Olympe de Gouges : La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle

Objet d’étude : La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle

Homme, es-tu capable d’être juste ?

1er paragraphe :

Esprit de justice : « Homme, es-tu capable d’être juste ? » (ligne 1) : le mot “Homme” interpelle le lecteur, c’est une question rhétorique, éthique (souvent utilisé en politique) qui n’attend pas de réponse => met en évidence l’idée avec la présence de la virgule + contient un élément représentatif : “c’est une femme qui t’en fais la question” : elle se détermine par son identité sexuée

Elle souhaite que les femmes ne soient plus opprimées. L’emprise de l’homme sur la femme est assimilée aux formes les plus contestables du pouvoir, que la Révolution prétend abattre.

C’est un droit : « tu ne lui ôteras pas du moins ce droit. » (ligne 2) : Olympe de Gouges pense que l’inégalité entre les hommes et les femmes ne doit pas exister + présence du tutoiement.

«Observe le créateur dans sa sagesse » (ligne 4) : le créateur est assimilé à Dieu => elle lui attribue la sagesse, la grandeur =>assimilé à la nature à l’opposé de l’homme qui “sembles vouloir te rapprocher”(l.5). L’homme est une anomalie dans la nature : « seul », « exception » (ligne 12). Accusé d’orgueil par sa volonté de vouloir se « rapprocher » du divin, appelé à consulter sa conscience par la subordonnée accusatrice « si tu l’oses » en utilisant cette conjonction de condition, l’auteure provoque même son adversaire, l’homme semble ne pas pouvoir atteindre donc les vertus de « sagesse » et de « grandeur ».

Le premier paragraphe possède donc plusieurs phrases interrogatives comme celles présentes aux lignes 2-3-4 : “Dis-moi ? qui t’a donné le soiverain empire d’opprimer mon sexe ? ta force ? Tes talents ?.

Utilisation de l’impératif + présent + passé composé + futur => (2nd paragraphe)

Le mode de l’impératif souligne la résolution d’Olympe de Gouges : ce qu’elle énonce est une nécessité, une évidence impérieuse : «observe» (ligne 4), «parcours» (ligne 4), « donne-moi » (ligne 5), «remonte» (ligne 7), «consulte» (ligne 7), «étudie» (ligne 7), «jette enfin un coup d’œil» (ligne 7), « rends-toi » (ligne 8), «cherche, fouille et distingue» (ligne 9).

Nature supérieur => créateur + nature = argument d’autorité

2ème paragraphe :

Le second paragraphe s’ouvre sur une phrase accumulant les verbes à l’impératif pour enjoindre à l’homme d’observer la nature : « consulte », « étudie », « jette », « cherche, fouille et distingue ». ». La comparaison entre l’humanité et le reste de la nature doit donc faire comprendre que la supériorité masculine n’est pas naturelle, mais artificiellement revendiquée et instaurée par l’homme.

“Partout tu les trouveras confondus” (ligne 11) => présence du futur.

Champ lexical de l’union : « confondus », « coopèrent », « harmonieux » (ligne 12).

3ème paragraphe :

Le dernier

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