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Alors tout d’abord la surpêche c’est quoi ?

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Par   •  23 Mars 2016  •  Dissertation  •  1 279 Mots (6 Pages)  •  2 305 Vues

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Exposé Géo

La surpêche

Alors tout d’abord la surpêche c’est quoi ? 

La surpêche, aussi appelé la pêche intensive, qualifie une pêche excessive dans certains endroits ou de certaines espèces et une surexploitation des ressources halieutiques (ressources de la pêche). La surpêche empêche le renouvellement des ressources marines ce qui peut mener à une pénurie de certaines espèces.

Comment la surpêche a-t-elle débutée ?

Ces dernières années, le monde a subit un fort accroissement de sa population ce qui a conduit a une augmentation de la demande en poisson et fruits de mers. La pêche est un élément central dans l’alimentation. Dans les pays côtier de l’Afrique en Asie du Sud, cela représente plus de 50 pourcent des protéines dans leur régime alimentaire traditionnel.  De plus Les progrès apportés à l'équipement et aux méthodes de pêche ainsi que l'augmentation de la taille des navires ont rendu possible la capture d'un nombre encore plus élevé de poissons. La pêche intensive pose problème car elle attrape dans ses filets de nombreuses espèces qui ne sont pas destinées à la consommation ou bien des poissons trop petits pour qu’ils soient vendus qui sont rejetés a l’eau morts. Il arrive aussi que des navires abandonnent leur matériel en mer, de manière accidentelle ou bien volontaire, qui continue d’attraper des poissons qui sont destinés à mourir d’épuisement en essayant de se débattre

Les méthodes de pêche industrielles

Les sennes sont des filets rectangulaires utilisés en surface pour encercler des bancs de poissons. Les sennes peuvent dépasser une longueur d’un kilomètre pour une hauteur de 100 à 200 mètres. Des flotteurs sont fixés sur la partie supérieure tandis que la partie inférieure est lestée. Une coulisse permet la fermeture de la partie inférieure du filet.

Il y a aussi la palangre verticale. La palangre consiste en une ligne qui peut atteindre des centaines de kilomètres, sur laquelle sont fixés des hameçons. La palangre est maintenue soit sur le fond à l’aide d’ancrages, soit à la surface par des flotteurs. L’appât attaché aux hameçons et choisis en fonction de l’espèce recherchée. Cependant il y a toujours d’autre espèces qui si accrochent et meurent alors qu’ils ne seront pas utilisés pour la consommation telle que des tortues marines ou des dauphins.

La méthode la plus efficace mais surement le plus ravageuse reste le chalutage de fond. D’énormes filets, les chaluts, sont tirés par un ou deux chalutiers sur le plancher océanique. Ils sont maintenus sur le fond marin par des plaques d’acier et avancent grâce à de gros rouleaux placés à l’avant, qui surmontent tous les obstacles. Les cibles sont les poissons et crustacés vivant a très grande profondeur telle que  les flétans, sabres noirs, certains requins. Le problème avec cette méthode c’est que les chaluts raclent et détruisent les fonds marins qui servent d’habitat et de nourriture pour les espèces s’y trouvant. De plus beaucoup d’espèces sont remontées pour rien et rejetées à la mer, souvent déjà mortes, y compris des espèces en voie de disparition. Certaine fois les pertes collatérales peuvent représenter entre 80 et 90 pourcent de la prise des chaluts dans les pire cas.

Il y a aussi les DCP dispositifs de concentration de poisson. Un DCP est un système flottant, naturel ou construit par l'homme, qui attire et concentre dans un certain point des mers ou des océans les poissons qui ont pour but d’être pêchés. Des balises transmettent des informations telles que la quantité du poisson et leur localisation. Malheureusement d’autres espèces sont aussi attirées et donc capturées alors qu’elles ne seront pas consommées.

Les conséquences de la surpêche

La surpêches ou pêche intensive provoque plusieurs effets néfastes pour le monde, que se soit du point de vue écologique ou bien économique et social.

Les conséquences écologiques

On peut constater que l'augmentation du volume des activités de pêche sur l'ensemble de la planète à de graves répercussions sur la santé globale des océans s’accumule. Comme dit auparavant, il y a une importante quantité de rejets (près de 40% de la pêche selon une étude de la WWF) dont des poissons juvéniles ce qui les empêche de se reproduire. Cela conduit petit à petit à une pénurie de l’espèce voire l’extinction. De plus la pénurie d’une espèce engendre un dérèglement total de l’écosystème marin dans lequel il est. Par exemple, des études récentes montrent que la surpêche des grands requins a eu un effet d'entraînement sur la chaîne alimentaire du requin, augmentant le nombre d'espèces, comme les raies, qui sont les proies habituelles des grands requins, ce qui a provoqué un déclin des stocks de petits poissons et de mollusques que ces espèces préfèrent.

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