Texte sur le comportement de Thérèse et Laurent

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Texte sur le comportement de Thérèse et Laurent

Par ailleurs, depuis le meurtre de Camille, Thérèse est déprimée, elle est complètement dégoutée de la vie. En effet, celle-ci se sent coupable d’avoir participé à l’assassinat de son mari. Cela la met dans un état phycologique lamentable. En premier lieu, le récit Thérèse Raquin décrie le sentiment de Thérèse à l’aide d’une métaphore :<< Thérèse se trouvait, elle aussi, en proie à des secousses profondes. Mais, chez elle, la nature première n'avait fait que s'exalter outre mesure.>> (v.15-16). Ensuite, le narrateur illustre un champ lexical qui évoque la situation désastreuse de Thérèse suite à la tragédie de Camille : <<effrayante maladie>> (v.10-11), <<affection nerveuse>> (v.11), <<épouvante>> (v.12), <<convulsait>> (v.12) et <<roidissait>> (v.13). En résumé, la mort de Camile n’a pas pour autant réconforté la jeune femme, puisque cela ne lui a pas permis de vivre sereinement, au contraire son état s’est complètement détérioré.

D’une autre part, après le meurtre de son mari, le comportement de Thérèse et son amant est remarquablement malsain. Camille envahie toute leur pensait. Tout d’abord, Laurent ne se comprend plus, sa conscience lui fait croire qu’il a pris la bonne décision en commentant le crime, alors que les réactions de son corps lui dictent le contraire. Effectivement, un extrait explique le comportement défaillant de Laurent : << Ses remords étaient purement physiques. Son corps, ses nerfs irrités et sa chair tremblante avaient seuls peur du noyé. Sa conscience n'entrait pour rien dans ses terreurs, il n'avait pas le moindre regret d'avoir tué Camille>> (v.1-3). En deuxième lieu, Émile Zola raconte le comportement erratique de Laurent en utilisant un champ lexical hyperbolique :<< nerfs irrités>> (v.1), << chair tremblante>> (v.1), << peur du noyé>> (v.2), << terreurs>> (v.2) et <<crues>> (v.54). En bref, Laurent est totalement confus, sa situation est complètement délirante. Son corps réagie à l’encontre de sa conscience.

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