Mini-Anthologie cas

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Table des matières :

1. Présentation des courants classique et baroque

2. Présentation et illustration de l’auteur du poème classique choisit : Théodore Agrippa d’Aubigné

3. Analyse du poème « A l’éclair violent de ta face divine » de Théodore Agrippa d’Aubigné

4. Présentation et illustration de l’auteur du poème baroque choisit : Didier Venturini

5. Analyse du poème « La maison des ombres » de Didier Venturini

6. illustrations de l’auteur de la chanson sélectionnée : Barbara

7. Analyse de la chanson « Nantes » de Barbara.

Présentation du baroque et du classique

Le Baroque :

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La forme du baroque est plus concentrée sur l’histoire que sur la forme grammaticale

• La mort en scène, le théâtre du monde (le monde est un théâtre, le théâtre est la réalité), le thème de l’instabilité (métamorphose,…) – la métaphore et l’allégorie (ce sont les images même du baroque) – allégorie = se charge des significations ambiguës – métaphore = développe toutes les subtilités de l’analogie principale.

Le classique : 

La forme est écrite sous forme d’alexandrin, décasyllabes, octosyllabes, enjambement, rejet, dières, synérèse, …

• La poésie classique est très pointilleuse sur les structures grammaticales. Tout est calculé, chaque emplacement à un rôle, un sens à lui seul

Présentation de l’auteur du poème classique :

Théodore Agrippa d’Aubigné naquit le 8 février 1552 en Saintonge et décéda le 9 mai 1630 à Genève. C’est un écrivain controversiste, qui n’hésite pas à prendre les armes grâce à ses textes et fait partie des poètes du baroque français. Il est calviniste et soutient les protestants et les femmes, quitte à se mettre le roi Henri IV à dos. D’Aubigné dénoncera celui dans ses textes pour trahison envers l’Eglise. Il se retira de la cour du roi après le décès d’Henri IV et se concentrera sur la rédaction de ses œuvres comme Les tragiques par exemple.

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Analyse du poème : « A l’éclair violent de ta face divine », Théodore Agrippa d’Aubigné, Stances. (Poème classique)

A l’éclair violent de ta face divine,

N’étant qu’homme mortel, ta céleste beauté

Me fit goûter la mort, la mort et la ruine

Pour de nouveaux venir à l’immortalité.

Ton feu divin brûla mon essence mortelle,

Ton céleste m’éprit et me ravit aux Cieux,

Ton âme était divine et la mienne fut telle :

Déesse, tu me mis au rang des autres dieux.

Ma bouche osa toucher la bouche cramoisie

Pour cueillir, sans la mort, l’immortelle beauté,

J’ai vécu de nectar, j’ai sucé l’ambroisie,

Savourant le plus doux de la divinité.

Aux yeux des Dieux jaloux, remplis de frénésie,

J’ai des autels fumants comme les autres dieux,

Et pour moi, Dieu secret, rougit la jalousie

Quand mon astre inconnu a déguisé les Cieux.

Même un Dieu contrefait, refusé de la bouche,

Venge à coups de marteaux son impuissant courroux,

Tandis que j’ai cueilli le baiser et la couche

Et le cinquième fruit du nectar le plus doux.

Ces humains aveuglés envieux me font guerre,

Dressant contre le ciel l’échelle ils ont monté,

Mais de mon paradis je méprise leur terre

Et le ciel ne m’est rien au prix de ta beauté.

Forme du poème : tout le poème est écrit en Alexandrin, toutes les strophes possèdent des rimes en ABAB. Six strophes en quatrain.

• Champs lexicaux : -> Divinité/ Dieu/ Croyance grecque

                                ->  Mort/Vie

                                -> La nourriture

                                -> L’amour/ la jalousie

                                -> La beauté

                                -> La passion

• Comparaison de la femme à une déesse. Le protagoniste se compare aux dieux en sous-entendant que malgré leur incroyable force il a réussi à avoir un baisé de la femme tant convoitée.

Explication par quatrain :

• Premier quatrain :

Une description de la femme aux yeux amoureux du protagoniste

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