Anthologie poétique cas
Fiche : Anthologie poétique cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zeelise • 23 Avril 2016 • Fiche • 6 298 Mots (26 Pages) • 1 477 Vues
Illuminations de Rimbaud
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Comment transmettre des émotions dans un carnet ? Voilà une bonne question que je me suis posée avant de commencée et comme à mon habitude je n’ai pas une réponse mais des dizaines plus ou moins sérieuses, je n’ai donc aucun plan précis pour ce carnet, comme on dit j’irais au talent (ou pas…). Si je dois faire passer des émotions il faut en ressentir donc ne pas ce forcer.
Mais après tout que sais-je sur Rimbaud ?
C’est un poète maudit, il a eu une vie compliquée, il n’a pas été poète longtemps il est sorti avec Verlaine et heu…. (Mon dieu enfaite je sais rien du tout sur ce bonhomme, pourtant ma professeur de français de 4eme et 3eme adorait Rimbaud et en avait parlé des heures mais visiblement il n’y a pas grand-chose qui m’ai marquée)
J’ai acheté le livre : « Rimbaud Poésies. Une saison en enfer Illuminations » Mais évidemment pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Il y a trop de choses dans ce livre et au fond je ne sais pas réellement ce que je dois lire, bon la préface…. Pas nécessaire. J’ai plus l’impression que ce livre est composé de plusieurs recueils de Rimbaud : Premiers écrits (3 poèmes) ; Les cahiers de Douai (22 poèmes) ; Poésies 1870-1871 (23 poèmes) ; Album Zutique (22 poèmes) ; Poésies 1872 (18-19 poèmes) ; Les déserts de l’amour (1 poème) ; Prose en marge de l’évangile (1 poème) ; Une saison en enfer (9 poèmes) ; Illuminations (49 poèmes) ; Lettre du 14 octobre 1875 ( 2 poèmes). Je crois que c’est tout et ces déjà pas mal, mais avec tout ça je ne sais pas vraiment, est-ce que tous les poèmes font une sorte d’énorme recueil ? Je ne sais pas et puis bon on va juste prendre les Illumination simple même si c’est déjà 49 poèmes à lire, houu c’est top allé !
Jeudi 25/02/2016 11h41 au fond de mon dodo :
- Après le déluge : Poème pas spécialement top top j’ai même l’impression qu’en un sens les poèmes de Pauca Meae étaient plus gais que celui si… Dans un même poème on nous parle d’un lapin, de Barbe-Bleue, de castors, d’Eucharis, d’une reine et d’une sorcière. Après je dis pourquoi pas si le monsieur était clair avec lui-même mais là j’avoue que j’ai déjà du mal avec la poésie connotée sur un seul thème alors là si il met des personnages de mondes différents c’est quasiment impossible que je comprenne. J’espère que les prochains seront plus clairs…
- Enfance (5 parties) : Bon je crois avoir compris la technique de l’éducation nationale, elle trouve qu’il y a trop d’élèves en France alors on nous fait lire des œuvres de dépressifs pour que les gens deviennent dépressifs et donc soit déscolarisé, c’est plutôt bien réfléchi mais bon… Franchement c’est mieux que celui d’avant. Dans enfance il y a 5 poèmes, j’avoue que je ne comprends pas vraiment le n°1, le n°2 je trouve que c’est le plus triste « la petite morte, derrière les rosiers », « la jeune maman trépassée ». Le poème n°3 est pour ma part mon préféré, aéré, court, précis. L’anaphore de « il y a » apporte une sonorité agréable. La description que fait le poème pourrait s’apparenter au Pays des Merveilles (Alice au Pays des Merveilles). Le n°4 est aussi facile à lire que le 3 ce qui est très agréable, et les images utilisées me sont plus parlantes que pour le n°1. Pour finir le n°5 je le trouve bizarre, je comprends ce que Rimbaud raconte mais on ne dirait pas un poème, pour moi on pourrait trouver ça dans un journal intime.
- Conte : Je suis maintenant convaincue que ce pauvre Rimbaud devait être bien malheureux pour écrire de tels poèmes. L’histoire en soit est « rigolote » pour voir la vérité qui est plutôt une bonne chose il a tué énormément et il y a une forme de complaisance dans ces crimes « excusés ». Le plus déroutant dans l’histoire est la fin quand on apprend que le génie est le prince. Deux possibilités soit à force de s’opposé ils ont commencés à devenir similaire ou depuis le début c’était la même personne et deux parties de l’âme s’opposaient ou encore même un trouble dissociatifs de la personnalité lié à la violence des actes sanguinaires
- Parade : Pas grand-chose à dire sur ce poème, on dirait plus une critique des religions et des arts du « cirque » comme si pour lui le seul art possible et mériteux d’exister était la poésie.
Samedi 27/02 11h41, toujours dans mon lit…
- Antique : Je suis étonnée de dire que j’aime beaucoup ce poème, déjà parce que Pan est un personnage de fiction et tout ce qui touche à l’imaginaire me plait. De plus cette description plus qu’étrange apporte encore plus ce côté irréel, comme l’association de bras et de blond, à moins de parler des poils présent sur le bras je ne vois pas à quoi pourrait ressembler des bras blonds, et ça, ça me plait.
- Being Beauteous : Ce poème est à mon goût joli, pour ma part j’ai l’impression qu’il parle d’une naissance, quand la douleur de l’accouchement se mêle à la beauté du bébé qui en sort. Les frissons sont personnifiés comme s’ils pouvaient ressentir de la douleur. Par contre je ne vois pas l’intérêt des 3 phrases séparées du poème. Je ne sais pas si elles forment elles même un nouveau poème ou si elles sont annexes à celui-ci.
- Vies (3 parties) : Depuis le début l’écriture en prose ne me dérange pas plus que ça mais là, je trouve que les vers sont plus clairs même pour trier les informations importantes de chaque « phrase ». La partie n°1 ne m’apporte rien, quand je la lis je n’ai pas d’image qui me vienne en tête. Les périphrases «pays saint» et «terrasses du temples» ne démontrent pas, pour moi, assez clairement les éléments que Rimbaud veut qu’on visualise. La partie n°2 n’est guère plus drôle même si je la trouve plus claire, on retrouve le champ lexical de la musique, Rimbaud n’avait-il jamais écrit de poèmes heureux ? J’ai l’impression que chaque fin de poème est triste ou macabre, elles de donnent ni espoir ni envie ni passion. J’ai apprécié les personnifications comme pour le ciel qui est dit sobre, l’air aussi dit sobre et la campagne dit aigre. La partie n°3 m’a beaucoup plus même si le côté « enfermé à 12 ans » est triste j’aime beaucoup ce tour des cultures et montrer qu’on apprend toujours n’importe l’âge et les lieux qu’on visite. Le parallèle avec la Comédie humaine de Balzac aussi est intéressante, par contre je ne comprends toujours pas la dernière phrase, on a l’impression que le poème devient presque joyeux et là la dernière phrase détruit tout.
- Départ : Poème assez court, ça fait du bien. J’aime ce poème, il montre le marre de cette routine qu’est la vie, il montre le désire de partir de recommencer quelque chose de nouveau quelque part d’autre. Ce départ n’a rien de triste il est nécessaire à l’épanouissement de l’âme, enfin c’est comme ça que je le ressens comme une nécessité qu’on attend et non qu’on redoute. Ou alors on peut le voir d’un tout autre point de vu, ce départ peut être la métaphore de la mort, une mort qu’on attend car on a déjà vu ce qu’il y avait à voir, mais je n’ai pas envie de le voir comme ça pour ma part.
- Royauté : Ce poème n’est pas déplaisant mais assez étrange, je ne sais pas si Rimbaud fait une satyre de la légitimité des rois qui n’est pourtant pas quelque chose qui lui est vraiment associé ou si il veut juste être gentil et montrer que les humains sont heureux d’un rien ? Franchement je n’en sais rien et je n’aime pas ne pas savoir.
- A une raison : J’aime ce poème, ce qui est déroutant je le concède parce que je ne comprends pas grand-chose à ce qu’il raconte, mais j’ai le sentiment que c’est un des plus joyeux que j’ai pu déjà lire, j’aimerais me dire que ce « tu » qui reviens souvent est là pour montrer à la personne de son cœur combien elle est importante on peut peut-être voir une poite de jalousie avec « la levée de nouveaux hommes ». On voit aussi la naïveté quand « Ta tête se détourne : le nouvel amour ! Ta tête se retourne,-le nouvel amour » Comme quoi le « tu » penses toujours que le grand amour est devant lui
Dimanche 27/02/16 15h29, dans mon lit encore...
- Matinée d’ivresse : Le titre promettait quelque chose d’intéressant, j’avoue être un peu déçue, pour ma part le poème semble parler de la vie, un homme parle avec la mort en lui comptant les étapes de sa vie, en parlant de ses enfants qui resteront gravé en lui à vie, des phases de sentiments par lesquels il est passé « violence, élégance ». La matinée d’ivresse et la métaphore du dernier jour de sa vie, il finit par dire qu’il a foie dans la mort et que le temps est arrivé pour que sa fi arrive.
- Phrases (3 parties) :La partie n°1 est assez étrange, on parle en même temps de la fin du monde, d’une plage, une maison musicale mais qu’une personne vous retrouvera toujours la même incertitude, il veut retrouver la personne parce qu’il l’aime ou pour la tuer ? Rien ne permet de le déduire. La suite est peut-être plus claire, plus intéressante, le personnage doute qu’il n’y a sur terre qu’un vieil homme vivant dans le luxe et qu’il soit calme et beau mais la fin est une fois de plus triste, la partie finit avec « je vous étoufferais », ce pourrait-il une fois une fin heureuse ? La partie n°2 me plait beaucoup, j’aime les questions rhétoriques utilisées, des questions de tous les jours que tout le monde se pose au moins une fois dans sa vie, mais je regrette que Rimbaud n’est pas tenté d’y répondre peut-être y aurait-il répondu encore une fois par une phrase triste mais au moins il aurait essayé, ou alors est-ce une technique pour que chaque lecteur y réponde parce que lui pense, pour une fois j’aime cette imprécision dans l’objectif de Rimbaud, je trouve ça sujet à débat donc j’aime bien. La partie n°3 retombe dans ce que je n’apprécie pas particulièrement, plusieurs synonymes pour parler d’une jeune fille, synonymes pas tous très sympathique, bon au moins la jeune fille a sa voix à laquelle se rapprochée mais je ne vois pas trop quel est « ce vil désespoir » mais encore quelque chose de triste.
- [Phrases II] (5 parties) : J’aime bien la première partie, Rimbaud décrit une atmosphère bon pas très agréable mais il la décrit sensoriellement, on pourrait même le sentir nous-même. La deuxième partie est top, enfin quelque chose de joyeux, peut-être que ce n’est pas fait exprès mais, je ressens la phrase comme la préparation d’une fête. Le personnage est heureux et installe des cordes (bon ça c’est étrange mais après tout Rimbaud reste Rimbaud comme on dit), les guirlandes elles sont là pour s’illuminer pour la fête, et le mieux est que la fin reste joyeuse, le personnage danse et ça c’est vraiment beau. La troisième partie aussi me plait beaucoup, ce n’est pas le message s’il y en a un qui me plait mais le fait qu’il y est de la fumé et une sorcière. Ça crée une ambiance magique propice aux rêves, le couchant blanc je ne sais pas ce que ça doit représenter mais je trouve ses mots jolies ensemble l’assonance en « an » me plait. Je ne comprends pas pourquoi le violet et le mot frondaison sont ensemble, la frondaison est le feuillage des arbres, mais dans le texte il n’est ni question d’un arbre et des feuilles violettes, étranges... Mais cette phrase va bien avec l’atmosphère magique. La quatrième est très courte peut être trop, je ne comprends pas, critique-t-il la gestion de l’argent publique ? Si c’est une critique je l’aime beaucoup c’est subtil et réfléchi, une petite phrase peut elle aussi faire l’effet d’une bombe. La cinquième et dernière partie est intéressante, j’extrapole mais pour moi c’est l’histoire d’un homme qui travaille tard le soir et quand enfin il a fini il coupe la lumière et se retrouve avec celles qu’il aime peut-être qu’il a perdu vu qu’il se tourne vers l’ombre, association de l’ombre en dérivé du noir et donc de la mort ? L’hyperbole filles reines est plutôt jolie.
- Ouvriers : Le poème aurait pu être mon préféré, mais Rimbaud à encore une fois été pessimiste, il réduit les petits bonheurs du Sud à de mauvaises choses, le fait de se balader avec sa bien-aimée est pire qu’un deuil, j’appelle ça une hyperbole ou alors la vie de Rimbaud devait être bien triste. Le vent chaud que tout le monde aime sentir dans ses cheveux est dénigré par Rimbaud au point où il n’apporte que les mauvaises odeurs de la ville. Peut-être n’aimait-il pas le Sud à cause de comme il dit « les misérables incidents de mon enfance ». Rimbaud ne veut pas rester dans le Sud et bien tant pis qu’il retourne dans le Nord, vu qu’il n’est jamais content.
- Les ponts : Deux possibilités s’offrent dans ce poème. La première est que Rimbaud soit tombé amoureux des ponts et qu’il est trouvé une certaine poésie dans leurs formes, leurs couleurs, les utilisations ou autre, après tout chacun sa passion, ou alors Rimbaud décrit un décor de scène de théâtre. Avec ses lumières qui font changés les formes du tout au tout, la musique qui fait que les gens peuvent se reconnaitre dans une pièce mais encore la dernière phrase détruit le bonheur émit par cette description minutieuse.
- Ville : Mon dieu, j’espère que Rimbaud ne pensait pas tout ce qu’il écrit. Ce poème na pour moi rien d’un poème, ça pourrait être l’incipit d’un roman sur les dérives de la modernité. Appart de critiquer l’air dans laquelle il vit il ne fait pas grand-chose. Estime-t-il que depuis que sa fille est servante elle est à ses yeux morte ? J’espère bien me trompée. Pourquoi parle-t-il de crime ? J’ai beau essayée de voir la vie aussi durement que lui je ne vois pas la place du mot crime. Je n’aime pas vraiment ce poème là
- Ornières : Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce poème, il devrait normalement me plaire, de la magie des chevaux, il n’est pas trop long, pourtant je ne suis pas fane. Je commence à me laisser de l’écriture de Rimbaud, des cercueils comme c’est étonnant. Il n’est pas très polyvalent, il y a quasiment toujours un moment dans son poème qui fait pensé à la mort ou la tristesse. Je pense que le potentiel du poème a été gâché par le manque de joie de l’auteur
Samedi 27/02/16 17h13 J’ai passé une journée de mes vacances à lire un auteur suicidaire ? Génial....
- Villes (2 parties) : La première partie est très longue et le peu d’espacement entre les lignes de donne pas du tout envie de la lire. Mais bon quand on est obligé on finit par le faire, envie ou pas. Je n’aime pas du tout le style d’écriture, j’ai l’impression que l’auteur se sent supérieur, hautain. Il ne fait aussi que critiquer, il pourrait se forcer à trouver quelque chose de bien dans le dessin qu’il fait peut être que la seule chose qu’il aime est l’art ? « Les parcs représentent la nature primitive travaillée par un art superbe » Mais je n’arrive toujours pas à me dire que Villes est un poème, un réquisitoire de la ville ? Un paragraphe argumentatif ou rien de spécial mais un poème je ne suis pas convaincue, peut-être n’est-ce que moi qui n’arrive pas à apprécié l’écriture de Rimbaud, mais plus j’en lis moins j’aime. La deuxième partie est légèrement moins pire vu que Rimbaud mais intervenir des êtres mystiques telle que Vénus (Aphrodite) ou Diane (Artémis). Je ne vois pas l’utilité de deux parties pour ce poème ci. Je n’aime pas le point de vu de Rimbaud je crois que c’est assez clair dans mes critiques.
- Vagabonds (pitié que ce poème rattrape la catastrophe qu’était le premier) : Le poème est passable, il n’est pas terrible à lire mais après « Villes » tout me semble un cadeau du ciel. L’histoire est encore une fois triste, avec celui infirme. Comment une distraction peut-être hygiénique ? Je commence à en avoir marre de chercher à quoi Rimbaud a pensé quand il a écrit ses poèmes, il aurait peut-être un peu moins mystérieux et être plus précis sa aurait été plus simple de le comprendre.
- Veillées (3 parties) : Partie n°1 j’aime beaucoup, les phrases espacée, courtes, doit au but. Rimbaud à dans cette partie une certaine maturité ne demandant ni tout blanc ni pour une fois tout noir, il voit un juste milieu dans les choses et j’apprécie ce recul. Son ami, son aimée et sa vie ne doivent pas être trop mais pas assez non plus il rechercher le milieu. Je suis surprise de la partie n°2 elle me plait elle aussi pas mal. Je ne comprends pas Rimbaud, d’un poème à l’autre il change du tout au tout, peut-être est-ce le syndrome de dissociation de la personnalité qui ressurgit ? La partie n°2 s’appuie sur des sentiments des décors et j’aime la mixité des êtres « de tous les caractères parmi toutes les apparences ». La partie n°3 bien comme j’aime espacée courte, jolie. Le texte aussi me plait bien « le bruit des vagues » cette phrase ne fait-elle pas rêvée ? Les seins d’Amélie soit c’est un homme. Je ne comprends pas très bien la fin mais ça n’enlève pas la beauté du texte.
- Mystique : Je ne comprends pas la titre du poème « mystique » pourtant il n’est pas si mystique que ça, d’autres l’étaient plus avec les divinités les sorcières etc... Là nous n’avons que des anges pourquoi est-il plus mystique qu’un autre alors ? Je trouve la phrase très jolie même si elle n’est scientifiquement pas possible « la douceur fleurie des étoiles et du ciel » les étoiles sont des boules de feu elles ne peuvent pas être douces et le ciel peut encore moins être doux vu que ce n’est pas concrètement quelque chose de solide. Malgré ça j’aime beaucoup ce poème, les anges vêtus de robes, des herbes d’émeraude et d’acier, je trouve ces paroles venus d’un autre univers, on voyage j’aime beaucoup.
Samedi 27/02/16 23h05, j’ai vraiment une vie nulle pour faire du français un samedi soir...
- Aube : J’aime bien ce poème je le trouve apaisant, comme s’il n’avait aucune violence, aucune rancœur dans ces mots. J’aime la personnification de l’eau, il dit qu’elle est morte, mais comment mourir quand l’on n’est même pas vivant ? Le meilleur moment est « Et les ailes se levèrent sans bruits » qui n’a jamais rêvé de voler, d’avoir ses propres ailes ? Pour ma part c’est mon vœu le plus cher et je trouve donc cette phrase magique parce que je donnerais presque tout pour pouvoir avoir des ailes. L’avant dernière phrase me trouble « l’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois » L’aube est-elle une métaphore de la mère ? Vu que l’aube est le matin, le début de la journée et que la mère est la génitrice de l’enfant et donc le début de sa vie. La dernière phrase est pour une fois rigolote elle n’apporte rien si ce n’est un peu de légèreté.
- Fleurs : Je trouve le poème très beau, énonciation de matériaux nobles, précieux. Il décrit la nature avec envie et beauté. L’antithèse « les disques de cristal qui noircissent » le cristal est translucide il ne peut pas noircir sans perdre toute sa beauté. Peut-être que Rimbaud parle autant des divinités car il les vénère ? Ou il aimerait en être une ?
- Nocturne vulgaire : Je n’aime pas ce poème, je le trouve trop vague, de quelles cloisons parle-t-il ? Celles de son corps ? Celles d’une maison ? La deuxième option est favorable vu qu’après il nous parle de toits rongés, de foyers. Mais pourquoi le mot vigne après ? Et pourquoi le mot gargouille ? Rimbaud est-il en avance sur Notre Dame de Paris et Quasimodo ? On recommence avec le vocabulaire morbide, que fait le mot corbillard dans ce poème ? Tout ce poème pour parler du foyer ? malgré les efforts entreprit après avoir lu ce poème je n’ai aucune image en tête, c’est assez décevant.
- Marine : J’aime beaucoup la mise en page permet une compréhension simple rapide et efficace du texte. Rimbaud nous emmène en mer. Ce poème est comme une invitation au voyage on s’imagine battre la houle puis se rapprocher de la forêt et s’y ressourcer le visage baignant dans la lumière.
- 26 Fête d’hiver : Poème court, mise en page agréable. Je n’arrive jamais à savoir si Rimbaud parle de nature ou de théâtre. Son écriture tourne la phrase pour lui donner toujours une deuxième interprétation. Les couleurs sont-elles celles du ciel ou de la forêt ou un simple jeu de lumière sur scène pour mettre en évidence certains points ? Plusieurs parallèles à d’autres artistes, Rimbaud s’inspire-t-il de ces paires ?
Lundi 29/02/16 17h11 sur la table de la salle à manger
- Angoisse : Ce poème est propice au questionnement. Un poème n’est-il pas fait pour être déclamer au grand jour ? Alors pourquoi mettre des phrases entre parenthèse ? Mais excepté ces petits détails j’aime beaucoup le concept. J’aime le fait qu’une entité supérieur (La Vampire) puisse rendre gentils et qu’en nous laissant tel ou tel chose elle contrôle un peu notre vie même beaucoup. J’aime aussi beaucoup le thème de la féerie scientifique, je trouve que c’est un thème assez peu présent encore aujourd’hui alors que je le trouve pour ma part super intéressant. Aujourd’hui les grandes personnes ne croient plus en la magie mais existe-t-il qu’un type de magie ? Je pense que la science pourrait à plus ou moins grande échelle changer la définition de magie, même si cela parait étrange c’est quelque chose en quoi j’aime croire.
- Métropolitain : Rimbaud nous montre une nouvelle fois son aversion pour la ville « désert de bitume » Que penserait-il s’il était toujours en vie ? Pour lui la ville n’a rien de riche mais je pense qu’il se trompe. Certes les villes polluent et pour la planète ce n’est pas top mais les villes permettent aux populations de se rapprocher et même si la communication n’est pas le point fort de notre société il y a quand même une plus grande mixité sociale que quand tout le monde vivait dans sa ferme les uns loin des autres. C’est triste qu’il parle de Damas parce qu’aujourd’hui cette ville n’est que ruine et déjà que la situation est désespérée je trouve qu’en parler comme d’une beauté aggrave encore plus l’horreur qu’est maintenant Damas. Bon finissons avec encore une fois la dernière phrase, « les lèvres vertes » appart être une grenouille ou aimer les rouges à lèvres étranges je ne vois pas qui pourrait avoir les lèvres vertes. Mais je note qu’un effort a été fait pour que le dernier mot du poème soit encourageant et non déprimant comme à l’habitude de Rimbaud.
- Barbare : Je ne comprends pas « le pavillon en viande saignante ». Je veux bien que la poésie soit trop compliquée pour un esprit comme le mien mais là sa dépasse tout. J’aime bien Rimbaud à l’écouter le monde ne vaut pas la peine d’être découvert et la vie pas la peine d’être vécue : « vieilles fanfares d’héroïsme ». C’est comme les oxymores je ne comprends pas vraiment à quoi ils servent. En conclusion je crois que ce poème est celui que je comprends le moins.
- Solde : C’est quand on doit lire des choses aussi nulles que ça qu’on se demande pourquoi on a choisi d’aller au lycée. Je crois que c’est assez claire que je n’aime pas beaucoup ce poème, j’en ai marre de ne rien comprendre. Rimbaud fait-il l’apologie de la prostitution avec « A vendre les corps sans prix ». Bon déjà si l’on vend il y a forcément un prix sinon on dit donner. Rimbaud n’aime pas le confort ? Ou la société capitaliste ? J’ai l’impression que rien ne lui convient, un éternel insatisfait ou jute un râleur. Dire que sa poésie est un symbole de la France je comprends mieux notre réputation. Bon au moins il dit qu’il y a des splendeurs invisibles ça ne doit pas être facile à admirer mais bon si ça peut aider Rimbaud pourquoi pas ?
- Fairy : Même si ce poème ne serait pas très intéressant je serais obligée de l’aimer pour rien que son titre. La magie fait partie de moi et donc tout ce qui y touche me touche même du Rimbaud. Bon déjà des ombres vierges ? C’est louche mais passons. Le silence astral ça c’est une jolie phrase le silence de l’univers nous rappelle que nous ne sommes rien à l’échelle du monde. L’ardeur de l’été confié à des oiseaux muets ? Mai un été sans oiseaux chantant à 5 heure du matin ce n’est pas un vrai été. Bon de nouveaux le petit mot sur la mort. Bon cette Hélène à l’air de vivre dans une nature plutôt sympathique... Bon moi évidement ce qui m’intéresse c’est les légendes du ciel, mais il n’en parle pas. Rimbaud à l’air envouté par Hélène et son bonheur, il est heureux par procuration, chacun son truc comme on dit.
- Guerre : Bon avant de lire on sait déjà que ce n’est pas un poème qui a l’air super heureux. Rimbaud se vente ou se plaint ? « Je subis tous les succès civils » se plaindrait-il d’être connu ? De réussir si oui c’est étrange... Il veut une guerre contre lui-même, sérieusement, ce type à le chic pour l’autodestruction. C’est aussi simple que la musique ? Mais la musique n’a rien de simple, pourquoi compare-t-il sa vie à de la musique. Bon ces derniers temps je suis tellement perdue que ça en devient comique. J’espère que ça ne va pas devenir une habitude...
Mardi 01/03/16 17h50, sur la table du salon
- Jeunesse (4 parties) : Cette fois les parties ont un nom, pourquoi là et pas tout le temps, passons. Partie n°1 Dimanche : J’aime bien, ce n’est pas très gai mais je crois comprendre, j’aime bien le fait de mettre des calculs de côtés moi aussi je voudrais bien... la descente du ciel pour les divinités ou pour les intempéries, là je ne sais pas. J’aime aussi l’énonciation des cultures et du boisement, je trouve que c’est apaisant. J’aime aussi la description des hors la loi qui profitent du malheur des autres. Et quand on me dit que des enfants étouffent des malédictions je vois des enfants en cercle traçant un pentagramme sur le sol et prononçant des incantations et ça c’est vraiment cool. Et en parlant d’étude ça rapporte un petit côté scientifique à toute cette bizarrerie. Partie n°2 Sonnet : J’aime aussi plutôt pas mal cette partie. J’aime me fait qu’on précise « homme de constitution ordinaire » on insinue donc qu’il existe des hommes d’une constitution différente. Bon comparé la chair à un fruit c’est louche, comme si on avait des arbres à chair... Vraiment glauque. J’aime le concept que le corps est un cadeau que l’on doit partager. Bon si je comprends bien il accuse les populations d’avoir fragilisé les terres et de les avoir rendus stérile. La dernière phrase est louche comme d’habitude mais porte à réflexion alors même si je n’ai maintenant pas tout compris je pense qu’un jour j’aurais une réponse à cette phrase. Partie n°3 Vingt ans : Point positif la partie est court. Je crois que cette partie est ma préférée. « Les voix instructives exilée » me fait penser aux dictatures où les savants ou membres de l’opposition sont tués ou obliger de fuir. L’égoïsme infini de l’adolescence ? Terme que je connais assez bien mais je ne vois pas le rapport entre ces deux phrases mais c’est intriguant. L’optimiste enfin ce mot apparait, on avait compris que ce n’était pas le fort de Rimbaud mais quand même. J’aime aussi l’idée qu’un chœur de voix puisse aider les autres. Là je suis d’accord il est plus facile de choisir le mauvais chemin que le bon. Partie n° 4 : Elle n’a pas de nom, pourquoi ? C’est comme si ce poème nous était adressé, nous élèves de la seconde 4, la tentation de ne pas faire le travail sur Rimbaud mais on sait qu’au final on le fera tôt ou tard... J’aime aussi la suite, ce mettre à travailler ne veut pas dire que toute son attention sera porter sur ce travail et dès qu’il y aura une petite chose permettant de se déconcentrer on en profitera, bon pour les impulsions créatives on repassera, la poésie de Rimbaud n’éveille en moi aucune créativité. La dernière phrase cette fois me fait beaucoup rire, après le français le monde sera pareil peut-être j’aurais loupé deux, trois potins mais j’aurais le temps de rattraper le retard que j’ai pris. Franchement c’est la première partie qui me plait réellement et qui n’a aucun rapport avec la magie
- Promontoire : Bon pour commencer je ne comprends pas le titre ce qui fait que le poème en soit ne me donne pas envie. Après avoir lu je reste sur la même onde, je n’aime pas ce poème « trouvent notre brick en large » certes cette phrase est française mais je ne comprends pas son sens. Le Péloponnèse sa c’était dans notre chapitre d’histoire sur Athènes et Rome mais c’était plus la guerre du Péloponnèse. « Qu’éclaire la rentrée des théories » mais ça veut dire quoi encore ça ? « Une Venise louche » Il n’y a pas que Venise qui est louche. Les arbres du japon c’est vraiment très beaux surtout les cerisiers. Enfaite c’est assez déroutant Rimbaud nous parle de plein de pays de continent de villes les unes à la suite des autres sans vraiment exploiter chacune d’entre elles. Rimbaud fidèle à lui-même je viens de voir que le dernier mot de son manuscrit porte à confusion, les écrivains ne savent pas si c’est juste une reprise du titre, une phrase à lui-même ou un mot-composé. Rimbaud veut vraiment rester mystérieux tellement que personne n’ai sure de comprendre exactement ce qu’il a voulu dire.
- Scènes : Long poème, manque de motivation, mais pas vraiment le choix... Le poème répond bien à son titre, on dirait la description d’une scène dans un roman ou dans un film, chaque détail à son importance et rien n’est dut au hasard. Je pourrais comparée ce poème à l’audio description pour les malvoyants dans les films pour que le spectateur puisse au moins s’imprégner de l’atmosphère. J’aime bien el fait que tout ça assez précis empêche à l’esprit de divaguer, Rimbaud savait ce qu’il voulait montrer.
- Soir Historique : Un pavé... Génial. Bon je ne suis pas sûr d’avoir une fois de plus tout compris. La seule chose qui m’a marqué c’est les Nornes, mais la dernière fois que je les aient vus dans une série elles n’avaient pas été supers gentilles. Le poème était bien parti quand il parlait des touristes naïfs et puis je ne sais pas pourquoi on a commencé à parler d’un étang. Franchement je suis gênée de n’avoir qu’aussi peu de chose à dire sur ce poème qui pourtant grâce aux Nornes parle de mythologie.
- Bottom : Lut à voix haute ce poème est encore plus étrange qu’à l’écrit. Je veux bien que vus que la vérité est trop douloureuse à entendre on la modifie pour une réalité plus agréable mais là on parle d’une dame, d’un gros oiseau bleu qui s’essore sur des moulures au plafond. « Un gros ours aux gencives violettes » c’est une blague ? « aquarium ardent » c’est claire que je ne suis pas une poétesse dans l’âme parce que je n’y comprends rien. Surement que je me trompe mais quand je lis ce poème je vois juste une association de mot au pif sans réel histoire derrière et j’avoue que je trouve ça dommage.
- H : Quand je lis ce poème j’ai de la peine pour cette Hortense, je n’arrive pas à savoir si elle a été violée petite et que ça a détruit sa vie ou si avec « amours novices » sa première fois a été une telle catastrophe que toute évocation de l’intimité entre deux êtres la dévaste. On a aussi l’impression qu’Hortense est laissée mourante, seule. J’aime ce poème dans le sens que je le comprends et que j’arrive à faire une critique dessous mais je ne l’aime pas pour l’histoire qu’il raconte en soit. Je suis une personne fragile et je pense que la vie est assez triste pour qu’on ne s’en rajoute pas même si ce types de poème peut faire réfléchir sur la condition de la femme.
- Mouvement : Ce poème est perturbant dans le sens que je ne sais pas si Rimbaud critique ces aventuriers maritimes ou s’il les encourage. Je trouve que le fond du poème se résume en une phrase « Est-ce une ancienne sauvagerie qu’on pardonne ». Cette question est rhétorique et pousse à la réflexion, pour ma part je dirais que notre monde n’est fait que d’actes aillant pour but d’en pardonner d’autres. C’est une vision pessimiste de la société mais à bien y regarder voilà ce que moi j’y vois.
- Dévotion : Rimbaud parle à ceux qui ont marqué sa vie, il leur dédit quelque chose. Lulu est-il le démon qui possède Rimbaud ou un jeune homme que Rimbaud considérait comme un petit diable ? Rimbaud pour une fois parle de sa famille à aucun autre poème il ne parlait de réelles personnes (j’imagine qu’elles sont réelles car dans les précédents poème mon livre me précisait que les personnages était sans aucun doute fictif alors que là il ne le fait pas ). Ce poème pourrait s’apparenter à des adieux, quand on part ou meurt les dernières choses qu’on a envie de dire, j’aimerais un jour faire ça pouvoir avant de mourir dire tout ce qu’on a toujours voulu dire. J’aime le concept aussi qu’il se parle à lui-même, qu’il parle au jeune homme qu’il était. Beaucoup aujourd’hui s’écrivent des lettres pour dans 10 ans même si je ne me vois pas faire ça je comprends que certains en aient besoin, c’est un peu se souvenir de ce qu’on était et voir à quel point on a évolué. En faisant ça Rimbaud vient de repasser dans la catégorie humaine, c’est bien.
Mardi 01/03/16 22h58 Devant la télé
- Démocratie : Je n’aime pas spécialement ce poème, j’étais heureuse d’arriver vers la fin mais bon ce poème n’ai pas top. Je ne comprends pas comment un drapeau peut allez à un paysage immonde, voudrait-il nous dire que le drapeau fait partie à part entière de la laideur des paysages ? Visiblement Rimbaud n’aime pas l’industrie ni l’armée. Je crois que les dernières phrases font l’objet de motivation, comme un cri de guerre. Rimbaud veut motiver les troupes à avancer. La fin je l’aime bien, je trouve que c’est intéressant de voir comment Rimbaud pense grâce à un discours pouvoir motiver les « gens » d’avancer.
- Génie (enfin le derniiiiiier ) : Bon j’avoue que je suis vraiment heureuse de bientôt en avoir fini parce que ça devient vraiment embêtant là. Alors le poème pour la énième fois je ne l’aime pas. Je ne comprends aucune histoire et le titre je ne le trouve pas justifier. Les oxymores sont étranges et je trouve inutiles « affection égoïste ». La pire phrase est « Ô fécondité de l’esprit et immensité de l’univers ! ». Je crois que je ne suis pas psychologiquement capable de tirer quelque chose de cette phrase. Je ne vois aucun rapport entre la fécondité et l’univers. « l’orgueil plus bienveillant que les charités perdues ». L’orgueil n’est-il pas un défaut de base ? On parle de marées de neige, de désert tout ça ‘est trop pour moi, je suis perdue trop d’informations disparates.
Bilan : Ce que j’en retiens ? Rimbaud est dépressif, perdue a un trouble de dissociation de la personnalité. Il aime rester mystérieux et écrire des poèmes mélangeant les termes avec plus ou moins de cohérence. Franchement si les poètes sont tous comme Rimbaud je comprends pourquoi la L n’est pas la filière qui m’intéresse. Mais bon il doit bien y avoir 2-3 poèmes qui m’ont vraiment bien plus donc bon c’est un petit bien pour un gros mal.
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