Première partie Commentaire « On ne badine pas avec l’amour » Alfred de Musset
Commentaire de texte : Première partie Commentaire « On ne badine pas avec l’amour » Alfred de Musset. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar judithchantre • 25 Avril 2018 • Commentaire de texte • 435 Mots (2 Pages) • 1 504 Vues
Alfred de Musset écrit « On ne badine pas avec l’amour » en 1834. Le passage de ce drame romantique qui nous intéresse est un extrait de la scène 3 de l’Acte III. Dans cet extrait, Perdican, qui est amoureux de Camille, veut confronter cette dernière afin de la pousser à lui avouer ses sentiments. Il l’invite à un rendez-vous au cours duquel il va mettre en scène une fausse déclaration d’amour à Rosette, « une jeune paysanne naïve », venant du même couvent que Camille. Cette dernière va assister a la scène sans savoir que le dialogue n’est autre qu’un jeu de rôles. En quoi la mise en scène de Perdican permettra-t-ellen à Camille d’avouer son amour ? Nous nous intéresserons dans un premier temps à la relation de Rosette et Perdican vantée par ce dernier pour, dans un second temps, étudier la confrontation indirecte entre les deux protagonistes.
Le jeu de rôle mis en place par Perdican lui permet de vanter un amour faux entre lui et Rosette dans une mise en scène dont seul lui semble avoir la connaissance.
Tout d’abord, l’extrait comprend un champ lexical de l’amour très présent. Le mot « amour » est lui-même énoncé à plusieurs reprises, l’expression « Sais-tu ce que c’est que l´amour » est répétée aux lignes 22 et 27. Le verbe « aimer » apparaît de nombreuses fois : « Je t’aime » (lignes 8 et 24), « je vous aimerai » (l.28), « tu m’aimeras » (l.29). On trouve également le mot « cœur » à la ligne 10.
Ensuite, leur relation semble idéalisée. Les deux personnages, d’après les répliques de Perdican, donnent l’impression de vivre un amour parfait. L’anaphore lignes 8 et 9 avec la répétition de « toi seule » prouve son amour pour elle, du moins du point de vue de Camille qui ne croit pas à une mascarade. Perdican ravive des souvenirs heureux : « nos beaux jours passés » (l.8). Il met en évidence l’amour avec la métaphore lignes 22 et 23 « la pluie du matin roule en perles ». Il valorise également le couple qu’ils forment ligne 14 : « tes beaux yeux près des miens, ta main dans la mienne ». Il ne cesse de mettre en valeur la beauté de de leur relation.
Enfin, Perdican valorise Rosette par de nombreux compliments et par le don de sa chaîne en or. Il lui donne ce bien en le nommant « gage de notre amour » (.10). Le protagoniste n’hesite pas à donnera l’adjectif mélioratif « joli » au visage de Rosette (l.19). Il la met également en avant (l.26) : « te voilà jeune et belle », tout en continuant de valoriser leur relation : « dans les bras d’un jeune homme » (l.26/27). Il ne cesse aussi d’enoncer son nom « Rosette » (l.8,22,27)
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