Selon vous, la révolte doit-elle passer par la violence ?

Baptiste Incerti

"selon vous, la révolte doit-elle passer par la violence ?"

Aujourd’hui dans cette écriture personnelle nous allons donner notre point de vue et voir si la révolte doit-elle passer par la violence. Pour répondre à cette question nous allons voir dans un premier temps le coté négatif de la révolte qui passe par la violence et dans un second temps nous allons voir le côté positif de la révolte quand elle passe par la violence.

Tout d’abord, la révolte est une action par laquelle un groupe se révolte contre par exemple l'autorité politique. C’est aussi une Attitude de refus et d'hostilité devant une autorité, une contrainte.

Nous pensons, que si le but recherché est légitime, on ne peut pas utiliser des moyens injustes pour obtenir un résultat plus juste.

La violence est un phénomène préoccupant, une force brutale qui se déchaîne de façon incontrôlée, pour imposer une volonté, une croyance, une idéologie, qui prend de l'ampleur, produit des effets avec une force intense, brutale et souvent destructrice.

Elle n’est jamais à utiliser pour arriver à ses fins, et nous sommes catégorique ! La violence est toujours condamnable parce qu’elle est une négation de notre humanité.

Ainsi la violence ne semble pas avoir d’efficacité contre une injustice qu’elle envenime (à vouloir guérir le mal par le mal, le remède est ici pire que le mal) et elle ne semble pas non plus être légitime face à cette injustice.

Ensuite, en contrepartie nous pouvons voir que la violence peut être bénéfique car cela peut faire l’objet d’un usage légal, c’est-à-dire d’un usage mesuré selon la loi et réfléchi par le législateur et par la justice qui décide de d’infliger par exemple un agresseur au coupable. En ce sens, elle correspond davantage aux critères de mesure, de réflexion et de rationalité qui caractérisent le remède. Quand la révolte passe par la violence s’est de suite médiatisée et cela fait réagir les personnes et cela peut aboutir à des solutions mais c’est quand même dommage d’en arriver là.

En conclusion, nous pensons que la révolte ne doit pas passer par la violence car au terme de notre réflexion, il nous est apparu que, même dans son usage légal, la violence ne peut remédier à l’injustice qu’à être modérée et réfléchie sous peine de mépriser la dignité de l’homme et constituer, par-là, la pire des injustices, surtout lorsqu’elle est instituée par la loi elle-même. Elle transmet une image négative sur le fond de notre idée.

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