Dossier oral, CCF géographie, nourrir les Hommes

Document 1 :

Nature : tableau.[pic 1]

Source : manuel Nathan Technique 2010.

Titre : La révolution verte en chiffre.

Document 2 : 

Nature : graphique.[pic 2]

Source : manuel Nathan Technique 2010.

Titre : Le recul de la sous-alimentation.

Document 3 :

Nature : texte.[pic 3]

Source : manuel Nathan Technique 2010.

Titre : Les limites de la révolution verte.

Document 1 :

Ce tableau nous montre l'évolution qu'a permise la Révolution Verte en Inde. L'importation de céréales est passée de 5 millions de tonnes en 1950 à 0 en 2000. En effet, la production de céréales indiennes à quasiment quadruplé grâce à l'augmentation de la consommation d'engrais (2kilos par hectares cultivé en 1950 à 170kilos par hectares en 2000), grâce à l'utilisation de nouvelles variétés de céréales à haut rendement, et grâce à la mise en culture des terres les plus fertiles et les plus irriguées. Ainsi, en se débarrassant d'une contrainte extérieure liée aux exportations de denrées alimentaires, l'Inde pouvait alors s'assurer un avenir plus serein, assurant des millions d'emplois à ses habitants dans le milieu rural. Considérée alors comme un progrès technique indispensable à la maximisation des rendements, la production intensive basée sur l'utilisation de produits chimiques fut accueillie favorablement par les paysans qui virent leurs revenus augmenter. L’Inde pouvait produire suffisamment de céréales pour nourrir toute sa population. A l'époque les conséquences d'un tel mode de production agricole étaient encore partiellement inconnues.

Document 2 :

Le graphique démontre la conséquence directe de la révolution verte, le recul de la sous-alimentation de la population :

• 39% en 1971
• 20% en 2004
• Avec une nette baisse à partir de 1992 car il fallait plusieurs années de production de céréales avant qu’il y ait des avantages pour la population Indienne. +1,7 % par an. La révolution verte s'essouffle et il est probable que seules les biotechnologies (les céréales transgéniques) puissent prendre le relais.

Document 3 :

Le texte nous explique que de nombreux paysans n'ont jamais pu acquérir ces moyens et n'ont pas pu faire progresser leur rendement et leur productivité. De plus, le document nous montre que pour des raisons biologiques et écologiques c’est une déception. L’excès d'irrigation a entraîné la salinisation des sols qui perdent leur fertilité, mais aussi une diminution du niveau d'eau dans les nappes souterraines; il devient donc plus coûteux aux paysans d'irriguer leur cultures. On constate également une pollution entraînée par une utilisation trop intensive d'engrais chimiques. Ce document nous permet de montrer que la Révolution Verte ne viendra pas à bout de la malnutrition du fait de ses dégâts collatéraux, pollutions des sols et des nappes phréatiques, baisse de niveau des nappes phréatiques, salinisation des sols irrigués. Tous ces faits ont augmenté le coût de production et le rendement n’évolue plus. Grâce à l'étude de ces documents nous pouvons prouver que pour éviter la catastrophe alimentaire, le gouvernement indien a dû lancer, à partir des années soixante, un programme de réforme de l'agriculture: la révolution verte. Des semences hybrides à haut rendement ont été introduites, la consommation d'engrais, de pesticides a été multipliée par dix depuis 1960. L'irrigation a aussi été développée: puits équipés de pompes à moteur, réservoirs, barrages… Les résultats sont spectaculaires : entre 1950 et 1995, la production de riz a été multipliée par 3, celle du blé par 10 ! Alors que, sur cette période, la croissance démographique était de 139%, celle des céréales atteignait 236 % ! L'Inde est aujourd'hui globalement auto-suffisante. La révolution verte a privilégié les céréales et a lié la hausse des rendements à l'apport en eau. Ainsi, d'importants écarts de production surviennent lorsque la mousson arrive avec retard. Les technologies mises en œuvre sont chères (achat de semences, d'engrais, de pesticides, etc.): la révolution verte a donc surtout profité aux paysans les plus aisés.

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