Question sur réécritures de Bérénice
Dissertation : Question sur réécritures de Bérénice. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romboy • 4 Mars 2017 • Dissertation • 1 048 Mots (5 Pages) • 971 Vues
Terry Romain Seconde 4
Corpus sur 3 textes
Ce corpus constitue 3 textes différents nommés « Berenice » De l'écrivain Jean Racine joué pour la premère fois en 1670, qui se situe dans l'époque de l'antiquité de l'empereur romain Titus, « la musica deuxieme » de 1985 écrite par Marguerite Duras et « Petis crimes conjugaux (2003) de l'auteur Eric Emmanuel Schmitt qui a été joué pour la première fois en 2003.
Ces trois textes représentent différentes scènes de théâtre avec pour genre le classicisme et qui appartient au registre tragique.
C'est pour cela qu'on se demande : En quoi ces scènes de séparation relèvent elles d'un registre tragique ?
Ce registre tragique est un registre qui présente une intrigue et des situations sans issue pour le personnage, les personnages peuvent etre confrontés a différents problèmes comme un dilemme par exemple et le contexte de l'oeuvre est obligé de se finir mal comme par exemple l'apparition de la mort ou de la folie. Ce registre est censé rendre ému le lecteur et lui provoquer de la pitié pour ce pauvre personnage.
Les deux amants :
Les amants s'opposent dans les 3 différents textes ; ils ne sont pas d'accord entre eux, l'un souhait la séparation, l'autre souhaitent qu'ils restent ensemble.
Dans le texte A Titus est fortement attiré par la gloire, il veut montrer qu’il est puissant et que c'est l'empereur. L'auteur utilise une personnification, celle du cœur de Titus : « Mais la Gloire, Madame, ne s'était point encore fait entendre à mon cœur Du ton, dont elle parle au cœur d'un Empereur » et « mon cœur de moi même est prêt a s’éloigner ». Le rôles de cette personnification est de mieux faire comprendre ce qu'il dit, qu'il s'oppose a l'amour. Bérénice, elle, au contraire, est rempli de passion et d'amour. L'interjection « Hé bien ! » suivi du verbe à l'impératif « régnez » et « cruel » accentue l'opposition de Bérénice à Titus.
Les personnages s'opposent avec l'emploi des pronoms « je » et « vous » contrairement au texte B ou le pronom « nous » est utilisé. Dans le texte B : la femme veut s'éloigner de lui et pour se faire veut partir en Amérique sans lui. Et l'homme essayes de lui en empêcher car il est amoureux d'elle, et refuse de se séparer, il est très attaché. L'opposition apparaît grâce aux mots « elle ne répond pas » « elle lui coupe la parole » « elle secoue la tête ». Ils font aussi opposition dans le dialogue : Lui :« Je ne peux pas te quitter » Elle :« nous sommes séparés... » Lui « Si on meurt » « Même dans ce cas.Ne rien faire. Inventer ça. On peut le voir vraiment amoureux dans ce passage : « Mon travail je men fous » ou alors « Je m'en fou de l'enfer ». La mise en scène de la pièce de théâtre exprime aussi la séparation « les comédiens séparés se dirigent vers des lieux différents de la scène »
...