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Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation.

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Par   •  26 Avril 2021  •  Cours  •  4 032 Mots (17 Pages)  •  2 192 Vues

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Chapitre 2 :Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation.

Introduction :

Après avoir vu les espaces maritimes dans la mondialisations, on peut étendre notre horizon à tous les territoires de la planète. Le monde est dans un mouvement perpétuel, il y a des dynamiques qui impactes tous les territoires à différentes échelles : les continents, les aires continentales (parties particulières de continents), les régions au niveau mondial, les pays, les parties de pays, les villes, les quartiers,…

Cependant, il ne faut pas penser que les liens qui existent dans la mondialisation se résume que à de la coopération, ils sont source de tensions parfois très vives, évolutives, plus ou moins localisées mais la mondialisation fait que toutes coopérations et toutes tensions a souvent des répercussions internationales. De plus, étudier la mondialisation à partir des territoires nous permet aussi de mieux saisir les inégalités.

Quels sont les intégrations et coopérations territoriales liées à la mondialisation et leurs conséquences ?

Nous entrerons très logiquement et simplement dans cette question, par les aspects territoriaux puis nous insisterons sur les coopérations et les tensions avant de voir le cas particulier de la France.

I) L’inégale intégration des territoires dans la mondialisation.

A) Des territoires hiérarchisés

1) Un monde multipolaire et en évolution constante

Étude de cas sur la Russie et sur l’Asie du Sud-Est :

Depuis la fin de la guerre froide, le monde est devenu multipolaire d’un point de vu politique, il n’existe plus seulement deux camps qui s’affrontent et qui contrôlent plus ou moins les conflits de la planète (monde bipolaire, URSS contre Etats-Unis). Aujourd’hui on retrouve une multiplication des puissances et des conflits qui sont difficiles à contrôle. D’un point de vue économique le monde est aussi multipolaire

Finalement, les états jouent toujours un rôle économique plus ou moins marqué selon leurs contexte et leur choix mais ils doivent aujourd’hui compter avec les firmes transnationales qui sont très puissantes mais aussi une mobilité difficile à contrôler des capitaux, des produits, des informations, des innovations technologiques. Cela s’appelle la mondialisation et les états sont obligés de faire avec qu’ils le veuillent ou non.

La Triade (Amérique Nord, Europe, Japon) est l’espace dominant avec des territoires divers mais qui est en proie à une forte concurrence et qui sont aussi en pleine transformation de grès ou de force. On pourrait dire qu’il y a des transformation sans cesse de leur économie et de leur place dans le monde mais il y a des permanences et des stabilités.

2) Des évolutions constantes

Il y a de nouvelles puissances qui se développent parmi eux les émergents en particulier les ?Brics ? (Brésil, Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud qui reste en recul).Tous ces pays ont un rôle important à des niveaux différents.

On a aussi des puissances continentales, qui ont un rayonnement qui ne dépasse pas trop leur continent (Arabie-Saoudite, Turquie, Mexique, l’Argentine) D’autres pays tentent de progresser mais rencontre encore des difficultés qui les freinent beaucoup mais il y a cependant du potentiel (l’Iran, l’Éthiopie, la Thaïlande, la Malaisie, l’Égypte, le Pakistan et le Nigeria)

Tous les états présentés représentent 60 % de la population mondiale, un tiers de l’économie, 28 % des exportations et 43 % de la production manufacturée.

Cependant, il y a de nombreuses difficultés internes ; déséquilibre économique, beaucoup de ces pays vivent dans un système de rente c’est-à-dire qu’ils vives surtout de l’exportation de produits bruts comme les matières premières. De plus, il y a un manque de démocratie dans ces pays, mais aussi l’existence d’une oligarchie c’est à  dire un groupe de personnes riches qui monopolises les pouvoir. Ensuite, les profondes inégalités sociales et territoriales et l’exploitation de ressources non-durables auquel on ajoute le manque d’eau et les problèmes d’électricité et de transport. Et enfin, l apolitique d’urbanisation (aménagement des villes) qui est plus ou moins efficace selon les pays.

3) Des fragmentations

On peut regrouper ces états en quatre grands ensembles, d’abord les anciens centres dominants (Triade), puis les nouveaux pôles en développement (puissances émergentes), ensuite les états intégrés dominés (rôle régional ou continental) et enfin les marges sacrifiées (PMA= pays les moins avancés).

A quoi il faut ajouter, l’existence de grandes zones de tensions, d’abord les interfaces maritimes (Bassin Caraïbe, Méditerrané, Golf Persique,  Mer de Chine, l’Océan Arctique ). Mais aussi les interfaces continentales (Bande Sahara-Sahel, Moyen-Orient)

B) Des inégalités criantes

1) Une géographie globale des inégalités

Rappel de quelques critères qui permettent de mesurer le développement : l’IDE (investissement direct à l’étranger) qui est le capital investit par une entreprise dans un pays étranger, le PIB (produit intérieur brut) qui représente l’ensemble des richesses produites par les entreprises à l’intérieur d’un pays, la capitalisation qui est l’ensemble de l’argent investit en bourse pour permettre le fonctionnement des entreprises et l’IDH (Indice de développement humain) qui représente le niveau de développement d’un territoire en tenant compte de l’alphabétisation, de l’accès à l’école, l’espérance de vie, le système de santé,… Il se mesure entre 0 et 1, plus on est proche de 1 plus le pays est riche. On a aussi d’autres critères comme la formation culturelle et les lieux de cultures, les salaires moyens, le niveau d’équipement, l’existence de ressource et les échanges.

8% de la population mondiale dispose actuellement de 86% des richesses. Il faut savoir que pour un certain nombres de pays, il y a une corruption des gouvernants, qui vient aggraver les difficultés des états pauvres, car les richesses sont détournées. A quoi on peut ajouter des troubles politiques comme les guerres civiles qui créer des tensions qui affaiblissent les pays, mais aussi le terrorisme ou encore les gangs et les mafias. On retrouve également des milices armées.

Le monde est incontestablement dirigé par les puissances et ce qui émane de ces puissances. L’objectif premier des puissances et des états en générales est le développement économique et des échanges. Sauf que ces puissances se retrouvent dans un monde multipolaire avec des dangers multiples qui ne sont pas toujours d’ordre économique, ou sociaux. En effet, pour qu’il y est puissance, il faut qu’il y est une paix politique, une stabilité des états et puis les pandémies présentes et à venir, on un impact sur le développement économique. Les puissances doivent aussi tenir compte du développement durable.

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