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Rimbaud - Délire II

Commentaire de texte : Rimbaud - Délire II. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  5 458 Mots (22 Pages)  •  591 Vues

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Délire II

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Introduction :

- après le prologue dramatisé, dans lequel sont posés un certain nombre de thème et de leitmotiv, et son aspect programmatique : les deux sections suivantes s’intéressent aux châtiments d’abord terrestres puis infernaux, la perspective ironique a été posée, la damnation est représentée comme une saison

        

🡪 savoir ce que vise cette représentation de l’enfer

Overview

- la saison est une sorte de récit qui est aussi par moment un poème en prose, un texte analytique une description selon des dosages variés et complexe

[pic 1]

- avant une hypothétique remonté, deux sections ensuite, représente les fameux pouvoir que le poète a expérimenté qu’il assimile à des Délires qui sont le centre 

[pic 2]

Alchimie et reprise critique 

- alchimie : désigne la prétention de faire de l’or avec la boue commune, que ce soit des images ou le verbe, il s’agissait de transmuter > 1871, il invente la fameuse couleur des voyelles

- section commence par « à moi » : reprise de parole

- section de reprise critique des choix poétiques antérieurs 

ET leur ironie, leur liquidation, « c’est le bilan aussi des états successifs de son corps et de son esprit illustré par ses propres poèmes, tout une expérience qui est représenté à partir du point d’achèvement de cette expérience » Yokishu DONC peut dire qu’il y a un ton particulier à ce récit

🡪 l’auto-dérision parait être la principale note tenue dans cette section

Caractéristique stylistique

- caractérisée par le recours au prosimètre

↳ on 5 moments entrecoupé par des moments de citations de poèmes versifiés

- remarque que aucun poème en prose n’est cité « suite de modulation dramatique comme les récitatifs et les airs dans un livret d’opérette, s’y ajoute à la fin une coda de liquidation » Nakagi 

- souligne aussi la forme parabolique de la trajectoire de cette expérience passée avec une montée et une descente CAD parabolique au sens physique du sens et pas au sens rhétorique : trouver son point d’acmée puis retomber

↳ André Guillot a remarqué que si cette courbe remonte, prends son origine très en amont dans l’enfance, les vers qu’il choisit de citer appartiennent tous à un moment créateur très circonscrit dans le temps, le printemps 72

La présence d’une chronologie

- « depuis lgtmps je me ventais de posséder tous les paysages possibles » v2 : temps de l’enthousiasme iconoclaste créateur de l’enfance à la recherche de l’inexprimée qui va déboucher sur une étude

« ce fut d’abord une étude. j’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. je fixais des vertiges » v22.23

- suit une illustration avec 2 poèmes : « l’arme » et « bonne pensée du moment »

↳ poèmes généreux sur le poète faiseur d’or ou pourvoyeur de force stélaire au malheureux travailleur du matin

NB : parfois quelques modifications dans les poèmes cités

Situation du Passage

- notre extrait est la suite de la description de cette première étude, c’est l’évolution de cette étude et l’acmée viendra p196-97 avec la fusion supposée entre lui et l’or solaire éternel au moment de la stase de la trajectoire « enfin, ô bonheur, ô raison, j’écartais du ciel l’azur, qui est du noir, et je vécus étincelle d’or de la lumière nature »

- suit ensuite le poème de l’éternité puis « je devins un opéra fabuleux »

on est dans le premier temps

LECTURE

- au cœurs d’alchimie il y avait paradoxalement beaucoup de vieillerie affirme le locuteur rétrospectif dès le para 1 : il décode alors pour nous sa méthode en décomposant ses différents temps

- ligne 3 à 10 : hallucination des mots puis des images

MAIS cette méthode éprouvante semble avoir agit sur lui comme sur une maladie, le portant aux portes du désordre mental et le ramenant à une sorte d’état végétatif, au bord du solipsisme

- ligne 11 à 17 : on se met à chanter des chansons mélancolique et nostalgique, romance douce-amers Villon/Verlaine ce qui colore la description des états mentaux, peut y voir une complaisance douloureuse qui tente à reduire l’exigence créatrice à une obsession de l’infame et du marginal avec une scène de représentation du poète ivre

- le poète est ambigu et en parti moqué

MAIS la prose qui décrit la méthode révolue, se fait elle-même poétique par moment

ET on ne sait pas s’il reprends à nouveau frai un étude ou s’il la liquide

- on est dans une oscillation entre un tableau d’un échec qui apparait comme une rétrogradation

↳ on a à travers ce tableau-là la manifestation des puissances vitales qui traversaient le jeune poète, cette énergie hors du commun même à travers cet échec

- narrateur se tient sur une ligne de différence entre dérision de qui il était ET assomption de ce qu’il était à cette époque-là DONC n’aide pas le lecteur à poser un jugement définitif sur ce qui est montré

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