« le portrait de Melle de Chartres », 1678 Madame de Lafayette
Commentaire d'oeuvre : « le portrait de Melle de Chartres », 1678 Madame de Lafayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aabou • 22 Avril 2021 • Commentaire d'oeuvre • 1 400 Mots (6 Pages) • 518 Vues
Texte 1 : « le portrait de Melle de Chartres », 1678 Madame de Lafayette
Partie 1 : Portrait de la famille
- Le nom de l’héroïne ne figure pas en ouverture du portrait qui débute par une sorte d’énigme. « Il parut alors une beauté à la cour »
Métonymie
Formule proche du conte merveilleux
- Apparition d’une inconnue qui bouleverse le microsome de la cour
- cf. Cendrillon qui éblouit la cour
- Anonymat de la princesse = troublé par l’évocation des membres de sa famille
« Le Vidame de Chartres » l.3 et « Mme de Chartres » l.5.
- Éloge physique de la jeune femme « beauté parfaite » l.2.
- Éloge de sa naissance : « une des plus grandes héritières de France » l.4
- Éloge de l’éducation maternelle : « dont le bien […] extraordinaire » l.5[pic 1]
Gradation mélancolique
CCL ==> Ici, le destin exceptionnel de la princesse est suggéré par sa perfection
physique et l’effet qu’elle provoque sur la cour.
Partie 2 : Mise en garde contre les dangers de la passion
- Mère = sujet principal Des actions --> l.4 « elle lui faisait voir […] naissance ».
- Programme d’éducation complet
- Conversation redondante au sujet de l’amour, de la passion, de la cour « souvent » l.10 ==> adverbe de fréquence
= vision pessimiste du monde et la cour(=cruelle) vision janséniste(=
- Originalité de l’éducation maternelle Mme de Chartres « opinion opposée » l.10
- Autres mères : « la plupart des mères
« Souvent » l.10 « Jamais » l.9
- Mme de Chartres lie l’amour et la vertu qui doivent être indissociables pour être une honnête femme.
- Blâmes de la gente masculine :
CCL ==> Ici, le destin exceptionnel de la princesse est suggéré par l’éducation unique que lui offre sa mère. La vertu est hissée aux plus hauts rangs des qualités féminines.
Partie 3 : la tonalité moraliste
- Ce paragraphe débute par une conjonction de coordination
---> contradiction souligne la difficulté de son comportement : « difficile » l.16
- « Par une extrême défiance » et « par un grand soin » de s’attacher à […] femme »
- Clé du bonheur, « aimer son mari et en être aimé » l.18
- L .18 ==> présent de vérité générale énoncé comme une maxime[pic 2]
Derrière le narrateur apparait Mme de Lafayette nous transmettant sa vision de la vie
CCL ==> Ici, le destin exceptionnel de la jeune femme est mis en avant par la difficulté de
rester fidèle à l’éducation maternelle. On pressent que Mme de Chartres sera mise à l’épreuve.
Partie 4 : l’orgueil de la mère
-les motivations de Mme de Chartres sont exposées : elle recherche le meilleur parti pour sa fille. C’est dans ce but qu’elle l’amène à la cour l.22 : CCL
- « extrêmement glorieuse » l.21 hyperbole = orgueil de la mère.
-orgueil de la naissance l.19 « héritière […] France » met en valeur les aïeux de la princesse.
- l.21 : « Ne trouvait presque rien digne de sa fille » => litote ou euphémisme met en valeur les qualités de sa fille. Elle souhaite une alliance prestigieuse et désir pour sa fille.
CCL ==> Ici, le destin exceptionnel de la jeune femme est mis en valeur par les ambitions glorieuses de la mère de cette dernière.
Partie 5 : Une héroïne magnifiée
- « Elle arriva » passé simple = action brève l.22 et qui suscite la surprise des nobles : « il fut surpris » l.22
- 2 hyperboles : « la grande beauté » l.23 et « un éclat que l’on n’a jamais […] elle » l.24, négation de restriction, la princesse est unique.
- La princesse répond aux critères de beauté de l’époque « blancheur de son teint » l.23
- Les expressions « traits réguliers » et « pleins de grâce et de charmé » suscite l’imagination du lecteur qui peut imaginer sa propre princesse.
- La répétition de l’adjectif « surpris »
==>démontre l’unicité de la princesse.
- le vidame semble être enroulé par la jeune femme.
CCL ==> Ici, le destin exceptionnel est mis en relief par sa sublimation. La perfection de la princesse donne à rêver… Le vidame semble sous le charme de la princesse.
Ouverture : sur le tableau de François Clouet, 1571
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