Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1548,
Fiche de lecture : Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1548,. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sdfsdfsdfsdfsdf • 16 Février 2023 • Fiche de lecture • 991 Mots (4 Pages) • 671 Vues
Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1548, publié par
Montaigne.
-L.B -> écrivaint humaniste, né en 1530, ami de Montaigne qui lui rendit
hommage dans ses essais.
-Mvt littéraire: L’humanisme est un mvt littéraire et artistique né en Italie
au XVIe siècle. Il se propage dans l’europe grâce à l’imprimerie. Ce mvt met
l’homme et toutes ces carracteristiques essencielles au centre de ses
reflections. Il cherche a mieux le connaître a l’aide de la science et de la
culture antique afin de le rendre meilleur et de lui permettre d’accéder au
bonnheur.
Introduction
1er mouvement:
-Démonstration de l’égalité entre les hommes
2ème mouvement:
-Conéquances de l’égalité ; la nécessaire liberté des hommes
Le discours de la servitude volontaire constitue une remise en cause de la légitimité des gouvernements que L.B. appèlle ici “maîtres”
ou “tirans”. Sa thèse est que la servitude d’un être humain à un autre n’est pas uniquement forcé, mais est aussi la conséquence
d’une forme de passivité. L’éxtrait rappelle ici des droits fondamentaux de l’homme. L.B construit un raisonnement logique et rationnel qui démontre l’égalité naturelle entre les hommes pour en déduire leur nécessaire libertée.
Problématique: Comment l’auteur s’attache-t-il à rappeller les droits fondamentaux de l’être humain ?
Conclusion
Cet extrait revient sur sur les deux droits principaux et naturel
des hommes: leur égalité et leur liberté. L.B construit ici un
raisonnement rigoureux dont le premier mvt consiste à poser
l’égalité des hommes devant la nature . Dans le second mvt il réfute
l’idée de violence entre les hommes comme conséquence de la
volonté de la nature. L’auteur souligne ici que les hommes sont
naturellement égaux et déduit de ce constat le liberté de tous. Il
dit aussi que les différences entre les hommes ne sont présentes
que pour appeler à d’avantage de communion et de fraternité entre
eux.
Cette idée, partagée en son temps par d’autres humanistes
comme Montaigne et ses Essais, ouvre ainsi la voie aux
idées des Lumières, avec une quête de liberté et d’égalité,
et notamment à La Déclaration des Droits de la femme
et de la citoyenne d’Olympe de Gouges qui proclamera de
cette égalité doit s’appliquer à tous les êtres humains,
hommes comme femmes.
Mais certes, s’il y a bien quelque chose de clair et d’apparent dans la
nature, et où il ne soit pas permis de faire l’aveugle, c’est le fait que la
nature, ministre de Dieu et gouvernante des hommes, nous a tous faits
de même forme, et comme il semble, selon un même moule, afin que
nous nous reconnaissions tous comme compagnons ou plutôt comme
frères. Et si, partageant les présents qu’elle nous faisait, elle a fait
quelque avantage de son bien, soit au corps, soit en l’esprit, aux uns plus
qu’aux autres, cependant elle n’a pas pour autant eu l’intention de nous
mettre en ce monde comme en un champ clos, et n’a pas envoyé ici-bas
les plus forts ni les plus avisés comme des brigands armés dans une forêt
pour y brutaliser les plus faibles. Au contraire, il faut plutôt croire que
faisant ainsi des parts aux uns plus grandes, aux autres plus petites, elle
voulait faire place à la fraternelle affection afin qu’elle
...