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Pluie, Vapeur et vitesse

Commentaire d'oeuvre : Pluie, Vapeur et vitesse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 014 Mots (5 Pages)  •  892 Vues

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L’auteur

William Turner, peintre anglais, né à Londres en 1775, commence sa carrière par des coloriages, des gravures et des dessins d’architecture qu’il expose dans la vitrine de la boutique de son père, modeste barbier.

Excellent élève de la Royal Academy de Londres où il expose chaque année, il devient très vite un grand théoricien de la peinture, puis professeur de perspective. Il acquiert une grande maîtrise de l’aquarelle, technique qui jouera un rôle fondamental dans ses futurs travaux.

Turner s’oppose à la rigueur rationnelle du néo-classicisme (le peintre Louis David règne en maître à la fin du 18ème siécle) et s’insère dans le courant romantique qui touche aussi bien la peinture, que la poésie, la musique ou la philosophie. Le concept de « sublime » dépasse alors celui de « beau idéal » en traduisant l’exaltation des sentiments humains face à la majesté des phénomènes naturels.

Longtemps la peinture de Turner fut un hommage envers celui dont il admirait la lumière délicate des peinture : Claude Gellée, dit Le Lorrain (paysagiste du 17ème siècle). Mais très vite ses nombreux voyages l’amènent à réaliser de nombreuses aquarelles qui firent sa renommée. Turner s’éloigne de plus en plus de la représentation et de la description fidèle des paysages ; il concentre son attention sur les effets de lumières, suggérant des formes de moins en moins définies. Ses contemporains lui ont souvent reproché cette extrême liberté prise avec le réel, l’accusant de sacrifier le réel au surnaturel.

Le contexte

Rien ne vaut l’expérience des voyages et de la découverte pour nourrir son art. Turner voyagera dans toute l’Angleterre, en France, en Italie et au Pays-Bas. Pourtant, il reste très attaché à sa ville natale, Londres qui est sa principale source d’inspiration.

Toute sa vie, il y observe les transformations de l’industrialisation : le train, les nombreux bateaux sur la Tamise et surtout le célèbre brouillard londonien (ou fog) causé par les fumées écrasantes des nombreux usines. Cette fascination pour l’industrialisation se retrouve dans de nombreuses toiles ou Turner réussit à faire ressortir toute la poésie de ce phénomène dont il est un témoin privilégié…

En 1844 , Turner peint une ligne de chemin de fer qu’il empreinte régulièrement. Il racontera s’être penché hors du train pour mémoriser la scène. Avec Pluie Vapeur et Vitesse, il met en valeur cette sensation de vitesse, qu’il aime tout particulièrement. Il n’est d’ailleurs pas le seul artiste du 19ème siècle à être inspiré par le train, machine représentative des bouleversements de l’industrialisation.

L’œuvre

Description

Sur cette toile, on peut voir un train passant sur un pont, au dessus d’une rivière. Le paysage est brumeux, mais on distingue à droite des champs et une ville au loin. A l’avant de la locomotive noire, on peut voir quelque chose qui brille, comme si cette chose brûlait, incandescente. Il semblerait que cela figure la chaudière poussé à sa capacité maximale. Le train semble surgir d’un rideau de pluie et de brouillard.

Les éléments du tableau :

Le

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