Dissertation sur les Droits civiques

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION………………………………………………………………………………..2

1. Début de la lutte des mouvements noirs Américain……………………………… ……….3

1. Politique ségrégationniste à un état d’Esprit général………………………………………….3
2. Rosa Parks et le boycott de Montgomery………………………….………………………..…4
3. Les impacts de la lutte pour l’égalité raciale…………………………….…………………….5

1. Martin Luther King (MLK), Symbole et leader de la Lutte……………………………….6

1. MLK, leader du SCLC : législation significative pour les Noirs………………………………6
2. Discours: « I Have A Dream » – Marche sur Washington…………………………………….7
3. D’autres acteurs : Malcolm X et la NOI……………………………………………………….8

1. Action étendue : la décennie de 1960………………………………………………………..9

1. La vraie révolution noire en 1963 ?............................................................................................9
2. Années décisives ?.....................................................................................................................10
3. Les administration de Kennedy et Johnson dans le mouvement……………………..……….11

CONCLUSION…………………………………………………………………………………..11

BIBILIOGRAPHIE……………………………………………………………………………...11

INTRODUCTION

Dans la Déclaration d’Indépendance des États-Unis de 1776, il est écrit que tous les hommes sont nés égaux. Pourtant, depuis la Déclaration d’Indépendance, on assiste à une inégalité qui survit aux siècles et aux différentes révolutions. Jusqu’au XXe siècle, la séparation entre les Noirs et les Blancs d’Amérique s’est affirmée de telle manière que la ségrégation et la discrimination font désormais partie de la vie politique, économique et surtout sociale. Du 17e siècle à la fin du 19e siècle, les Noirs d’Afrique ont été envoyés aux États-Unis pour être vendus et utilisés comme esclaves. En 1865, sous la présidence de Lincoln, le 13e amendement de la Constitution des États-Unis abolit officiellement l’esclavage en le rendant illégal. À partir de 1865, un nouveau groupe émerge dans le sud des États-Unis, constitué majoritairement d’anciens militaires ségrégationnistes, le Ku Klux Klan (KKK)^[1]. Le KKK est une organisation blanche des États-Unis qui prône la suprématie de ce qu’ils appellent la race blanche. Classée à l’extrême droite, elle défend les intérêts des américains blancs, traditionnalistes, racistes et xénophobes. Son but est d’empêcher les Noirs d’exercer leurs droits. Nous pouvons donc nous demander pourquoi le mouvement des droits civiques s’est envolé dans un contexte d’après-guerre, de 1950 à 1968 ?

Dans un premier temps, nous verrons ce qui a provoqué la lutte du mouvement des Noirs américains pour les droits civiques. Ce mouvement entraîne une politique ségrégationniste à un esprit général, puis le « problème » de Rosa Parks qui entraîne un Boycott à Montgomery et enfin la lutte pour l’égalité raciale. Dans une seconde partie, nous verrons pourquoi Martin Luther King est devenu l’un des symboles de la lutte noire pour l’égalité, à l’aide de la législation significative pour les Noirs, le discours qui a rendu Martin Luther King aussi connu : « I Have A Dream », puis les autres acteurs ou figures qui sont intervenus dans la lutte de l’égalité raciale. Dans un troisième temps, nous analyserons pourquoi la lutte raciale s’est étendue sur toute la décennie de 1960. Ce mouvement amène un questionnement pour savoir si la révolution noire a réellement commencé en 1963, comment ces années sont devenues décisives pour le mouvement des droits civiques et les émeutes raciales. Enfin nous verrons quel est l’impact politique des administrations Kennedy et Johnson.

1. Début de la lutte des mouvements noirs américains pour les Droits Civiques

1. Politique ségrégationniste à un Etat d’Esprit général

Un siècle après la guerre de Sécession et le début de la libération des Noirs de l’esclavage, le mouvement des Droits Civiques des Noirs Afro Américains se développe dans l’esprit national. Un afro américain dans les années 1950 n’a pas accès à beaucoup de privilèges auxquels il jouit à ce jour. Il n’a pas accès à l’école des Blancs, il doit s’asseoir dans le fond du bus, il n’a pas le droit de se rendre dans des lieux publics réservés aux Blancs. Les Noirs Américains vivent souvent dans des ghettos comme la ville de Harlem, ou des villes anciennement industrialisées comme Detroit. Dans les années 50, on considère qu’un Noir Américain a un accès au logement et au travail mais la ségrégation perdure dans l’esprit des habitants et des Etats. Les lois de Jim Crow^[2], restées longtemps au Congrès concernant les Etats anciennement abolitionnistes, touchent principalement le secteur de l’éducation, du transport et du mariage concernant les Noirs Américains entre 1876 et 1964 dans les Etats de l’Alabama, du Mississippi et de la Floride. Mais, en 1954^[3], la loi concernant l’éducation pour tout le monde, y compris les Noirs, « abolition de la ségrégation scolaire par la Cour Suprême » donne de l’espoir aux Noirs et une nouvelle chance de permettre aux Afro-Américains d’obtenir leurs Droits Civiques.

Officiellement, la ségrégation raciale a été abolie en 1945. Mais, les Etats du Sud ne respectent pas cette abolition. Au début des années 50, 13 Etats appliquent une politique ségrégationniste. Un 1e groupe de 11 Etats rassemble tous les Etats confédérés de la guerre de Sécession : les sudistes comme la Géorgie, l’Alabama, le Tennessee, le Mississippi, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, la Virginie, le Texas, la Louisiane et l’Arkansas ; Viennent ensuite le Missouri et le Kentucky. La ségrégation régente la vie quotidienne des Noirs, y compris lors des actes anodins. Toilettes séparés, entrées dans les établissements uniquement par les portes de service, salles d’attente distinctes, place au fond dans les transports, ascenseurs et cabines téléphoniques exclusivement réservés aux Blancs... L’école publique est comprise dedans. Il est interdit de mélanger les élèves Noirs et Blancs au sein d’un même établissement. Les hôpitaux appliquent aussi cette politique de séparation. Mais, à l’issue des Deux Guerres Mondiales, les Noirs sont de plus en plus éparpillés dans le pays.

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