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Crise 6 février 1934

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Par   •  22 Juin 2020  •  Compte rendu  •  1 678 Mots (7 Pages)  •  472 Vues

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La crise du 6 février 1934

        Durant le XXème siècle, la France est passée par de nombreuses crises politiques ayant alors des répercussions sur l’opinion publique du pays. Dans le début des années 1930, le gouvernement est inefficace face à la crise économique et aux nombreux scandales, comme l’affaire Stavisky augmentant l’hostilité au régime parlementaire. La presse d'extrême droite fait la dénonciation que la République est corrompue mais également incapable, laissant alors de nombreuses manifestations se mettre en place dont celle la très violente manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, qui a eu lieu place de la Concorde à Paris à cause des tentatives de débordement des forces de police par les adhérents des ligues d'extrême-droite.

Tout d'abord, durant les années 1930, la situation politique en Europe sera tendue. En effet, en URSS, le communisme s’est imposé alors que l’Italie, elle, est fasciste, et ce, depuis 1922. Quant à l’Allemagne, depuis 1933, elle est nazie. Il y eut même le développement d’un antiparlementarisme; opposition au régime parlementaire. L’Europe mais surtout l’Allemagne  fut extrêmement touché par le Krach Boursier de 1929.

        Alors qu’en France, la crise s’est moins fait ressentir du fait que son économie était moins impliquée dans le commerce mondial.Cependant, après 1933, cette dernière a elle aussi été touchée suite à une hausse importante du chômage, la misère omniprésente dans le pays. Leur société est davantage tournée vers la Première Guerre Mondiale et ses anciens combattants.

        Au niveau des médias, la presse écrite est présente et la radia a fait son apparition en 1920. La photographie se liant au journalisme est une nouveauté. La photo de presse, surtout celle faisant la une, amène une vision différente chez les Français, la photographie impacte énormément car elle interpelle plus qu’un simple article, un dessin ou encore une caricature. La photo peut choquer et c’est à partir de là, que le métier de reporter photographe voit le jour.

        Ces contestations se font aussi sur la corruption au sein du gouvernement, en effet plusieurs scandales politico-financiers ont révélés des liens existants entre certains escrocs et des hommes politiques en vue et donnant l'image d'un régime entièrement corrompu. L’affaire qui déclencha les émeutes fût « l’affaire Stavisky », ce scandale implique donc Alexandre Stavisky un escroc lié notamment un ministre du gouvernement en place. Il aurait, selon la presse, bénéficié de 19 reports de son procès, alors que le parquet est dirigé par le beau-frère du président du conseil (ce qui correspond au premier ministre actuel) ce qui amplifie les doutes sur la fiabilité du gouvernement et de la justice.

        Ensuite, dès que l’affaire Stavisky a commencé, la presse s’est emparée du problème. C’est alors que dans la couverture médiatique des évènements, le photojournalisme a pu se voir jouer un rôle qui a pris de l’importance.

La crise du 6 février 1934 qui a éclaté après une manifestation sanglante a été interprétée de façon non similaire.

        Le nouveau gouvernement Daladier, en place après la démission du précédent commença une série de mutations-promotions-sanctions pour éloigner les hommes éclaboussés par l'affaire Stavisky. Parmi eux, le préfet de police de Paris Jean Chiappe qui était notamment plutôt apprécié de la droite et extrême droite.

        Des appels à manifestés arrivent donc pour le 6 février, jour de l’annonce du nouveau gouvernement, par les mouvements d’extrême droite et communistes qui se donnent rendez-vous devant la chambre des députés.

        Les affrontements avec la police arrivent en fin de journée de ce 6 février 1934, les manifestants essayent d’atteindre le palais bourbon (lieu où sont les députés) mais la police les en empêche. Les manifestants les plus violents commençent à lancer tout types de projectiles sur les forces de l’ordre, afin d’éviter d’être débordé certains policiers répondent en tirant à balles réelles. Il y aura une quinzaine de morts (14 parmi les manifestants) et plus de 2 000 blessés (plus de 1 600 dans la police). Ce 6 février 1934 termine donc en sang et se fût l’une des crises les plus importantes de cette IIIème République.

        Les conséquences de cette crise ne furent pas celles attendu par la rue qui s’attendait à ce que les députés ne donnent par leur confiance à Daladier sous la pression. Le président du conseil est donc soutenue par la majorité des députés mais dès le lendemain il sent que sa volonté d’adopté des mesures d’urgences n’est pas partagée et il préfère donc démissionner.

        C’est le premier cas dans la IIIème République où la rue l’emporte. A plus long terme cette crise est considérée comme fondatrice du front populaire et des mouvements d’extrêmes droites.

        C’est aussi cette crise qui a poussé les partis de gauches à s’unir en vue des élections législatives de 1936 ayant peur d’une arrivé au pouvoir des « fascistes » comme en Italie ou en Allemagne à l’époque.

        Pour conclure, cette crise du 6 février 1934 montre la violence de la presse qui culmine au moment de l’affaire Stavisky et ayant provoqué les émeutes de ce même-jour. Cependant, pour la première fois, les Français ont pu être informés de la crise politique qui se déroulait par la radio. Le ministère de l’Intérieur qui la contrôle fait la demande aux journalistes de dénigrer les nombreux manifestants en les traitant comme des voyous.En conclusion nous pouvons voir qu'il y a un influence menée par les journaux pour diffuser une opinion précise contre certains partis politiques. Durant cette crise, une partie de la presse a relayé les attaques antiparlementaire et la presse de gauche, quant à elle a montrer les menaces fascistes. Les médias ont donc un rôle d'information mais aussi d'influence sans pour autant avoir de faits concrets. En effet, les journaux, à la place de se poser des questions sur les faits, les affirment sans savoir si leur accusations sont justes ou non. Ils utilisent aussi des termes de plus en plus forts pour que cela est un impact plus fort sur le lecteur. Certains journaux publient aussi des caricatures dans le but de tourner en ridicule certaines personnes. Ils seront ainsi assurés que leur articles influencent les lecteurs. Un des journaux de gauche utilise, contrairement aux autres, des cas concrets pour avoir l'opportunité d’accuser le camp adverse. Toutefois, on peut aussi voir que les journaux de droite instaurent une opinion qui est réfutée par les journaux de gauche ; il y a donc une concurrence afin de gagner l'avis de l'opinion publique.

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