Therese Dequeyroux

Ce roman possède une structure complexe puisqu’il suit un ordre chronologique du début jusqu’au chapitre 2, où il y a un retour en arrière, un flash-back, allant du chapitre 2 au chapitre 9. Ainsi lors du trajet en train, Thérèse se remémore son passé et les raisons de son crime pour se préparer une défense, une confession. L’histoire reprend ensuite lors du chapitre 9 avec la fin du voyage vers Argelouse et les retrouvailles avec Bernard, son mari. Il y a donc bien une structure de va-et-vient entre la narration et les souvenirs.

Thérèse est un personnage ambigu puisqu’elle présente à la fois le visage d’une femme innocente mais aussi incarnant le péché.

On apprend lors du flashback qu’elle n’est plus heureuse mais l'était plus petite, elle retrouvait son amie et demi-sœur, Anne de la Trave à Argelouse. Elle est même jalouse de la situation actuelle d’Anne qui est profondément amoureuse de son mari, Jean Azévédo. Elle déchire les lettres qu’elle reçoit (elle tente même de briser l’union entre Anne et Jean).

Thérèse déteste son mari et se souvient de son mariage, comme un « jour étouffant ». Elle tombe enceinte mais ne désire pas l'enfant, mais contraint à le garder. Elle est charmée par Jean (le mariage entre Jean et Anne est impossible, il souhaite juste faire découvrir l’amour à Anne; Anne est forcée à ne plus entrer en contact avec Jean) , un homme qu’elle décrit comme cultivé et passionné. Cette situation va conduire Bernard à mal se comporter vis à vis de sa femme et prévois même la séquestration de Thérèse comme il la fais pour Anne. Bernard se sent mal et fait venir un médecin qui découvre une forte dose d’arsenic, Thérèse est mise en doute puisqu’elle à utiliser des ordonnances falsifiées. Elle tombe enceinte peu de temps après d’une fille, Marie, pour qui elle ne présente que peu d'attachement. Ainsi elle méprise son mari et choisit de faire une tentative de meurtre pour se liberer de l’oppression familiale et de nouveaux aspiree à la liberté

La focalisation zéro est le point de vue d’un narrateur omniscient, c'est-à-dire qu’il connaît tout de l’action et de la psychologie des personnages.

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