Resumé Therese Raquin

« Pierrot » est le troisième récit des Contes de la Bécasse, de Guy Maupassant « l’un des plus grands ‘nouvellistes’ du monde » (Juin, 2015 [1979], p.13), il est situé après « La Folle », dédié à Henry Roujon et paru dans Le Gaulois, le 9 Octobre 1882. Dans « Pierrot », l’auteur illustre la thématique de la « radinerie ». Suite au vol d’une douzaine d’oignons dans son jardin, la veuve et sa servante, Rose, « s’épouvantaient pour l’avenir » (Maupassant, 2015 [1882], p.56) craignant le retour du voleur. Un fermier leur proposa alors d’avoir un chien, la veuve se dit qu’un chien sera une dépense de plus, Rose la convint de l’obtenir mais sans dépenser, un boulanger lui proposa alors de prendre Pierrot. Les jours passèrent et on réclama l’impôt de huit francs pour Pierrot, évidemment Madame Lefevre trouvait cette somme absurde et décidait de le revendre, mais personne ne voulait de cet immonde animal, elles furent contraintes de « lui faire ‘piquer du mas’ » (p.59). Pierrot fut jeté dans le puits sous les pleurs de Rose. Au retour, elles eurent du mal à s’endormir, Mme Lefevre rêvait qu’elle retrouvait Pierrot dans un panier abandonné, le lendemain matin elle lui rendu visite et décida de le récupérer, mais cela n’était pas gratuit ainsi quand le puisatier lui indiqua le prix, elle s’est toute suite resignée à l’idée de le faire, « [elle] s’en alla, indignée -Quatre francs ! » (p.63). elles décidèrent de lui jeter de la nourriture pour qu’il survive, ce fut tous les jours ainsi jusqu’au jour où un autre chien pris place dans le puits, refusant de nourrir une bouche de plus, Mme Lefevre décida cruellement de ne plus le nourrir, la thématique de la cruauté est ici clairement démontrée surtout parce que durant cette période l’auteur « [basculait] dans la maladie » (Juin, 1979, p.17), dans ce même recueil, ce thème ressort encore notamment dans la nouvelle « Saint- Antoine ». (329 Mots).

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