Texte 8 juste la fin du monde

Annonce des mouvements :

Nous verrons donc dans cette analyse en premier lieu l'immobilisme et la paralysie qui frappent le personnage principal. Puis dans un second temps, sa décision de l'annonce de la mort sera notre sujet d'étude. Enfin nous aborderons l'objectif du personnage d'annoncer et de paraître

Problématique

A travers cette étude, nous chercherons à savoir en quoi ce texte est il tragique et si la mort est le seul enjeu.

1er mouvement : Louis est sujet à une paralysie

-De nombreuses digressions sont repérables dans le texte, rendant le propos de Louis compliqué à comprendre car toujours interrompu. Ces précisions incessantes soulignent sa peur de la mort et miment le temps de décision. La première est à la ligne 2 : « j’allai mourir à mon tour ». La construction du futur proche dans le passé crée un certaine étrangeté chez le spectateur et qui est accentué par la distortion temporel. Sensation que le perso nous parle en étant déjà mort.

-Répétion de « l’année d’après ». La phrase revient plusieurs fois au cours du texte comme un leit-motiv ou un refrain et sa répétion traduit l’inquiétude lancinante et apporte une certaine poésie.

La ligne 6 « de nombreux mois déjà que j’attendais à ne rien faire » témoigne de la paralysie du personnage. La peur de la mort l’empêche faire quoi que ce soit pour lutter et cela depuis plusieurs mois après la découverte de sa maladie.

-Énumération ternaire «  ne rien faire, tricher, ne plus savoir » insiste sur l’immobilisme du perso et trahit dans un sens de la lâcheté.

-Mise en place d’une personnification de la mort en ennemi et qui vient appuyer sur le côté tragique du texte. L’expression hyperbolique « danger extrême » traduit encore un peu plus l’idée d’ennemi tragique. De plus l’ennemi est tout proche de Louis et peut frapper à tout moment comme le prouve l’expression « qui réveillerait l’ennemi et vous détruirait aussitôt ».

- « la peur » mis en évidence et qui fait écho « à peine » lui aussi mis en exergue quelques lignes auparavant. La peine et la peur étant les deux grandes émotions du registre tragique cela contribue à développer ce registre et à créer une atmosphère inquiétante et angoissante.

-Enfin la dernière ligne du mouvement «  sans espoir jamais de survivre » démontre définitivement la fatalité tragique qui accable Louis avec son attente passive de la mort.

Mouvement 2 : Louis ne se laisse pas abattre et décide enfin d’agir contre son immobilisme ent prenant la décision d’enfin parler de sa mort prochaine.

-Après de très nombreuses digressions, la propostion principale est enfin annoncée : « je décidai de retourner les voir ». Cependant le doute plane désormais sur ceux qu’il va voir, désignés par le pronom personnel « les » même si on devine qu’ils sont tout de même importants pour lui.

-Louis évoque comment il va avouer son secret : « annoncer lentement,avec soin,... » On pourrait imaginer ici Louis en metteur

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