Droit politique des femmes avant 1944
Dissertation : Droit politique des femmes avant 1944. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pamela Gillenberg • 11 Juin 2019 • Dissertation • 799 Mots (4 Pages) • 760 Vues
HISTOIRE
Devoir Maison : Synthèse
NOTE : | REMARQUE : |
Introduction :
Jusqu’en 1944, les droits politiques des femmes étaient limités. Comment Louise WEISS a-t-elle participé à l’obtention du droit de vote pour les femmes ?
Dans un premier temps, on résumera le statut des femmes avant 1944. Ensuite on expliquera qui était Louise WEISS, quel but elle visait et quels moyens elle a utilisés. Enfin, on expliquera quels résultats elle a obtenus.
Développement :
Avant 1944, le statut politique des femmes et les conditions féminines étaient restreints voir quasi inexistants. En effet, la place et le rôle des femmes dans la société étaient cantonnés au rang d’épouse, de mère et de femme au foyer. Le code civil de 1804, appelé aussi le Code Napoléon, déclarait la femme incapable de toute réflexion, incapable quant à sa personne, incapable en matière de décision parentales, incapable en matière de gestion du capital commun ou personnel. L’inégalité entre les hommes et les femmes face aux droits et aux conditions civiles était ancré les mœurs, l’éducation et les coutumes. En plus des conditions féminines dévalorisantes, s’ajoute le statut politique des femmes non concédé jusqu’à ce jour. Les Françaises n’ont pas le droit d’élire ou de se présenter aux élections. Les droits politiques n’étaient donc pas équitables. En effet, alors qu’en 1848, la France a instauré le suffrage universel « masculin », les femmes n’étaient ni électrices ni éligibles. Mais à partir de 1914, les premiers courant d’idées, réclamant des droits de vote identique pour les hommes et les femmes, ont vu le jour, on appellera cela le courant féministe.
L’une d’entre elle, Madame Louis WEISS, qui est née en 1893 à Arras est agrégée de lettres en 1914. Après s’être engagée comme infirmière de guerre pendant la seconde Guerre Mondiale, elle milita, à son retour, pour la paix et une Europe unie et fonda une revue, l’Europe Nouvelle, un hebdomadaire politique. Dans les années 1930, elle s’est engagée aux côtés des suffragettes dans la lutte pour le vote des femmes françaises. Elle fonda ensuite l’association « La Femme Nouvelle » pour revendiquer le droit de vote de la Femme en France. Elle a ensuite enchaîné des actions et manifestations féministes en veillant toujours à leurs bonnes médiatisations. En effet, elle a mobilisé la presse, le cinéma, la radio pour que le féminisme ait été présent dans l’actualité. Elle a mis en place des opérations que les médias n’auraient pu taire, parfois amusante, parfois tragique ou encore curieuse pour susciter l’attention, l’émoi et surtout l’opinion publique. Elle a également interpellé les femmes françaises à réclamer le droit de vote par le biais d’affiche et de discours de propagande. Pendant ce combat, elle a par exemple, investie avec les suffragettes l’hippodrome de Longchamps, un peu avant le départ du Grand Prix de Paris. Elles empêchèrent ainsi le départ et suscitèrent l’étonnement. Louise WEISS en avait alors profité pour répandre leurs opinions en répondant aux questions d’un journaliste présent sur les pistes des champs de course. Elle a aussi organisé une manifestation devant un lieu symbolique de la Révolution Française, la Bastide, accompagné de centaines de suffragettes. Elles y ont brandi des pancartes où étaient écrit « La Française doit voter » et ont brulé le code civil de 1804 jugé si avilissant pour les femmes.
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