-Les coutumes (P7 à 8)

4-Les sciences (P8 à 9)

CONCLUSION (P9)

Introduction

La civilisation égyptienne après plusieurs années d'études a été l'objet d'un rapprochement avec le reste de l'Afrique. Les historiens ont pu découvrir des similitudes entre les civilisations égyptiennes et du reste de l'Afrique. L'étude de cette parenté se fera donc autour de 3axes : la civilisation égyptienne, la civilisation dans le reste de l'Afrique et enfin les similitudes.

I- La civilisation Egyptienne

La civilisation égyptienne est une des plus anciennes civilisations du monde. Elle est née le long du bassin du Nil, le plus grand fleuve africain qui se jette dans la mer Méditerranée. Au début du IIIème millénaire av. J.-C., l'Égypte, jusqu'alors divisée en deux royaumes, est unifiée par Ménès qui fonde la Ière dynastie, et la ville de Memphis. Cette période se prolonge avec la IIème dynastie (jusqu'à 2650 av. J.-C.).

1-L’organisation sociale

La société égyptienne est très stratifiée et le statut social de chaque individu est expressément affiché. Les agriculteurs constituent la grande majorité de la population bien qu'ils ne détiennent la propriété ni de leurs produits, ni de leurs terres. Les agriculteurs sont aussi soumis à un impôt sur le travail et sont obligés de travailler sur les projets d'irrigation ou de construction via un système de corvées. Les artistes et les artisans ont un statut plus élevé que les agriculteurs même s'ils sont eux aussi sous le contrôle de l'État. Les scribes et les fonctionnaires forment la classe supérieure dans l'Égypte antique, désignée sous le nom de « classe au pagne blanc » en référence aux vêtements de lin blanc qu'ils portent pour indiquer leur rang. Cette classe supérieure met en évidence son statut social dans l'art et la littérature. Juste en dessous de la noblesse se trouve les prêtres, les médecins et les ingénieurs.

Les Égyptiens de l'Antiquité considèrent les hommes et les femmes comme égaux devant la loi, quelle que soit la classe sociale. Comparés à leurs homologues de la Grèce antique ou de Rome, les Égyptiennes bénéficient d'une grande liberté et de la possibilité de se réaliser sur le plan personnel. Plusieurs femmes dont Hatche et Cléopâtre accèdent même au pouvoir suprême, alors que d'autres exercent un pouvoir religieux en tant qu'épouses d'Amon.

2-L’organisation politique

L'Égypte antique est une monarchie théocratique. Bien plus qu'un roi, le pharaon est à la fois l'administrateur principal, le chef des armées, le premier magistrat et le prêtre suprême de l'Égypte. En effet, le Pharaon avait une mission à remplir : mettre en œuvre la règle de Maât sur Terre, c'est-à-dire assurer l'harmonie entre les hommes et le ciel, être garant de la morale de son peuple, contribuant ainsi à assurer son éternité. Pour exercer son contrôle sur les terres et les ressources, le pharaon s'appuie sur une administration composée de fonctionnaires qui gère ses affaires au quotidien. Cette administration est dirigée par son homme de confiance, le vizir, qui agit comme représentant du roi et coordonne l'arpentage des terres, le trésor, les projets de construction, le système juridique et les archives.

Le territoire égyptien est découpé en quarante-deux régions administratives, appelées nomes, qui sont chacune régie par un nomarque, responsable devant le vizir de sa compétence. Les temples constituent l'épine dorsale de l'économie égyptienne. Ainsi, les temples sont non seulement des lieux de culte mais ils sont également responsables de la collecte et du stockage des richesses de la nation dans un système administré de greniers et de trésoreries qui redistribuent les céréales et les biens.

3-La religion

Les Égyptiens étaient polythéistes. C'est-à-dire qu’ils étaient dotés de nombreux et étranges dieux. Ils sont donc innombrables. Vers 1365 avant J.-C., le Pharaon Aménophis IV (Akhenaton) a tenté d’imposer un dieu unique, Aton, mais sans succès. Les dieux ont une apparence étrange. Certains sont représentés sous une forme humaine, mais la plupart prennent un aspect animal ou portent une tête d’animal sur un corps humain.

Pour éviter que le temps ne se dérègle, que la crue ne disparaisse, ou que la famine ne s’installe, les Égyptiens rendaient un culte aux dieux. Tous les Égyptiens font des offrandes, des prières et respectent de nombreuses interdictions, comme celle qui consiste à ne pas faire de tort à l’animal préféré du dieu. Mais l’essentiel du culte a lieu dans des temples monumentaux où seuls le Pharaon et les prêtres peuvent y pénétrer.

4-L’art égyptien

Pendant plus de 3 500 ans, les artistes Égyptiens adhèrent aux différentes formes artistiques et à l'iconographie développée sous l'Ancien Empire. Celles-ci suivent un ensemble strict de principes qui ont résisté à l'influence étrangère

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