Question transversale sur des extraits de « Le médecin de campagne » de Balzac, « Voyage au bout de la nuit » de Céline, et « Le docteur Pascal » de Zola
Commentaire de texte : Question transversale sur des extraits de « Le médecin de campagne » de Balzac, « Voyage au bout de la nuit » de Céline, et « Le docteur Pascal » de Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé GERARD • 2 Avril 2017 • Commentaire de texte • 897 Mots (4 Pages) • 6 390 Vues
Sujet d’écriture n°2_La question transversale.
Le corpus est composé de trois extraits des romans « Le médecin de campagne », « Voyage au bout de la nuit », et « Le docteur Pascal » respectivement écrits par les auteurs naturalistes Balzac, Céline et Zola. Ces 3 extraits écrits au XIXème et au XXème siècle, parlent du métier d’un médecin face aux difficultés que sont les maladies incurables. Nous étudierons premièrement un médecin tourmenté face aux difficultés qu’il affronte ainsi l’impuissance de la médecine à guérir certaines maladies et le réconfort que la venue d’un médecin peut apporter.
Les documents du corpus nous présentent un médecin troublé et inquiet. Effectivement ces médecins nous semblent pessimistes face aux cas apparemment incurables de leurs patients. Dans l’extrait de « Le médecin de campagne », le médecin est effrayé par la maigreur et l’état de son patient « il fut frappé de l’extrême maigreur de cet enfant ». Il s’inquiète que la maladie de Jacques soit fréquente et que l’on en parle souvent mais qu’aucun traitement n’a encore été trouver « Nos professeurs […] nous ont souvent parlé du phénomène dont vous venez d’être témoin », ainsi beaucoup de pauvres gens meurent dans des conditions misérables « Partout la souffrance et partout la mort, mais aussi partout la résignation », « Les gens de la campagne meurent tous philosophiquement, ils souffrent, se taisent et se couchent à la manière des animaux. ». Ainsi le médecin de l’extrait de « Le docteur Pascal » demeure aussi inquiet de l’impuissance de la médecine « il demeurait inquiet devant l’infinie complication de la maladie et du remède, selon le malade » ; il s’est donc convertit à la recherche et ne fait plus que des tournées de « soulagement ». Tout comme Balzac, Céline nous amène un médecin plutôt troublé de ne pas pourvoir guérir son patient, se démenant pour sauver pour son patient « on aurait dit qu’il était partout son cœur sous sa peau tellement qu’il était devenu mince Bébert en plus d’un mois de maladie ». Balzac et Céline comme je le disais avant, nous proposent un médecin bouleversé par son impuissance pour guérir son patient alors que Zola nous présente un médecin vraiment inquiet de l’évolution et la complication des remèdes et des maladies. Il nous apparait donc dans ce corpus un médecin perplexe devant certaines maladies dont on n’a pas encore trouvé le remède.
Nous voyons donc l’impuissance de la médecine face à certaines maladies à travers ce corpus. Cette impuissance chez les uns un bouleversement émotionnel et chez les autres un besoin de trouver des solutions. Dans le l’extrait de « Le docteur de campagne », on nous présente un médecin qui devant l’impuissance de la médecine devant des maladies s’est décidé de faire bouger les choses et s’est mis à la recherche de nouveaux traitements pour les maladies que l’on n’arrive pas encore à soigner « il avait à peu près abandonné sa clientèle pour se jeter dans l’étude pure ». Le médecin de « Voyage au bout de la nuit » a beau faire tout ce qu’il peut pour soigner son patient il ne trouve aucun remède efficace « J’avais beau me démener, tout était vain. ». Comme son confrère dans « Voyage au bout de la nuit », Benassis ne trouve point de remède à la maladie de ce pauvre garçon, il sait déjà rien qu’en l’ayant vu que le garçon va bientôt mourir « à moins d’un miracle dans la nature, la science ne peut le sauver. ». Les médecins de « Le docteur Pascal » et de « Voyage au bout de la nuit » cherchent tous les deux tant bien que mal des remèdes pour leur patient tandis leur confrère de « Le médecin de campagne » quant à lui sait déjà qu’il n’y a aucun remède et n’en chercher pas moins car c’est comme cela qu’on lui a enseigner et il n’ira pas plus loin. La médecine peut-être autant prodigieuse qu’inefficace dans certains domaines.
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