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Molière, l'Avare : En quoi Molière dresse-t-il une caricature des médecins de son époque au travers du personnage de Thomas Diafoirus?

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Par   •  9 Octobre 2022  •  Fiche de lecture  •  1 388 Mots (6 Pages)  •  431 Vues

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                                Lecture analytique numéro 2

Molière, de son vrai nom jean baptiste Poquelin est un comédien et dramaturge français né en 1622 à Paris et mort en février 1673. Il a créé de nombreuses formes dramatiques, et il est l’interprète du rôle principal de la plupart de ses pièces. Il a notamment utilisé les diverses ressources du comique que ce soit la comédie, le comique de geste, le comique de situation ou encore la farce. Molière critique souvent dans ses pièces des défauts de la sociétée de son temps tel que l’avarice dans L’Avare, des métiers ce qui rajoute également un aspect comique Il a notamment écrit la pièce de théâtre Le malade Imaginaire dans lequel il met en scène un noble Argan, hypocondriaque et qui de ce fait veut marier sa fille Angélique à un médecin nommé Thomas Diafoirus, or sa fille veut quant-à elle se marier avec Cléante. L’acte 2 scène 5 du livre met en scène la première rencontre entre Thomas et Angélique.

Nous pouvons donc nous demander en quoi Molière dresse-t-il une caricature des médecins de son époque au travers du personnage de Thomas Diafoirus?

Nous allons maintenant procéder au découpage du texte. Nous pouvons diviser ce texte en deux parties. Tout d’abord de la ligne 1 à “mais donner une dissection est quelque chose de plus galant “, ce qui correspond à la présentation de Thomas Diafoirus. Puis en guise de second objet d’étude nous pouvons découper ce texte de “Au reste, pour ce qui est des qualités requises pour le mariage et la propagation“ jusqu’à la fin de l’extrait, ce qui caractérise le début de la discussion sur les modalités du mariage.

        Le premier extrait commence par une longue présentation de Thomas Diafoirus par son père. Il y décrit son parcours, ses études, ses qualités, son caractère à Angélique, Argan et Toinette. Il vante le mérite de son fils et met en avant ses qualités: “mais je puis dire que j'ai sujet d'être content de lui”

Son père commence par décrire les défauts qu’il n’a pas: “qui n'a point de méchanceté.”

Puis il décrit sa jeunesse et appuie sur ses nombreux défauts: “Il n'a jamais eu l'imagination bien vive, ni ce feu d'esprit” ; “n'a jamais été ce qu'on appelle mièvre et éveillé”. Il utilise ces défauts pour le mettre en avant en appuyant ensuite sur certaines de ses qualités étant jeune: “toujours doux, paisible et taciturne”. Il le décrit même comme quelqu’un de mature et d’adulte dès son plus jeune âge de part la négation ”ne jouant jamais à” et le met ainsi en valeur: “ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l'on nomme enfantins”.

Le père continue en décrivant encore les défauts de Thomas étant jeune, des défauts qui ne le mettent pas en avant et le font plutôt passer pour quelqu’un de peu intelligent: ”On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire; et il avait neuf ans, qu'il ne connaissait pas encore ses lettres.”

Le père de Thomas se sert ainsi de tous ces défauts pour ensuite appuyer son mérite dans sa carrière et ainsi le mettre en avant de part son assiduité et sa détermination. Il insiste ainsi sur le fait que Thomas ait réussi à obtenir ses licences et que maintenant Thomas est un redoutable adversaire: “il n'y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre école.”. Enfin son père souligne une capacité de Thomas, celle de faire confiance aveuglément aux anciens.

De part le personnage de monsieur Diafoirus, on voit que molière critique les médecins, qu’il décrit donc de peu raisonnés et borné aux anciennes connaissances et de personnes persuadées de détenir le savoir: “jamais il n'a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle touchant la circulation du sang et autres opinions de même farine.”

Après cette longue tirade du père, Thomas diafoirus prend enfin la parole. La didascalie:”tirant de sa poche une grande thèse roulée, qu'il présente à Angélique.” suggère que Thomas accorde une grande importance à cette thèse du fait qu’il la présente à Angélique, comme si cette thèse le définissait et faisait tout ce qu’il est. Ainsi Molière critique d’emblée l’importance que les médecins accordent à leur travail, comme si ce dernier attestait de leur vivacité d’esprit. Le dramaturge confirme par la suite cette théorie lorsque Thomas prend la parole. Ce dernier utilise en effet cette thèse pour attester de son intelligence, il pense même qu’il rend hommage à Angélique en lui présentant son œuvre: “comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit.”. De plus, Thomas nous montre qu’il accorde une très grande importance à cette thèse comme l’atteste le fait qu’il l’aie soutenue devant les circulateurs, comme s’il avait tenu un combat héroïque pour la vérité.

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