Portrait Mlle De Chartres
Guide pratique : Portrait Mlle De Chartres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Coclo43 • 16 Mai 2022 • Guide pratique • 1 555 Mots (7 Pages) • 317 Vues
TEXTE 10/ La Princesse de Clèves / partie 1
/ ANALYSE LINEAIRE ORAL BAC
INTRODUCTION
METHODE
-source /auteur/oeuvre/contexte….présentation du passage :situation dans l’oeuvre forme / thèmes/Mouvement du passage (donner un titre aux parties du texte)/
ELEMENTS D’INTRODUCTION
Mme de LaFayette/ roman La Princesse de Clèves /1678 : baroque/préciosité/classicisme
Le passage : PORTRAIT du personnage éponyme/idée de perfection/ idée d’un idéal !/présenter le personnage principal/-Education/morale/passion/
Mouvement du passage :
1 à 10 : l’entrée en scène de Mlle DC et son portrait d’exception
11 à fin :une éducation maternelle hors normes (fin)
PBTQS possibles :
1) Comment l’auteure introduit ici le personnage principal ?
2) En quoi le personnage éponyme est-il la représentation de la femme idéale au XVIIème siècle ?
3) Comment la romancière fait apparaître soudainement un personnage parfait à la cour ? un individu exceptionnel au sein d’une société exceptionnelle?
ANALYSE LINEAIRE
I] Mouvement 1 : l’entrée en scène de Mlle DC et son portrait d’exception
- Il parut alors une beauté à la cour,
entrée en scène marquée par une tournure impersonnelle « il parut »=> apparition /vision (effet de surprise-lever de rideau !) / l’adverbe « alors » crée un effet de rupture et de surprise > « une beauté » introduit un éloge physique mais ce terme vague suscite le mystère/ le milieu noble (cour)
- qui attira les yeux de tout le monde,
Proposition subordonnée relative qui introduit le thème du regard « yeux » (paraitre)/ elle fait l’unanimité à la cour comme l’indique l’expression hyperbolique « tout le monde »/ le verbe « attira » montre une cour séduite par une apparence exceptionnelle
- et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite, :
La narratrice externe et omnisciente invite le lecteur « on » à l’imaginaire par l’expression « croire que »/ l’expression hyperbolique « beauté parfaite » renforce le côté exceptionnel du pg
- puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes. :
la prop.sub. circonstancielle de cause introduite par « puisque » traduit une montée en puissance de sa perfection puisque la cour (périphrase) est déjà selon les 1ères pages du roman un lieu de « magnificence ».
- Elle était de la même maison que le vidame de Chartres, :
Vidame est un titre de noblesse français assez rare. Le vidame est à l'origine la personne qui mène l'armée et perçoit les redevances féodales d'une seigneurie ecclésiale dont le titulaire appartient au clergé régulier ou séculier. Il exerce au nom de celui-ci un certain nombre de droits féodaux
après la perfection physique, on précise le prestige de sa naissance et de sa fortune= une noble ( DE Chartres)/ le vidame est son oncle
- et une des plus grandes héritières de France. :
recours à la figure de l’hyperbole pour montrer la situation financière exceptionnelle (élite sociale)
- Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de madame de Chartres, :
informations sur sa situation familiale : on sait l’influence de l’autorité paternelle à l’époque=> la mère prend le relai de l’éducation avec le terme fort « conduite » qui suggère l’idée d’une conduite morale, de maintenir sa fille dans le droit chemin (responsabilité)
- sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires.
A l’éloge de la fille, la narratrice superpose celui de la mère avec l’adjectif hyperbolique « extraordinaires » (cad qui sort de l’ordinaire )/ Les 3 noms en rythme ternaire (vertu/bien/mérite) montrent qu’il s’agit d’un éloge moral rappelant les qualités de « l’honnête femme » = idéal du XVIIème
- Après avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour.
La narratrice met l’accent sur la fidélité de la mère (une valeur qu’elle tentera d’inculquer à sa fille): veuve, elle ne cède pas aux tentations séductrices de la cour / > voir la négation lexicale « sans »
- Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation de sa fille :
explication des motivations de ce retrait : l’éducation de sa fille en dehors du milieu où elle va être introduite à présent => mise à distance de la cour pour mieux la préparer à y entrer
- mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté :
le texte précise les enjeux de son éducation : ils concernent la culture du paraitre « beauté » , le soin du corps et de l’apparence mais aussi le plan moral avec « esprit » => éducation complète conforme à celle valorisée par les humanistes du XVIème : « un esprit sain dans un corps sain » disait Rabelais/ le verbe « travailler » met l’accent sur la rudesse des efforts de la mère
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