Mme de La Fayette, La princesse de Clèves
Commentaire de texte : Mme de La Fayette, La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dzzalgerie • 29 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 992 Mots (4 Pages) • 1 079 Vues
Commentaire littéraire
Observation : | Note : |
Madame de La Fayette également connue sous le nom de Marie-Madeleine Pioche de la Vergne une femme de lettre appartenant au XVIIème siècle. Née le 18 mars 1634 et décédée
le 25 mai 1693, elle est Issue d’une famille de la petite noblesse, son statut social lui permet d’animer un salon littéraire où elle y invite et côtoie des hommes et des femmes de lettres intellectuels et écrivains, à Paris. Elle développe ainsi une grande amitié avec Madame de Sévigné et La Rochefoucauld. Sa vie littéraire commence en 1662 avec la publication sous pseudonyme de la nouvelle La Princesse de Montpensier, puis d’un roman précieux s’intitulant en 1670. Son œuvre majeur se nomme La Princesse de Clèves, est publié en 1678. Mme de la Fayette appartient au classicisme par l’invention de son roman doté d’analyse psychologique complexe étant donné qu’il est considéré comme le premier roman moderne français, publié sous pseudonyme. Le passage étudié se situe au début du roman, ou est présentée à la cour d’Henri II pour la première fois. Le lecteur la découvre également pour la première fois. Son portrait s’inspire du roman et de la préciosité mais relève du roman psychologique par l’importance accordée au portrait moral et surtout à l’analyse à laquelle se livre Mme de la Fayette afin d’expliquer les vertus dont est dotée son . Il s’agira d’étudier comment Mme de La Fayette mène-t-elle de Mlle de Chartres un portrait élogieux. Pour cela une première partie s’intéressera au modèle de perfection qui la décrit, la seconde partie envisagera son éducation hors du commun, puis la troisième portera sur le portrait annonciateur d’un destin tragique.[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]
Le portrait décrit par Mme de La Fayette présente Mlle de Chartres comme une incarnation à la beauté parfaite par sa noblesse de haut rang et sa vertu et également de sa beauté physique. Il s'agit de la première apparition de Mlle de Chartres, les lecteurs s’attardent à ce que l'auteur dessine son portrait commençant traditionnellement par un portrait physique. Cependant, le narrateur se contente d'utiliser le champ lexical de la beauté afin de la désigner, et appuie exagérément sur les traits de la perfection pour souligner sa grande beauté et son esprit admiratif. Ce fait théâtralise l’entrée en scène de la jeune femme suscitant de l’admiration auprès des courtisans, c’est une idéalisation propre au roman . Le lecteur comprend par la suite que le portrait de Mlle de Chartres devient plus détaillé et se fait à partir de la vision du vidame, faisant l’éloge de cette jeune fille. La rencontre entre Mademoiselle de Chartres et le vidame de Chartres se fit à travers le regard admiratif de ce dernier. Il est surpris, au sens fort du XVIIème siècle, c'est-à-dire vivement frappé, par sa beauté, par son éclat, par la régularité de ses traits et par la grâce de son visage et de sa parure, en deux mots, par son apparence. Néanmoins, malgré que son portrait physique reste très général, le rang social est évoqué, issue de la même famille du vidame de Chartres, elle est alors l’une des plus grandes héritières de France. L’étiquette d’héritière souligne la richesse mais également sa jeunesse et sa nubilité. Mme de La Fayette ne tarde pas à exposer les raisons de l’apparition de Mademoiselle, donnant les informations supplémentaires au lecteur, comme c’est la règle dans un incipit traditionnel. Le lecteur apprend donc par celui-ci l’âge de cette jeune fille, c’est-à-dire seize ans.[pic 5]
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