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PRÉSENTATION DU PROBLÈME

Plusieurs professionnels de l’éducation constatent que l’anxiété est une difficulté omniprésente. Les troubles anxieux se présentent sous différentes formes, mais celle à laquelle les enseignants font le plus souvent face est l’anxiété aux examens. On observe cette forme d’anxiété principalement lors de situations d’évaluation et nous savons que cela peut mener à de mauvais résultats scolaires, une faible estime de soi et d’autres formes de troubles anxieux.

Plusieurs auteurs proposent des définitions de l’anxiété. À cet effet, selon Legendre (2005), l’anxiété se définit comme étant « un sentiment d’inquiétude, d’insécurité vécu comme un malaise profond, de façon récurrente (crise d’anxiété) ou plus permanente (état d’anxiété). » Lors des périodes d’évaluation, l’anxiété des apprenants se manifeste par différents comportements. Certains élèves la vivront de manières intrinsèques, c’est-à-dire par des appréhensions et des pensées négatives alors que pour d’autres les manifestations d’anxiété seront observables par l’enseignant. Ces manifestations peuvent, se traduire par de l’agitation motrice, de l’insécurité et des demandes répétitives.

IDENTIFICATION DES LACUNES DES PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT

Lorsque l’anxiété demeure non traitée, elle peut avoir des répercussions négatives à long terme et étant toutes trois éducatrices spécialisées depuis plusieurs années, nous connaissons la réticence de nombreux enseignants quant aux activités dites non académiques. Trop peu de temps est accordé à ce type d’activités puisque l’accent est mis sur l’enseignement. Or, par notre pratique professionnelle, nous intervenons auprès de cette clientèle et savons qu’il est primordial et bénéfique d’outiller les élèves rencontrant des difficultés ou pouvant en rencontrer ultérieurement dans leur cheminement académique. Nos interventions sont toutefois sporadiques alors que si elles étaient appliquées par les enseignants, elles le seraient de façon plus constante parce que faisant partie de la routine de la classe. En ayant une pratique rigoureuse et constante, les résultats de ces interventions seraient quantifiables et il serait possible d’observer les effets de celles-ci sur les élèves et de les adapter au besoin.

PRÉSENTATION DU BUT DE LA MISE À L’ESSAI

Le but de cette mise à l’essai est de tester le lien entre l'efficacité de la pleine conscience et la gestion de l’anxiété en situation d’évaluation chez les élèves du primaire dans le contexte du stage IV en enseignement en adaptation scolaire et sociale.

QUESTION(S) DE RECHERCHE

Cette mise à l’essai nous permettra d’affirmer ou d’infirmer si la mise en place de programmes servant à gérer le niveau d’anxiété chez les élèves lors de périodes d’évaluation est nécessaire dans le cadre d’une planification journalière.

En effet, par cette question, il sera possible de constater si cette anxiété influence les résultats des élèves lors du processus d’évaluation présent dans les différentes classes ciblées ainsi que pour chacune des clientèles identifiées.

PRÉSENTATION DES SOLUTIONS ANTICIPÉES PRODUITES PAR LA DÉMARCHE

Les résultats de notre mise à l’essai nous permettront d’émettre un constat quant à l’efficacité d’un programme sur la gestion de l’anxiété en situation d’évaluation. Nous anticipons trois solutions possibles à cette mise à l’essai effectuée auprès des clientèles ciblées.  Nous croyons également que les résultats pourraient varier en fonction du type de classe, de l’âge ainsi que de la clientèle.

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