Quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief ?
Commentaire de texte : Quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adehis • 1 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 706 Mots (3 Pages) • 1 413 Vues
Problématique: Quelles qualités des peuples du Nouveau Monde les textes proposés mettent-ils en relief ?
Ce corpus qu'il m'est proposé d'analyser est composé de quatres textes narratifs qui prennent pour thèmes une représentation positive des peuples du nouveau monde. Ce sont deux extraits de Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, chapitre XIII et chapitre XVIII (1578) de Jean de Léry ; Puis un un extrait du chapitre VI « des coches » des Essais de Michel de Montaigne (1588) et enfin Tristes Tropiques de Claude Lévi-Strauss (1955). Nous verrons quelles qualités des peuples du nouveau monde ces textes mettent en relief. Notre réflexion nous conduira à montrer l'intelligence dont font preuve les peuples du nouveau monde.
Les humanistes s'opposent aux idées reçus sur les habitants du Nouveau Monde. Leur esprit est alors valorisé ce qui oppose à une idée dégradante d’autrui. Leur intelligence est donc mit en évidence. Jean de Léry dans le premier extrait « le veillard d'entre eux » se pose des questions sur le besoin d'affronter tant de dangers pour venir chercher au Brésil du bois alors qu'ils en avaient dans leurs pays. On peut alors remarquer une sagesse importante lorsqu'il affirme la prétention d'une telle attitude que seul les héritiers pourront en tirer part. « vous êtes de grands fols » dit-il au Français, « car vous faut-il tant travailler à passer la mer (…) pour amasser des richesses ou à vos enfants ou à ceux qui survivent après vous ? ». Dans le chapitre « des Coches » extrait des Essais, Montaigne vient appuyer ce regard en citant « la clarté d’esprit naturelle » et la « justesse d’esprit » des Indiens d’Amérique du Sud. Les peuples du Nouveau Monde ont aussi une adresse à prendre du recul avec le réel en utilisant le rire : Ils comprennent les implicites d'une idée contrairement au animaux. On peut aussi constater que le vieillard du premier texte est plein d'humour et qu'il fait preuve d'ironie : mais c'est surtout dans le second extrait de Jean Léry que le rire spontané des indiens dit leurs de leurs acceptation de l'autrui. Mais l'on peut aussi comprendre que l'intelligence de l’esprit ouvre à l’intelligence du cœur. Ils sont ouverts et n’hésitent pas à interroger les Français sur le sens de leur démarche (texte A), ou encore sur leur nom (texte B)… alors que l’inverse n’est pas écrit. De même Montaigne parlera de leur « bonté », et de leur « libéralité » comme d’avantages qui les caractérisent, ainsi que de leur « curiosité de voir des choses étrangères et inconnues ». Le fait que les peuples du Nouveau Monde soit ouvert se montre dans leur attitude pacifique qui les oppose à la barbarie des conquérants. Montaigne insiste sur le fait qu’ils ont « tout au plus que des arcs, des pierres, des bâtons et des boucliers de bois ». Puis au 20ième siècle, Claude Levi-strauss continua cet épitaphe du primitif en insistant sur cette « immense gentillesse » que l’on « devine » chez lui et qui serait « l’expression la plus véridique de la tendresse humaine ». Les primitifs sont donc concidérés comme inoffensifs dû au manque d'armes.
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