Therese Raquin cas

Citation (une ou deux phrase(s)

Procédé(s) utilisé(s)

Interprétation des procédés 

Idée générale

C’est humide, triste.

Adjectifs « humide » ;  « triste »

Ces adjectifs (péjoratifs) insistent sur le coté sombre et lugubre de la boutique.

La boutique est un lieu triste et démoralisant.

 Une femme doit mourir là-dedans…

Hyperbole avec l’idée de la « mort »

Accentue l’idée que la boutique est un lieu sans vie, symbole de l’ennuie.  

Laurent trouve que la boutique est triste (sans vie) et que se n’est pas  un lieu pour une femme.

Je lui plais, j’en suis certain ; alors pourquoi pas moi plutôt qu’un autre.

1. Répétition de la 1er pers du singulier « je » ; « j’ »

Phrase affirmative « je lui plais, j’en suis certain »

2. Question rhétorique « pourquoi pas moi plutôt qu’un autre.  

1. Laurent semble sur de lui, on le remarque avec le déterminant «certain»

2. Remise en question de Laurent. Réflexion de Laurent.

Laurent semble agitait, il est en pleine réflexion.

L’idée de savoir si il plait ou non à Thérèse le tourmente.

Il s’arrêtait, il lui venait des fatuités, il regardait couler la Seine d’un air absorbé.

Répétition de la 3eme pers du singulier « il »

Ponctuation importante.

Laurent est encore une fois en pleine réflexion marquée par les verbes « s’arrêtait » ;  « absorbé », il pense à Thérèse.  

Nous constatons que Laurent est indécis et  tourmenté.

Ma fois, tant pis, s’écriait-il, je l’embrasse à la première occasion…  

Phrase affirmative

Exagération « s’écriait-il »

Discours direct « ma fois, tant pis »

Laurent cesse sa réflexion qui le tourmente, il redevient sur de lui.

Laurent est à nouveau certain et confiant.

Je parie qu’elle tombe tout suite dans mes bras.

Phrase hyperbolique,

Exagération.

Laurent est sur de lui et confiant.

Laurent pense séduire Thérèse en l’embrassant des la première occasion.

Il se remettait à marcher, et des indécisions le prenaient.

Adjectif « indécis »

Laurent est tourmenté.

Un débat intérieur l’anime, doit il être ou non l’amant de Thérèse.  

C’est qu’elle est laide, après tout, pensait-il.

Adjectif péjoratif « laide »

Le verbe « pensait »

Laurent ne trouve pas Thérèse à son gout.

Le verbe « pensait » montre que Laurent est un être calculateur.  

Laurent n’éprouve aucun sentiment pour Thérèse, pour lui il s’agit seulement s’un corps.

Elle a le nez long, la bouche grande.

Adjectifs « long » ; « grande »

Insistance sur la laideur de Thérèse.  

Laurent brosse un portrait physique péjorative de Thérèse.  

Je ne l’aime pas du tout, d’ailleurs.

Exagération « pas du tout »

Invariable « d’ailleurs »

Insistance sur le fait que Laurent n’éprouve aucun sentiment pour Thérèse.

Prise de conscience de Laurent.

Pour Laurent Thérèse n’est quand corps qui répond à ses envies.

Je vais peut-être m’attirer quelque mauvaise histoire. Cela demande réflexion.

« m’attirer quelque mauvaise histoire »

Adverbe « peut-être »

Laurent envisage l’avenir.

Il est méfiant.

On peut voir que Laurent est un personnage qui est intelligent et très calculateur dans son intérêt personnel.

Laurent, qui était très prudent, roula ces pensées dans sa tête pendant une grande semaine.  

Figure de style « roula ces pensées dans sa tête »

Indice temporel « une grande semaine »

Insistance sur la réflexion et sur temps accordé à celle ci

Laurent prend le temps nécessaire afin de réfléchir et d’agir avec prudence.

Il calcula tous les incidents possibles d’une liaison avec Thérèse.

Verbe « calcula »

Insiste sur le coté calculateur et manipulateur de Laurent.

On observe encore une fois que Laurent est un personnage calculateur.

Il se décida seulement à tenter l’aventure, lorsqu’il se fut bien prouvé qu’il avait un réel intérêt à le faire.

« un réel intérêt »

Accentue le coté manipulateur et profiteur de Laurent.

Une fois de plus Laurent agit en fonction de son intérêt personnel.