Analyse doc «Cheminots, syndiquez-vous»

Analyse de documents

Sujet 2. Après avoir décrit la situation du monde ouvrier dans le contexte de deuxième industrialisation, vous présenterez les revendications ouvrières ainsi que leurs modes d’action. Vous évoquerez rapidement les conséquences pour terminer. L’analyse du document constitue le cœur de votre travail, mais nécessite pour être menée la mobilisation de vos connaissances.

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Depuis la création de la Confédération générale du travail en 1895, le syndicalisme révolutionnaire se renforce en France : les grèves de secteur se multiplient, la répression étatique se fait également de plus en plus sévère, y compris quand d’anciens radicaux ou des socialistes accèdent aux responsabilités. Lors du congrès d’Amiens, en 1906, les syndicalistes décident donc de conserver leur autonomie par rapport au tout nouveau parti socialiste (S.F.I.O.), fondé en 1905, et de mener la lutte par leurs propres moyens, parmi lesquels la grève générale. Témoin de cette radicalisation, la Fédération des mécaniciens et chauffeurs, réformiste, se rapproche des positions du Syndicat national des cheminots. À l’automne 1910, les deux syndicats exigent du gouvernement l’instauration d’un salaire minimum journalier de cinq francs et lancent la « grève de la thune » (le mot « thune » désigne une pièce de cinq francs).

On peut se demander comment les injustices entre le monde ouvrier et le patronat sont-elles montrer.

Pour répondre a cela nous parlerons dans un premier temps des revendications ouvrières, puis dans un deuxième temps  leur mode d’action.

Nous avons à notre disposition «Cheminots, syndiquez-vous», affiche de Jules Grandjouan réalisée pour le Syndicat national des chemins de fer en 1910.

Tout d’abord parlons des revendications ouvrières.

        Elles sont pour cette œuvre principalement sur la hausse des salaires (ou un système plus équitable sur la répartition des richesses) , comme l’on peut le voir la gare de la Sainte-Touche sépare nettement le monde en deux : de rares individus en sortent, à gauche, baudruches jaunes gonflées d’or sous le haut-de-forme du capitaliste. Par l’autre porte de cette gare de triage des salaires s’écoule, un flot compact de cheminots visiblement usés par le travail y sortent. Pauvrement vêtus, ils avancent d’un pas lourd vers la misère à laquelle les plus riches les condamnent et qu’incarne la famille du premier plan à droite. Invitant à la lutte contre un système injuste, l’affiche comporte aussi un texte qui oppose en chiasme « risquer » et « avoir ».En effet à cette époque les discrimination entre ouvriers et patrons étaient énormes, nombreux étaient les ouvriers qui vivaient dans la pauvreté avec leur familles, dégradant ainsi leurs conditions de vie.Une des volontés des ouvriers est de mettre fin au capitalisme pour le communisme.

        La deuxième revendication est la baise du temps de travail et l’amélioration des condition de travail. Comme l’on peut le voir les cheminots qui sortent de la gare on l’air épuiser, fatigués par leurs journées de travail. Ils réclameront des journée moins longues (8h), ainsi que de meilleur condition de travail . Durant cette période il n’y avait pas que les hommes qui faisaient de longues journées  car les femmes et les enfants travaillaient aussi dans les même conditions et avec la même durée, sauf que ceux-ci était moins bien payés.

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