Portrait Mlle de Chartres / La Princesse de Clèves

Mme de La Fayette, dame de haut rang, salonnière et précieuse du XVIIème siècle, est sans aucun doute celle qui a écrit La Princesse de Clèves, publié anonymement en 1678. Le récit se déroule en 1558 à la cour des Valois. C'est donc un roman historique : Mme de La Fayette qui vit à la cour du roi Louis XIV imagine une intrigue se déroulant à la cour d'Henri II. Les premières pages du roman sont consacrées à la description du roi et de tous ceux qui appartiennent à la cour, le narrateur leur prête les plus grandes qualités : ces personnages sont nobles, d’une beauté et d’une culture sans égal. Néanmoins, la dissimulation et les intrigues propres à cet univers ne sont pas tus. C’est à la cour, lieu à la fois admirable et dangereux, qu’apparaît l’héroïne, celle qui deviendra la Princesse de Clèves. Tout comme les autres personnages, elle est décrite par le narrateur.

I.Mlle de Chartres est une beauté et une aristocrate l.1-7 "extraordinaire"

une beauté" : métonymie => Insister qualité première/caractère notable perso : la beauté. Apparition énigmatique, on ne nous donne pas le nom du perso -> Effet d'attente qui retranscrit interrogations courtisans. « attir[e] les yeux de tout le monde » => convoque tts attentions/source d'admiration. hyperbole "beauté parfaite" -> souligne caractère extraordinaire.

GV « on doit croire », lecteur invité se représenter cette beauté idéale. Narrateur commence mentionner beauté héroïne. Révèle elle évolue dans monde où apparence prévaut.

énumération : "dont le bien, la vertu, le mérite étaient extraordinaires" qui qualifie Mme de Chartres la présente comme une personne de grande qualité.

II.Elle a reçu et reçoit encore une éducation soignée consistant en une mise en garde contre les passions amoureuses l 7 à 23

Education au centre du portrait / Analepse(retour en arrière) pour découvrir éducation Mme de Chartres

Elle lui apprends être vertueuse « lui donne de la vertu » et la « lui rend aimable » (l.8) imparfaits itératifs « elle faisait » (l.10), « elle lui montrait » (l.11), « elle lui contait » (l.12), « elle lui faisait voir » (l.13 et 15) prouvent que ces « leçons » sont fréquentes et répétées.

Mme de Chartres est sujet de tous les verbes, c’est elle qui agit, sa fille subit cet enseignement très normatif. antithèse entre « agréable » et « dangereux » montre bien comme elle procède pour mettre en garde sa fille : son discours glisse très rapidement de ce que l’amour a de plaisant aux dangers qu’il représente. Hyperbole "extrême défiance" annonce dilemmes à venir.

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