Travail : le besoin de désir de reconnaissance est-il nécessaire au salarié ?
Dissertation : Travail : le besoin de désir de reconnaissance est-il nécessaire au salarié ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vlsm • 14 Avril 2020 • Dissertation • 1 038 Mots (5 Pages) • 665 Vues
Depuis des années, le travail a suscité beaucoup d’intérêt que ce soit par ses bienfaits ou par ses inconvénients.
Quand les auteurs dans le texte sur la Commission de réflexion sur la souffrance au travail de 2009/2010, évoquent que : « le besoin de désir de reconnaissance est nécessaire au salarié », il met en évidence que la reconnaissance du salarié est nécessaire dans le monde du travail. Il lui donne du courage et le pousse a se mettre en avant. Toutefois le travail offre t’il la possibilité d’une reconnaissance ? Et quelles sont ses limites ?
D’abord nous aborderons comment le travail apporte des éléments bénéfique à toutes personnes qui travaille puis nous nous pencherons sur ses limites.
Tout d’abord il est bien évident que le travail nous fait évoluer, nous donne une sorte d’identité et permet de montrer nos capacités comme nous explique Émile-Auguste Chartier dit Alain, professeur en philosophie dans Les éléments de philosophie de 1916 dans sa citation : « Tout travail suivi fait paraitre une aptitude » . On peut également considérer que le travail nous pousse à nous perfectionner lorsque l’on est investi. Avec la persévérance on obtient satisfaction de soi, le romancier Victor Cherbuliez dans Prosper Randoce de 1867 nous dit : « À force de travail et de recherches on atteint la perfection ». Il veut nous montrer qu’avec une certaine détermination et l’apprentissage du savoir faire du métier une personne gagne en excellence sur sa production et atteint même un idéal, qui par la suite peut générer une reconnaissance dans l’entreprise et vis à vis de soi ou de son entourage. Le travail permet d’identifier notre caractère et permet d’exercer nos compétences.
D’ailleurs, Emmanuel Kant, écrivain, philosophe écrit : « Le travail est l’activité vitale propre au travailleur, l’expression personnelle de sa vie ». Il dit ici que le travail permet s’exprimer.
Par essence, les mots sont probablement les signes les plus évidents de la reconnaissance du travail d’un collaborateur, cela peut paraitre anodin mais un remerciement, des encouragements, des félicitations, au quotidien, sont des petits détails qui comptent et qui motivent à s’investir un peu plus. Le romancier Alexandre Dumas, fils dans L’affaire Clemenceau en 1866 écrit : « Les conseils et les compliments sincères rendent le travail facile et doux ». Lorsqu’on est épanoui et qu’on nous offre de la reconnaissance, on y trouve de la motivation. Confier une mission spécifique à un salarié, lui faire prendre part à un projet, le responsabiliser, le réconforter dans sa fonction ou l’inviter à relever d’autres challenges, c’est également un signe de reconnaissance fort car c’est lui donner l’opportunité d’évoluer. Paulo Coelho, romancier écrit dans L’alchimiste que : « Quand une chose évolue, tout ce qui est autour évolue de même ». Il dit ici qu’une évolution engendre d’autres évolutions, donc un salarié qui évolue fait évolué son entreprise et y trouve de la reconnaissance professionnelle, personnelle et financière.
Ainsi, le travail offre vraisemblablement une possibilité de reconnaissance qui correspond effectivement aux dires des auteurs de la Commission de réflexion sur la souffrance au travail de 2009/2010.
Néanmoins, cette possibilité de reconnaissance a des limites et
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